Bonté Parfaite

Unalloyed Kindness
Ma Vijayalakshmi

 

Les Mahatmas sont les incarnations de la compassion : la grâce s'écoule sans tenir compte du mérite au sens où nous l'entendons. Nous avons entendu parler de Pavahari Baba qui courait après un voleur qui lui avait dérobé des récipients dans sa grotte, non pas pour le châtier mais pour lui donner à souper parce que Baba pensait que tout visiteur devait être convenablement reçu ! Que cet incident ait transformé le voleur en un grand sadhak est une autre histoire

Sri Nityananda de Ganeshpuri avait le hundi du temple à moitié vide. Un voleur est venu la nuit, a brisé le hundi et est parti avec son contenu! Le lendemain Nityananda a expliqué qu'il ne voulait pas que le voleur soit déçu et qu'il avait laissé assez pour ses besoins.

Quand Yogi Ramsuraktumar était sans sa résidence de Saahi street, Sri Rajaram Joshi avait régulièrement son darshan en compagnie de son fils Srikaran. Ce dernier était à l'époque un écolier. Il a raconté un épisode intéressant.

Deux homes étaient venus pour avoir le darshan de Bhagavan qui leur enjoignit de s'asseoir. Il leur demanda quels étaient leurs noms et leur occupation. Les deux étaient du Kerala, l'un d'eux était musulman et les deux dirent qu'ils vendaient des chaussures. Deux minutes plus tard Bhagavan leur demanda de nouveau ce qu'ils faisaient et il répétèrent u'il avait une boutique qui vendait des chaussures.

Sur cette réponse Bhagavan se mit à sourire et il répéta sa question qui provoqua la même réponse. Il répéta encore la question et ce fut encore la même réponse. Question et réponse continuèrent pendant quelque temps. Bhagavan était maintenant très joyeux et il éclatait de rie à chaque fois que le duo répétait la question. Bhagavan demanda à tous ceux qui étaient à Sannadhi street de leur poser la question sur ce sujet, seulement pour obtenir la même réponse toute faite. Les deux hommes transpiraient profusément mais ils persistaient dans leur réponse.

Bhagavan riait maintenant à grands éclats et il demanda à un passant d'entrer et de poser la question. Là, le duo sombre et tomba aux pieds de Bhagavan en pleurant à chaudes larmes. Ils s'adonnaient au trafic de l'ivoire en tuant les pachydermes avec des explosifs. Même leur voyage à Tiruvannamalai faisait partie du trafic.

Bhagavan leur conseilla d'arrêter leurs affaires et il leur demanda quelle était leur prochaine destination. Ils dirent qu'ils retournaient au Kerala. Un interrogatoire plus tenace révéla qu'ils se dirigeaient vers une forêt près de Salem. Bhagavan leur conseilla de repartir immédiatement au Kerala. Il les avertit que s'ils allaient à Salem ils seraient certainement attrapés.

C'était passionnant de voir comment Bhagavan a fait sortir la vérité des criminels réticents. Son but était de les sauver d'une accusation et d'une condamnation certaines. La seule raison, si raison il y avait, que nous pouvons deviner, c'était que leur bonne fortune leur avait fait rechercher le darshan de Yogi Ramsuratkumar alors qu'ils se trouvaient à Tiruvannamalai et Bhagavan avait immédiatement étendu sur eux Sa protection.

Le duo a peut-être tourné la page et cela est même possible pour les sadhaks avec la bonne grâce de Bhagavan qui tombe sur eux.

Il y a quelques années un vaïshnavite commença à venir à l'ashram de manière régulière. Il venait le matin, s'asseyait et se joignait au chant du nom de Bhagavan pendant quelques heures, il prenait son déjeuner et s'en allait. Mis à part le fait que c'était quelqu'un qui chanta le Nama, on ne connaissait pas grand' chose de lui.

Un jour, alors qu'il quittait l'Ashram un sac sur l'épaule, le préposé à la sécurité (quelqu'un de nouveau) examina le sac et y trouva quelques objets en laiton. Questionné il admit les avoir volés à l'ashram et, questionné plus avant, il révéla qu'il avait chouravé des articles en laiton comme des sonnettes, la chaîne pour le Thulabaram (balançoire) etc.

Les hommes de la sécurité étaient furieux. Trompés par l'aspect respectable d'un dévot, ils n'e soupçonnaient aucunement qu'il pouvait avoir commis ce larcin. La direction les avait réprimandé pour la perte d'articles de valeur, et maintenant qu'ils avaient trouvé le coupable ils le frappèrent avec un bâton de bambou.

La police fut appelée qui emmena l'accusé et les plaignants au commissariat. On demanda à l'accuser d'enlever sa chemise parce qu'il allégua que les plaignants l'avaient battu. The police was called and they too the accused and the complainants to the police station. Comme prévu il y avait des marques du baton.

La police prit alors un ton hautement moral. Il y avait eu de nombreuses plaintes de tortures dans les commissariats et on avait averti tous le policiers de ne pas battre les accusés. Avec les marques évidentes des coups sur le corps de l'accusé, la plainte pouvait avoir un retour de flamme sur le plaignant, aussi refusèrent-ils d'enregistrer le F.I.R. (1)

Comment peut-on permettre à un tel crime bien défini de ne pas connaître de punition ?

L'accusé avait répété le Nama de Bhagavan pendant quelques années et Bhagavan ne pouvait pas permettre que son dévot soit incarcéré. Ce n'est pas qu'il n'y a pas eu de punition : il a été suffisamment battu par les gens de la sécurité. Ainsi le chant au Nama, qui rétrospectivement apparaît être une façade pour les activités du voleur, a sauvé l'homme. Voyez ce que fait le Nama !

(1) First Information Report.

Saranagatam, mars 2016

Mahatmas are the embodiment of compassion: the grace flows irrespective of merit in the sense that we understand it. We have heard of Pavahari Baba running after a thief who stole vessels from his cave - not to chastise him but to give him supper because Baba felt that every visitor should be properly entertained! The fact that the incident turned the thief into great sadhak is another story.

Sri Nityananda of Ganeshpuri had the hundi in the temple half emptied. A thief came in the night, broke open the hundi and made away with the contents! Nityananda explained the next day that he did not want the thief to be disappointed but had left enough for his requirements.

When Yogi Ramsuratumar was in His Sannadhi street residence, Sri Rajaram Joshi used to have His darshan regularly in the company of his son Srikaran. The latter was a school boy then. He narrated an interesting incident.

Two men came to have darshan of Bhagavan who bade them sit He asked for their names and occupation. Both were from Kerala, one was a Muslim and both said they were selling footwear. After a couple of minutes Bhagavan again asked them what they did and again they repeated that they had a shop selling footwear.

At this Bhagavan started smiling and repeated his question eliciting the same answer. Again He repeated the question and again the same answer. The question and answer continued for some more time. Now Bhagavan was in great merriest exploding in peals of laughter each time the duo repeated the answer. Bhagavan made all the persons present at Sannadhi street question them on this point only to get the same stock answer. The two men were sweating profusely but persisted in their reply.

Bhagavan was now laughing uproariously and he called some passerby to enter and ask the question. At this the duo broke down, profusely weeping fell at Bhagavan's feet. They had been indulging in the illegal ivory trade killing the tuskers by using explosives Even their present trip to Tiruvannamalai was a part of the trade.

Bhagavan advised them to stop this present business and asked them their next destination. They said they were returning to Kerala. More persistent questioning revealed that there were headed to a forest nearby Salem. Bhagavan advised them to return immediately to Kerala. He warned them that if they went to Salem they were likely to get caught.

It was thrilling to watch how Bhagavan brought out the truth from the reluctant criminals. His aim was to save them from certain prosecution and conviction. The only reason if reason existed, that we can guess was that their good fortune had made them seek Yogi Ramsuratkumar's darshan when they visited Tiruvannamalai and Bhagavan immediately extended his protection to them.

Perhaps the duo turned over a new leaf and even because sadhaks with the benign grace of Bhagavan falling on them it is quite possible.

A few years ago a Vaishnavite started visiting the Ashram regularly. He used to come in the mornings, sit and join in chanting Bhagavan's name for a few hours, have his lunch and leave. Except to notice him a person chanting the Nama nothing much was known about him.

One day when he was leaving the ashram with his shoulder bag the security (a new man) examined the bag and found quite a few brass items in it. Questioned he admitted to stealing them from the ashram and further questioning revealed that he has been regularly lifting brass items like bells the chain's for the Thulabaram (sale) etc.

The security men were furious. Deceived by the respectable appearance of a devotee they had no suspicion that he could have committed this larceny. They had been upbraided by the management for loss of many valuable items, and now that they had found the culprit they thrashed him with a bamboo stick.

The police was called and they took the accused and the complainants to the police station. The accused was asked to remove his shirt because he alleged that the complainants had beaten him. Sure enough they were marks of the stick.

Now the police took a high moral tone. There had been many complaints of tortures in police stations and all the policemen had been warned not to beat the accused. With clear markings of beatings on the body of the accused, the complaint may backfire on the complainant and so they refused to register the F.I.R.

How could such a clear-cut crime be allowed to go without punishment?

The accused had been repeating the Nama of Bhagavan for a few years and Bhagavan could not allow his devotee to be incarcerated. Not that there was no punishment: he had been sufficiently beaten by the security staff. So the Nama chanting, which in retrospect appears to be a front for the stealing activities of the man had saved the man. See what the Nama does!

In Saranagatam, March. 2016