YOGA VASISHTHA
MAHARAMAYANA

(traduction française : Gaura Krishna)

 

LIVRE I

 

CHAPITRE 4

RETOUR DE RAMA DU PELERINAGE

1.- Rama, couvert de poignées de fleurs par les citoyens, entra dans le palais, de la même manière que lorsque le beau Jayanta (fils d'Indra) entre dans sa demeure céleste.

2.- Il s'inclina d'abord avec vénération devant son père, devant Vasishtha, devant ses frères, ses amis, les Brahmanes et les aînés de la famille.

3.- Etreint de nombreuses fois par ses amis, par son père, par ses mères et par les brahmanes, le fils de Raghu inclina la tête vers eux avec joie.

4.- Les gens assemblés, après leur conversation familière avec Rama dans le palais, flânaient de tous côté en se réjouissant grandement de son discours qui ressemblait à la musique d'une flûte.

5.- Huit jour se passèrent ainsi en allégresse de f$ête après l'arrivée de Rama, et la foule transportée lançait des cris de joie.

6.- Dès lors Rama continua de vivre chez lui de manière heureuse, racontant à ses amis les différentes coutumes et les différentes manières des pays ('qu'il avait visités) de tous côtés.

7.- Il se levait tôt le matin et accomplissait son culte matinal du matin selon la loi. Il rendait ensuite visite à son père assis comme Indra dans son Conseil.

8.- Il passait ensuite un quart de la journée en compagnie de Vasishtha et d'autres sages, et il était grandement édifié par leurs conversation pleines d'enseignement.

9.- Il avait aussi l'habitude de sortir se divertir sur les ordres de soln père et, entourée par un grand nombre de troupes, d'aller dans les forêts pleines de sangliers et de buffles.

10.- Puis après être renté chez lui et avoir pris son bain rituel et accompli les autres rites avec ses amis, il prenait son repas avec eux et passait la nuit en compagnie de ses compagnons bien-aimés.

11.- Il passait ses jjournées avec ses frères dans la maison de son père dans ces occupations et dans d'autres occupations du même genre.

12.- Ô sans péché, devenant prince avec cette conduite, Rama passait ses journées en donnant de la joie aux hommes de bien qui l'entouraient, de la même manière que la lune rend l'humanité heureuse par ses apaisants rayons d'ambroisie.