L'Inde n'a pas seulement introduit les arts martiaux en Chine mais, semble-t-il, elle a aussi donné à la Chine l'art réputé de l'Acupuncture. Le Dr. B.K. Joshi d'Haldwani, qui soutient que les racines de l'acupunture chinoise se trouvent dans la science indienne de la médecine, l'Ayurveda, appuie son affirmation sur la recherche faite sur le Sushruta Samhita, un ancien traité. Cette recherche a révélé une relation certaine entre les "marmas" qui sont des points d'énergie vitale dans le corps et les mêmes points de référence en acupuncture. Le Dr Joshi et deux de ses collègues croient que la raison pour laquelle la ressemblance entre les deux sciences n'a jamais été découverte avant est que la traduction du sanscrit a été perdue. Le trio publie ses découvertes et espère qu'elles bénéficieront à l'Ayurveda. Le fameux "homme de glace" de 4000 ans découvert sur une montagne européenne il y a quelques années avait des marques de tatouage sur plusieurs points communs d'acupunture. (Mai 2001).
Nous avons déjà parlé de BODHIDHARMA dans RAMA NAMA au sujet du bouddhisme ZEN. BODHIDHARMA était un prince de la ville de KANCHIPURAM au Tamil Nadu (non loin de Tiruvannamalai). Elevé dans le bouddhisme, Il fut très tôt initié au Kalaripayat, un très vieil art martial né au Kerala et il devint un des grands maîtres de son époque. A 20 ans, il renonce au trône, prend l'habit de moine et part en Chine pour l'évangéliser. Il arrive ainsi au temple de Shaolin, construit en 495. Nous avons montré que le bouddhisme ZEN vient de Bodhidharma, hindou bouddhiste du sud de Bharat. Méditation se dit DYAN en sanscrit, qui est devenu Chan en Chinois, et Zen en japonais.
A Shaolin, Bodhidharma enseigne le Kalaripayat et la connaissance des 108 points vitaux du corps. Cette Boxe de Shaolin est devenue le Kung-Fu. Puis le bouddhisme vint au Japon et à Okinawa le Kalaripayat se maria avec les techniques locales et se transforma en karaté.
Mais les maîtres du Kalaripayat en Inde découvrirent que les 108 points qui tuaient ou blessaient pouvaient aussi être utilisés pour guérir. La technique du SHALAKA SHASTRA employait des baguettes de bois pour piquer