Au Dvapara Yuga, il y eut un roi qui s'appelait Gangetu. Il avait une fille nommée Gangotri ou Ganga. Il l'a donna en mariage au roi Santanu. Les deux menaient une vie heureuse. Gangotri mit au monde sept fils, mais tous moururent après leur naissance. Le roi Santanu était malheureux car il n'y avait personne pour lui succéder. Quelques mois plus tard, Ganga accoucha du huitième bébé auquel les sages donnèrent le nom de 'Gangashila'. Gangashila était un enfant prodige. Il eut comme guru le Purohit de la famille royale, Maharshi Para. Le Purohit était fier d'avoir un élève aussi sage et studieux. Il qualifia Gangashila de Brahmachari Kaudali, c'est à dire : celui qui pense plus à l'Atman qu'au monde matériel et qui observe les règles strictes du célibat.
Alors que sa mère Gangotri était sur le point de quitter le monde, le roi Santanu et son fils Gangashila se trouvaient à son chevet. Elle dit à son fils : "Voilà mon dernier soupir. Je vais mourir. Je vais au 'paradis'. Je te demande de garder le célibat ta vie durant afin de pouvoir conquérir la mort. Deviens celui qui quitte ce monde selon ses désirs. Tu es né de moi, tu me feras honneur. Si tu restes célibataire, tu te feras une réputation." Si nous voulons vraiment mener une vie noble, si nous voulons vraiment assainir notre société et notre nation, ils nous faut des mères comme Gangotri. Les mères d'aujourd'hui doivent elles aussi inculquer à leurs fils la leçon du célibat.
Le célibat est une vertu par laquelle l'homme peut atteindre le Brahman, Celui que l'on appelle 'Parabrahma'. Chers Munis ! Le célibataire jouit des fruits de Mukti et vit avec le Prampita pendant un Mahakalpa (100 années de Brahma, soit 36 créations et fins de ce monde). Un jour, le grand sage Vasishtha avait montré du doigt un insecte à Rama et lui avait dit : "Celui qui n'observe pas le célibat devient insecte. Il vit dans cet espèce abjecte pendant trois vies. Même aujourd'hui, celui qui n'observe pas le célibat erre dans l'espèce des insectes."
Effet du célibat résolu sur le corps
Voyez quels beaux conseils le brahmachari reçut de sa mère. C'est ce même brahmachari Kaudilya qui devint le distingué Bhishma et, par la suite, Bhishma Pitamaha. Quil était beau ce brahmachari ! Pendant la guerre du Mahabharata, alors qu'Arjuna lui tirait dessus, les projectiles rebondissaient sur son corps. Mon fils ! les projectiles fuyaient son corps. Ils ne pouvaient y pénétrer. Bhishma avait un tel pouvoir ! Alors, chers Munis, Arjuna lui demanda, : "Oh Bhagavan ! Oh Pitamaha ! quel est lélément de votre corps qui a repoussé tous les coups que je t'ai portés ?" Bhishma Pitamaha lui répondit : « Mon fils, je suis arrivé à ce stade en suivant les conseils de ma mère et aujourdhui je peux même combattre la mort. Ma mort est entre mes mains, sinon jeserai éternel. (Pratham Pushpa 2.4.62).
Le lit de flèches
Cest la guerre du Mahabharata. Bhishma Pitamaha repose sur lit de flèches perçantes tirées par Arjun. Son corps est sur le lit de flèches mais sa tête penche vers le bas. A ce moment précis, Bhishma demande sil y a quelquun pour la relever. La partie supérieure du corps à partir du cou sappelle le Brahmapada. Le Brahmapada balançait vers le bas. Il demanda, « quel fils pourrait relever mon Brahmapada ? " Duryodhana abandonna tous ses armes et apporta une grande quantité de tissu pour en faire un oreiller. Il dit à Duryodhana : « Ce n'est pas un coussin que je cherche pour ma tête. " Il demanda alors à Arjuna de lui porter secours. Ce dernier tira des flèches de son Gandiva, perça larrière de sa tête et releva son Brahmapada. Bhishma dormit alors tranquille sur les flèches. (Pratham Pushpa 4.4.62)