Comment les scientifiques spirituels acquièrent à volonté
la connaissance des autres planètes

(suite de l'extrait d'un discours sous transe yoguique de
Brahmachari Krishna Datt, réincarnation du Sringi Rishi, le 19 août 1962)

(Discours de Maharishi Lomash)

Lorsque les courants mentaux sont fixés dans le coeur intérieur et que tous les sentiments de l'intellect sont concentrés, le coeur intérieur fonctionne comme un véhicule dans lequel le mental prend sa demeure et s'élève du corps et erre dans les régions éthérées et les sphères célestes. La question est maintenant : comment un Yogi les connaît-il toutes ? Lorsque se forme une combinaison des cinq pranas (souffles vitaux), c'est à dire le prana, l'apana, le samana, le vyana et l'udana (1) ) l'âme commence graduellement à quitter ses relations terrestres, entre en Muladhara (c'est à dire le centre mystique au-dessus de l'anus) (2) et, s'élevant, atteint le centre de l'ombilic. A ce stade, l'âme doit faire face à un fort courant de plusieurs souffles vitaux. Mais le Yogi, par un grand effort, concentre ses sentiments intellectuels et son âme continue avec les souffles vitaux et atteint le Centre de l'ombilic. Apparaît alors un sorte de phénomène visanga (dysharmonieux), et l'âme apprend qu'elle va avoir à faire face à des courants plus forts de souffles vitaux, mais le Yogi subit tous ces dangers, traverse le centre de l'ombilic et, s'élevant, atteint le centre du Coeur. A ce stade l'âme, avec les souffles vitaux et les éléments primaires se transforme en une forme très lumineuse et très subtile. Après cela, lorsque l'âme entre dans le centre gharana (centre nasal), le Yogi sent qu'il a atteint un endroit où la Lune diffuse son lustre et plus loin ressent qu'il se promène entre la Lune et le Soleil. Puis l'âme atteint Triveni où il apparaît que la Terre, le Soleil et la Lune vont se joindre.

En allant encore plus loin, lorsque l'âme entre dans le Brahmarandhra (2) (l'ouverture au sommet de la tête) alors tous les réalisations rencontrées perdent leur signification et l'âme entre en contact avec une forte lumière et plonge dans cet océan de lumière. Elle atteint la connaissance de la grande création de Dieu. Lorsque l'âme est à Muladhara, elle a six pétales, lorsqu'elle s'élève à l'ombilic elle se développe en douze pétales et lorsqu'elle arrive au coeur elle forme vint-quatre pétales. En fin de compte lorsqu'elle atteint Brahmarandhra les pétales deviennent très nombreux.

De plus, lorsque la Kundalini (une énergie mystique dormante située dans le Muladhara enroulée comme un serpent) s'éveille dans le Muladhara, alors l'âme s'élève dans une forme plus subtile par la colonne vertébrale et après avoir passé par nombre d'autres centres mystiques devient tout à fait sans tâche et capable de percevoir l'être suprême. (3)

Lorsqu'un Yogi acquiert la connaissance susmentionnée, il apprend la possibilité de laisser son âme quitter le corps grossier à volonté et errer dans les planètes désirées.

Le monde aujourd'hui va très vite vers le progrès matériel. L'homme va sur la Lune. Divers types d'avions sont construits. Tout ceci est bon. Mais ce qui doit nous concerner est qu'il n'y a aucune paix dans le monde. C'était notre privilège que notre culture a toujours répandu la paix dans le monde, mais il nous faut regretter le fait que nous recherchons aujourd'hui la direction de la culture d'autres nations et que nous essayons de suivre leurs pas. La raison est que notre conscience est devenue si faible que nous avons peur d'adopter notre propre culture et le résultat est qu'elle s'affaiblit. Nous ignorons aujourd'hui notre propre culture et donnons la préférence à celles des autres, pensant que nous pouvons de cette manière être capable de produire de grands scientifiques. Mais nous oublions d'où est apparue la science moderne, où est sa source ! Cette source repose cachée dans les Vedas, dans les Upanishads et dans les enseignements des anciens Maharshis. Hélas, aucun effort n'est fait pour faire revivre cette connaissance !