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C'était en 1995 et le Yogi Ramsuratkumar Ashram était en construction. "Arul", le réfectoire actuel, était terminé et Bhagavan commençait à donner le darshan dans cette pièce. Il arrivait ponctuellement à 10 h du matin, accompagné des quatre soeurs de Sudama. Deux d'entre elles s'asseyaient avec lui sur l'estrade tandis que les deux autres s'asseyaient près de lui sur le sol, toutes prêtes à suivre ses ordres. Il était si ponctuel que les visiteurs disaient qu'ils pourraient régler leur montre avec son arrivée. Un grand nombre de dévots s'assemblaient dans la pièce, tous assis en faisant face à Bhagavan. Il était difficile pour un dévot d'avoir accès à lui ou de lui parler en raison d'une diversité de circonstances. Un vieil homme est arrivé un jour avec une épaisse guirlande faite de thumbai pu. (Ce sont de minuscules fleurs blanches qui ne mesurent pas plus de 2 ou 3 mm). D'un blanc pur, fleurissant en charmantes grappes sur une plante minuscule, il est difficile de recueillir ces fleurs minuscules - à partir de 20 plantes peut-être pouvez-vous en recueillir une poignée. En avoir tant rassemblé et les avoir montées en une guirlande de thumbaï d'environ 90 cm de long était quelque chose de fantastique. Le vieil homme voulait seulement mettre la guirlande à Bhagavan, avec tout son amour, mais on ne lui a pas permis. On lui a cependant permis d'aller s'asseoir dans la pièce, d'où il regardait Bhagavan, et il versait des larmes. Il avait imploré le gardien de la porte : il ne ferait rien d'autre que de mettre la guirlande à Bhagavan et il ne se permettrait aucune parole; mais le portier n'a pas cédé. Il s'est donc assis là, incarnation de la tristesse, tenant la guirlande de blanc pur qu'il avait mis des heures à enfiler. Mais que faire si son destin était de ne pas pouvoir mettre de guirlande à Bhagavan; les larmes venaient pourtant. Bhagavan, qui observait l'assemblée, se leva de l'estrade et descendit marcher parmi les dévots. Les dévots étaient tranquillement assis sans causer de trouble. Quand il arriva près du vieil homme qui avait la guirlande sur ses genoux, il fit une pause en le regardant, un doigt à la bouche. Le vieil homme, inconscient de Son auguste présence, continuait ses tristes réflexions. Un voisin tenta d'attirer son attention mais Bhagavan lui fit signe de ne pas le déranger. Soudain, Bhagavan s'assit près du vieil homme qui, surpris, se retourna et devint muet de surprise et sous le choc tandis que ses yeux continuaient à verser des larmes, maintenant de joie et d'adoration. Bhagavan lui fit signe de lui mettre la guirlande autour du cou et ainsi fut-il fait. Que se passerait-il si un millier d'administrateurs ou de portiers refusaient la permission de mettre une guirlande à son Bien-aimé ? Le Bien-aimé était là, sachant exactement quelle était la situation et prêt à remédier à la faute ! Le Seigneur omniscient avait décidé de S'offrir Lui-même pour recevoir la guirlande, même s'il n'avait pas été permis au dévot de mettre la guirlande ! La foule a été profondément émue
de cette action de Grâce et Bhagavan est entré dans
leurs coeurs par l'amour et la compassion qu'il a montrées. (in Saranagatam, Mars. 2017) |
The year was 1995 and the Yogi Ramsuratkumar Ashram was under construction. "Arul" the present dining hall was completed and Bhagavan started giving darshan in this hall. He used to come promptly at 10 A.M. accompanied by the four Sudama sisters. Two of them would sit on the platform with him, while two others would sit near him on the floor, all ready to do his bidding. He was so punctual that visitors would say that they could set their watches by his arrival. A large number of devotees used to assemble in the hall, all sitting facing Bhagavan. It was difficult for a devotee to have access to him or speak to him owing to a variety of circumstances. One day an old man came with a one inch thick garland made of thumbai poo. (These are tiny white flowers not more than 2 or 3 mm in length). Pure white, flowering in charming clusters on tiny plants it is difficult to gather those tiny flowers - from 20 plants may be you can gather a handful. To have collected so many and strung them into a one inch about three feet long thumbai garland? It is mind boggling. The old man wanted only to garland Bhagavan with his labour of love but he was refused permission. However he was allowed to go and sit inside the hall where he silently looked at Bhagavan and shed tears. He had pleaded with the doorman that he would do nothing except garland Bhagavan and would not indulge in any talk, but the doorman was adamant. So he sat there, a picture of dejection, holding the pure white garland, stringing which had taken hours. But what to do, if it was his fate, he could not garland Bhagavan; still the tears came. Bhagavan who was observing the gathering for a while got up from the dais and came down to walk amongst the devotees. The devotees sat quietly causing no disturbance. When he came near the old man with the garland on his lap, he paused looking at him with one finger raised to his mouth. The old man unaware of His august presence, continued his gloomy reflections. A neighbour attempted in draw his attention but Bhagavan made a sign that he should not disturb. Suddenly Bhagavan sat down next to the old man, who, startled turned around and became speechless with amazement and shock while his eyes continued to stream tears- now of joy and adoration. Bhagavan made a sign that he should put to garland on his neck and so it was done. What if a thousand managers and doormen refused permission to garland his Beloved? The Beloved was here, knowing exactly what the situation was and ready to remedy the lapse! The omniscient Lord had decided to offer Himself to be garlanded, even if the devotee was not permitted to do the garlanding! The entire crowd was deeply moved at this act of Grace and
Bhagavan entered their heartsby the love and compassion that
he showed. (in Saranagataam, March. 2017) |