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Je ne suis pas une personne cultivée et je ne suis pas non plus un auteur qui sait manier les mots. Je souhaite écrire sur les lilas de Bhagavan Yogi Ramsuratkumar parce qu'Il m'a Lui-même inspiré pour partager avec les dévots les lilas des mahatmas dont j'ai été le témoin et que j'ai comprises. Il va intentionnellement rencontrer des gens sur lesquels il fait pleuvoir Sa bénédiction. Il chasse d'autres personnes avec colère. Ce n'est pas de la vraie colère. La personne est amenée à réfléchir de telle sorte qu'elle change sa manière de vivre qui est répréhensible et qu'elle devienne quelqu'un de bon. J'ai entendu parler de ces transformations. J'ai eu la grande chance d'être avec Lui pendant plusieurs jours au cours de plusieurs années. Je vais maintenant raconter une des lilas dont j'ai été le témoin. Ma femme Jayalakshmi et moi avons eu un matin le darshan et étions assis en face de Yogiji. Il n'y avait personne d'autre. Bhagavan vit un homme d'environ 50 ans qui passait et il l'appela par son nom. Il salua le pas de la porte, entra et tomba aux pieds de Bhagavan. Bhagavan lui demanda : "Mâri, qu'est-ce que c'était que tout ce bruit devant la tour du temple, qu'est-il arrivé ?" Comme s'Il n'était pas conscient de ce qui était arrivé. Il y avait une grande distance entre la grille de la tour du temple et la demeure de Bhagavan. Il savait que quelque chose était arrivée mais pas ce qui était arrivé Lui qui est omniprésent est conscient et il est présent dans tous les curs, il est connu de ceux qui sont conscients. Il menait cela à notre profit. Mâri s'assit à la place que lui indiqua Bhagavan et la conversation commença. - Mâri dit : "Oh, ça ! J'ai l'habitude de m'incliner à la porte de ce temple avant d'entrer dans le temple d'Arunachaleshvar. Ce matin, je suis aussi sorti du temple après avoir eu le darshan. Je n'avais que 60 paisas avec moi. J'avais l'intention de les distribuer à 6 sadhus et j'ai donné 10 paisas à un sadhu à l'entrée du temple. Le sadhu s'est mis en colère et m'a dit : "Tu as fait un grand don ! Reprends ton argent ! Sais-tu quel est le prix d'une tasse de thé ?" et il a jeté la pièce de 10 paisas. Je lui ai expliqué mon incapacité et lui ai dit que je donnais ce que je pouvais. J'aime donner beaucoup en aumônes. Je suis employé dans une boutique de textile avec un salaire de 400 Rs par mois. Etant célibataire, je prépare ma nourriture et je peux économiser 20 roupies par mois pour les aumônes. Etant à la fin du mois il ne restait que 60 paisas du montant que j'avais mis de côté pour les aumônes. Quand j'ai essayé de les distribuer, le sadhu s'est mis en colère." - Swamiji : Est-ce cela ? Mâri, es-tu en si grande difficulté ! Sans le savoir ce mendiant t'a rendu visite et a partagé ta nourriture. J'ai fait une erreur. - Mâri : S'il vous plaît, Swami, ne dites pas cela, j'étais si heureux que Swami sois venu. J'ai dit que j'irai dans un restaurant chercher des puris et des dosas mais vous m'en avez empêché. En montrant le gruau qui était dans un pot vous m'avez demandé de vous le servir. Mon corps se rapetissait de honte de vous voir prendre cela et je maudissais mon incapacité à vous donner une meilleure nourriture. Mais je me sentais aussi très heureux de pouvoir manger votre surplus qui me donnerait bon cur. Ces paroles me firent réfléchir. Mâri avait mangé le gruau laissé par Bhagavan comme si c'était du nectar. Qui peut obtenir de tels restes sacrés ? Mâri était une personne humble qui avait un très petit salaire. Quand il a donné dix roupies en aumônes, le sadhu a rejeté la pièce de façon insultante. Mâri ne s'est pas mis en colère avec le sadhu mais lui a expliqué son incapacité. Il n'avait ce grand cur que parce qu'il avait pris le Prasad de Bhagavan. Quand Sri Krishna était l'envoyé des Pandavas, il n'a pas accepté l'invitation de Duryodhan mais il est allé chez Vidura. Krishna a mangé de grand cur les peaux de banane pelées par Vidura qui tendait les peaux au lieu du fruit du fait qu'il se trouvait dans un état d'heureuse confusion à la visite de Sri Krishna. Cette scène jaillit devant mes yeux. "Bhagavan, vous êtes Sri Krishna, et Mâri est Vidura." "Hélas, je vous ai donné les peaux", s'est lamenté Vidura. "Je n'ai pu vous donner que du gruau" se lamente Mâri. Bhakti est toujours présente. La véritable dévotion élève la personne. Mâri avait une grande dévotion. L'épisode de grâce qui suivit commença. Yogi parla d'un autre sujet. - Swamiji : Aujourd'hui tu dois te rendre au tribunal. - Mâri : Oui, je ne vous l'ai pas encore dit, maintenant je vais vous le dire. Il n'est besoin pour personne de dire ce qui est évident. Ceux qui ont trouvé une place dans le cur de Yogi Ram seront guidés par Lui. Ce drame n'est là que pour le montrer. Je comprenais. Mâri continua. - Mâri : Il y avait quelqu'un de douteux à la porte à côté et je ne l'ai alors pas compris. La compréhension n'est venue qu'après l'expérience. "Il avait deux filles. L'aînée qui avait 25 ans devait se marier mais il n'y avait pas assez d'argent. "Il dit : 'S'il vous plaît, veillez sur elle comme sur votre propre fille et aidez-moi pour l'argent." Je n'ai pas pu comprendre la tromperie. J'ai cru en ses paroles et je lui ai donné 5.000 roupies sans rien d'écrit. La fille est maintenant mariée et elle est aussi devenue mère de deux enfants. "La maison où je vis avait besoin de réparations et j'ai donc demandé le remboursement de l'argent pour me permettre de réparer la maison. Il a dit : "Vous êtes quelqu'un de méprisable, vous reprenez l'argent quand vous l'avez donné." J'ai eu recours aux voisins pour négocier et il m'a finalement donné une reconnaissance pour la somme. La reconnaissance n'est valide, à ce qu'il semble, que pendant trois ans. J'ai déposé plainte au Tribunal du Munsif avant l'expiration des trois ans, et cela fait maintenant trois ans que j'ai déposé la plainte ! L'avocat a dit que la décision devait être rendue aujourd'hui. J'avais oublié ! Swami me l'a rappelé !" - Swami : Mâri, ton argent viendra te chercher. Ne te fais pas de souci. Ce Munsif est connu pour son intégrité et sa générosité. Il va rendre une bonne décision. Yogi avait rendu cette décision ! Il avait aussi donné son appréciation du Munsif qui est de rendre une bonne sentence en faveur de Mâri ! Il déclare son intégrité ! Plus tard le Munsif a été élevé au poste de Juge de district. J'ai eu l'occasion de rencontrer Mâri en 1994. Il nous
a informé que le Munsif avait passé un ordre selon
lequel le montant principal qui avait été prêté,
les intérêts, les frais de tribunal, toutes ces
sommes devaient être payées à Mâri.
L'emprunteur récalcitrant a immédiatement payé
les sommes et s'est excusé aussi auprès de Mâri
pour son intransigeance. Nous nous sommes sentis heureux. Nous
nous abandonnons aux pieds de Sri Rama qui est apparu comme le
Yogi. |
I am not a learned person neither am I author who is clever with words. I wish to write on the lilas of Bhagavan Yogi Ramsuratkumar since He has Himself inspired me to share with devotees the lilas of Mahatmas which have been witnessed and understood by me. He deliberately goes to meet some people on whom He showers His blessing. He angrily drives away some persons. It is not real anger. The person is induced to reflect so that he changes his objectionable way of life and turn into a good person. I have heard about these transformations. I have the good fortune of being with Him for several days over several years. One of the lilas I witnessed is now narrated. My wife Jayalakshmi and I had darshan and were seated in front of Yogiji. Bhagavan saw a man of about 50 years passing by and called him by name. He saluted the doorstep, entered, and fell at Bhagavan's feet. Bhagavan asked him, "What, Maari, there was a lot of noise in front of the temple tower, what happened?" As though He was unaware of what had happened. There is quite a distance between the temple tower gate and Bhagavan's abode. He knew something had happened but not what had happened He who is omnipresent is aware, and is present in all hearts, is known to those who are aware. He was conducting this for our benefit. Maari sat in the place indicated by Bhagavan and the conversation started. Maari said, "Oh that! I used to bow at the door of this temple first before going to the Arunachaleshvar temple. This morning also I came out of the temple after darshan. I had only 60 paise with me. I intended distributing it among 6 sadhus and gave ten paise to a sadhu at the entrance to the temple. The sadhu was angry and said, "you have given a big charity! Take away your money! Do you know the price of a cup of tea?" and threw away the ten paise coin. "I explained my inability to him and said that I gave what I could. I love to give away a lot in charity. I am employed in a textile shop at the salary of Res. 400/- per month. There is an apology of a house to live in. Being single I prepare my own food and am able to save Rs 20/- per month for charity. Being the end of the month there was only sixty paise left out of the amount saved for charity. When I attempted to distribute it, the sadhu became angry. - Swamiji : Is that so? Maari are you in such great difficulty! Without knowing it this beggar visited your house and shared your food. I have committed a mistake. - Maari : Please don't say that Swami, I was so happy that Swamy had come. I said I would go to a restaurant and get some pooris and dosas but you prevented me. Indicating the gruel in the pot you asked me to serve that. My body shrank in shame as you took that and I cursed my inability to provide better fare. But I also felt very happy that I would be able to eat your leftover, which would give me a good heart. These words made me reflect. Maari ate the gruel left by Bhagavan as nectar. Who can get such (sacred) leftover? Maari was a humble person getting very little salary. When he gave ten paise as charity the sadhu insultingly threw away the coin. Maari did not get angry with the sadhu but explained his inability to him. He was endowed with this large heart only because he had taken the Prasad of Bhagavan. When Sri Krishna was the envoy of the Paandavas, he did not accept the invitation of Duryodhan but went to the home of Vidura. Krishna happily ate the skins of the bananas peeled by Vidura who handed over the skins instead of the fruit since he was in a state of happy confusion at Sri Krishna's visit. This scene leapt before my eyes. "Bhagavan, you are Sri Krishna, and Maari is Vidura." "Alas! I have given you the skins", lamented Vidura. "I have been able to give you only gruel", laments Maari. Bhakti is always present. True devotion will elevate a person. Maari had great devotion. The next episode of grace began. Yogi started a new topic. - Swami : "Today, you have to go to court." - Maari : Yes. I have not told you so far, now I shall tell you. It is not necessary for anyone to tell the obvious. Those who have found a pace in the heart of Bhagavan will be guided by Him. This drama is only to demonstrate this. I understood. Maari continued. - Maari : There was an unreliable person next door I did not understand then. The understanding came only after going through the experience. "He has two daughters. The elder aged 25 was to be married but there was shortage of funds. "Please look upon her as your own daughter and help me with money" he said. The deceit could not be understood by me. I trusted his words and gave him Rs. 5000/- without anything in writing. Now the daughter married and has also become the other of two children. "The house I live in needed repairs and so I asked for the return of the money to enable me to repair the house. He said, "you are a mean person, you take the money when it is given." I took the help of neighbours to mediate and finally got him to give me a pronote for the sum. The pronote is valid only for three years it seems. I filed a suit in the Munsif Court before the three years expired, and now it is three years since I filed the suit! The advocate said that the decision will be given today. I had forgotten. Swami reminded me!" - Swami : Maari, your money will come seeking you. Do not worry. This Munsif is known to have integrity and generosity. He will give a good decision. Yogii has given this decision! Appreciation also for the Munsif who is to give the good ruling in favour of Maari! He announces his integrity! The Munsif later on got his elevation as district Judge. I had the opportunity to meet Mari in the year 1994. He informed us that the Munsif had passed an order that the principal amount lent, the interest, the Court expenses, all these amounts should be paid to Maari. The recalcitrant borrower paid the sums immediately and also apologized to Maari for his intransigence. We felt happy. We surrender at the feet of Sri Rama, who has appeared as the Yogi.
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