Soif, Charme, Félicité

Justice T.S. ARUNACHALAM

 


La soif a toujours été mienne, depuis que le Guru en a voulu ainsi. Le Charme : çà a toujours été Yogi Ramsuratkumar, appelez-Le par n'importe quel nom que vous voulez : Mendiant, Sale Pécheur, Fou, Dieu-enfant. Le regarder, c'est le CHARME, vous ne pouvez pas éloigner vos yeux de LUI, à moins qu'Il le veuille; Ses puissants yeux perçants vous font involontairement vous courber du fait de leur force extraordinaire. Oui, le CHARME, regardez n'importe quelle photo de LUI, ne sombrez-vous pas dans un tressaillement incommensurable, avec la riche vision qu'est pour vos yeux ce "PAUVRE MENDIANT". Pas même deux photos ont des brins de similitude - j'ai du voir et m'être plongé dans plusieurs centaines de photos de Lui, même le meilleur acteur ne peut pas dépeindre une telle multitude d'expressions que le Maître des Maîtres, le créateur de tout et de tous peut seul produire et par elles nous fasciner. Que vous Le regardiez, , dans son corps physique, au travers d'un dessin ou d'une photo, ou que nous ne Le regardiez pas du tout, vous êtes quand même CHARME par la seule pensée de Lui,et le mental, cette fois vous devez méditer sur ce mental, car il essaye effectivement, sans tenir compte des résultats, de projeter les vagues de pensées de l'entité Rupa-Arupa, qui pénètre tout, ce Père, qui seul existe, rien d'autre, personne d'autre. Père et Fils unis : le Père Universel RAMSURATKUMAR SEUL pénètre tout, ici, là, partout.

La FELICITE est ce que Lui seul peut donner ou après les deux premiers stades ou à n'importe quand sans aucune limite, car il est l' "AUTEUR, L'ACTION, et l'AGI."

Après mon premier darshan en 1989, bien que Bhagavan fut devenu important, je ne ressentais pour lui ni fascination ni aversion. Ce fut Lui qui brisa la barrière et qui m'offrit, par l'intermédiaire d'amis, de présider une réunion à Chennai dont le sujet était "Sources Divines du Développement Humain". Quand je dis à ces amis-là que je n'avais aucune idée de ce Swami, ou que je n'avais aucun détail sur lui sur lequel parler, ils m'offrirent de m'aider et il ajoutèrent que c'était une faveur que d'être choisi par un Saint d'un ordre très élevé, pour présider une réunion importante dans la métropole. Bien que ces mots fussent très attrayants, ils n'eurent pas d'impact particulier. J'acceptais cependant car je ne ressentis pas d'aversion.

Cette journée à Chennai fut un tournant; puis-le dire, la première étreinte de vague de pensée qui me fit tourner dans la direction de Tiruvannamalai. Alors que mon frère, le Dr.T.S.Ramanathan et moi-même étions assis dans l'assistance, avant que je sois appeler pour monter sur l'estrade, nous avons tous les deux remarqué une grande image de ce Swami qui tenait une noix de coco, un éventail en palmyre et un bâton, avec la colline Arunachala en arrière-plan. Alors que je regardais le portait, je pus ressentir que la personne dans l'image devenait vivante, tout son corps bougeait, si animé physiquement que je fus immédiatement stupéfié et effrayé. Mon frère me donna spontanément un coup de coude pour me raconter la même "expérience vivante". Je parlai ainsi que beaucoup d'autres. La soif commençait, cette personne dans la photo avait quelque chose de spécial, positif ou négatif, mais on devait le rencontrer vite, pour étancher ce désir ardent. Cette rencontre eut lieu deux jours plus tard, quand mon frère et moi furent seuls enfermés dans la maison de Sannadhi Street avec le Swami.

Swami reçut de nous tous les détails sur la rencontre de Chennai. Eloigner la pensée qui m'avait agrippée après mon premier darshan : ce Swami était il un vrai ou un faux - il apparaissait vrai de par son rayonnement extraordinaire et ses yeux puissants mais mais une idée contraire apparut du fait qu'Il ne ressemblait pas à un saint comme on se l'imagine et à cause de sa liberté insouciante de fumer cigarette sur cigarette. Swami , qui avait évidemment lu en mon esprit s'exclama : "De même qu'un Guru a le droit de le tester avant d'accepter un disciple, un disciple a aussi la liberté de tester complètement un Guru avant de l'accepter. Le résultat fut un bonheur de surprise car la tâche dans mon esprit était partie. Je ne rêvais même pas à l'époque d'un Guru, encore moins d'une relation Guru-Sishya, mais selon le proverbe selon lequel "Les événements à venir projettent d'abord leurs ombres", Swami posa la fondation pour m'annexer, peut à peu, morceau par morceau à Son Royaume Spirituel. Beaucoup de cas se préparaient car c'est ainsi qu'Il l'ordonnait et Il fit apparaître chacun d'entre eux à dessein pour me parler périodiquement pendant des heures et m'éloigner doucement de la vie mondaine et mettre en mon esprit le besoin de participer au travail de Père avec amour et dédicace. Comment et quand Il rendait cela possible, je vais essayer d'écrire sur ces inoubliables expériences qui me restent collées en mémoire et qu'Il a rendu à jamais actuelles. La Sparisa diksha (Bénédiction par le toucher) fut prédominant et continu, pratiquement jusqu'à ce que Swami soit hospitalisé et après dans une moindre mesure, une durée moins grande et une plus faible continuation, - mais plus efficacement car dans ces occasions j'ai pu prendre conscience de coups d'énergie.

L'intérêt qu'avait Swami pour moi - cela doit être vrai pour n'importe quel dévot - était exceptionnel ainsi que j'en prends conscience aujourd'hui et que je ne le réalisais pas alors. Des pluies lourdes et torrentielles cinglaient le Tamilnadu il y a des années et les routes étaient si trempées que le voyage en voiture de Chennai à Tiruvannamalai était impossible. Mon ardent désir d'avoir le darshan de Swami était alors si intense que la satiété ne pouvais arriver qu'après L'avoir rencontré. Mes efforts pour faire diminuer mon désir échouèrent. Au contraire le désir se multipliait en sautant et en bondissant. A la fin je voyageai en bus, accompagné par Sri Sakthivel. Les pluies ne faiblirent pas de tout le voyage et c'était comme si nous faisions une promenade en bateau au lieu d'un voyage en voiture. Nous sommes arrivés un peu tard à destination mais non trop tard pour le darshan de Swami à l'Ashram. Comme d'habitude, Swami me fit asseoir près de Lui , Sa main prenant la mienne ou placée sur mon genou. Quand Il décidait de fumer Il me prenait la main avec un sourire contagieux et la gardait sur son genou. Chaque partie de mon corps, la tête, le coup, le front, les épaules, le dos, la poitrine, l'abdomen, les mains, les jambes et les pieds avec les doigts ont reçu le toucher bienfaisant et gracieux du Maître, entièrement pour mon bien. Soudain, Swami me demanda : "Comment êtes-vous venu ?". Je dis par bus. Je pus voir sa colère et avant que quoi que ce soit puisse sortir de mes lèvres, c'est presque en criant qu'Il dit : "Père ne veut pas que le juge Arunachalam voyage par bus." Je répondis : "Bhagavan, je suis désolé, je ne commettrai plus cette bévue." Sa colère décroissante tira la question suivante : "Quand vous allez partir demain, comment allez-vous faire ?" Je répondit : "Comme Swami le veut. Je suis sur que je ne prendrai pas le bus?" Avant de pouvoir terminer, la question suivante éclata : "Avec quelle voiture allez-vous voyager ?" Embarrassé d'avoir dérangé Swami à cause de mon indiscrétion je Lui dis : "Des amis viennent régulièrement tous les dimanches pour votre darshan. Si vous le permettez, je voyagerai avec eux." Ce fut un point final sur ce sujet ce jour-là.

Le lendemain matin, ces amis n'arrivèrent pas comme d'habitude à 10h 30. Swami me demandai périodiquement "s'ils étaient arrivés" et ma réponse était à chaque fois négative.à Je rayonnai quand ils sont arrivés à 11h 15 et j'en informai vite Bhagavan dont j'étais comme d'habitude le voisin. Le Swami visiblement heureux demanda à ces amis de venir près de Lui et il nous parla de manière générale : "Depuis de temps vous connaissez-vous ?". La réponse, presque en même temps, fut que nous nous étions connus par hasard des mois auparavant et que nous nous étions récemment rapprochés du fait qu'ils nous avaient aidé à préparer et à peindre deux tableaux pour l'Ashram. Bhagavan s'exclama : "Ah bon ! " et leur demanda s'ils avaient de la place pour me prendre dans leur voiture. Quand ils dirent "oui", Il les confronta à d'autres interrogations du genre : "Comment avez-vous pu voyager en voiture depuis Madras; combien la voiture a-t-elle de places assises, avez-vous des sièges confortables pour le Juge Arunachalam, etc. Satisfait de leurs réponses, Il leur dit avec autorité qu'ils "devaient d'abord me faire descendre chez moi et qu'ils n,e pouvaient pas descendre en premier et me faire ensuite conduire par le chauffeur." Ils acceptèrent de bon coeur et le SWAMI PROTECTEUR, de sa manière inimitable me fit atterrir à Madras de la manière qu'Il voulait. Il y a une raison à chaque action de Bhagavan que nous pouvons quelquefois comprendre bien après ou alors ne jamais comprendre du tout. POURQUOI devrions-nous comprendre puisque c'est Lui qui donne la Soif, le Charme et la Félicité.Chaque moment que j'ai passé avec lui, je fus dans la FELICITE.

Il y a de tels exemples par vingtaines. Il a cependant spontanément accordé quelques très RARES FAVEURS, après me les avoir fait demander. Voyons si nous pourrons un jour les partager.


Pranams aux pieds de Lotus de Bhagavan.