La préparation à la rencontre du guru semble commencer bien avant l'événement lui-même dans le cas de certains dévots. Souvent, leur scepticisme, en particulier leur répugnance à adorer un être humain en tant que Dieu, retarde la réunion. L'homme est dans l'ensemble un être rationnel. Cela peut lui prendre du temps pour se rendre compte que la raison n'est pas un outil de perception totalement fiable. Au fur et à mesure qu'il progresse spirituellement, il apprend à compter de plus en plus sur l'intuition, sa foi devient plus profonde, il est de plus en plus exposé à la grâce du Guru et il commence à sentir que Guru est bien plus qu'un être humain. La première réunion providentielle marque le début de sa subtile transformation spirituelle. Il commence alors à regretter ses réticences et ses doutes initiaux.

Le professeur Kanagavel Rajan était professeur de zoologie et il avait pris sa retraite comme directeur d'un Collège à Aruppukottai. Il croyait en Dieu mais pas dans les hoes-dieux, alors que sa sœur aînée Rajeshvari traitait son guru, Bhagavan Yogi Ramsuratkumar, comme un dieu. Sa profonde dévotion envers le grand Maître l'a obligée à quitter son foyer et à vivre à l'ashram de Bhagavan, depuis qu'il est devenu fonctionnel. Elle est toujours là, au service de son guru, environ dix-huit ans après son Mahasamadhi. Avant de rejoindre l'Ashram, elle avait l'habitude de rendre fréquemment visite à Yogiji. En maintes occasions, après son retour de telles visites, elle conseillait à son frère de rendre visite au Guru. Mais Kanagavel Rajan avait l'habitude de se moquer d'elle pour était assez crédule pour adorer de faux gourous. Contrairement à lui, son épouse Lalitha développait progressivement une foi en écoutant la narration de Rajeshvari de ses expériences fascinantes avec Bhagavan.

En 1984, le professeur fut confronté à des problèmes familiaux ainsi qu'au Collège où il travaillait. En tant que personne ayant amplement bénéficié de Sa grâce, Rajeshvari tenta de nouveau de convaincre son frère de rencontrer Bhagavan Yogi Ramsuratkumar pour qu'il soit soulagé. Mais Kanagavel se moqua de l'idée, affirmant qu'il était aidé par Muruga de Tiruchendur et que cela suffisait. Comme d'habitude, il se moqua de sa sœur pour adorer des hommes saints douteux.

Les mois passèrent. En 1985, il arriva que le neveu du Dr Rajan (le fils d'une autre soeur) vînt lui rendre visite ainsi qu'à sa famille. Il travaillait à Sivakasi pour l'entreprise Agsar de Rajamanicka Nadar, un fidèle dévot de Bhagavan Yogi Ramsuratkumar. Au cours des bavardages familiaux, il menationna que Sri Rajamaicka Nadar et son épouse Damayanthi Ammal disaient souvent que c'était très bénéfique d'avoir la photo de Yogi Ramsuratkumar chez soi. Dans ce contexte, il suggéra ensuite à son oncle l'idée qu'il pourrait lui aussi avoir chez lui une photo de Yogi Ramsuratkumar et en tirer profit. Comme prévu, le Dr. Kanagavel répliqua qu'aucune autre photo n'était nécessaire chez lui, car celle du Seigneur Muruga y était déjà. Mais, alors que le neveu s'en allait, le professeur lui dit de demander à Damayanthi Ammal une photo du swami, comme s'il était mystérieusement poussé par quelqu'un de l'intérieur. Le neveu a réitéré que si la vieille dame l'obligeait, elle insisterait pour qu'elle aille le recevoir en personne. Ensuite, le Dr Rajan a mis fin à la discussion, affirmant avec assez de faiblesse qu'il pouvait simplement essayer, et que si le swami venait chez lui, il le ferait certainement. Le neveu répondit que si la vieille dame voulait lui rendre service, elle insisterait pour qu'il y aille lui-même et la reçoive en personne. Alors le Dr Rajan mit fin à la discussion, affirmant avec assez de faiblesse qu'il pourrait juste essayer, et que si le swami venait chez lui, il le ferait certainement.

Quelques jours plus tard, le neveu rendit une autre visite, cette fois avec une surprise pour eux. Il portait sur lui une photo de Yogi Ramsuratkumar ! La remettant à son oncle, il dit qu'il se demandait comment Damayanthi Ammal avait changé d'avis et lui avait envoyé la photo. Il semble que lorsqu'il avait exprimé le souhait de son oncle pour la photo, Damayanthi Ammal ait demandé si son oncle la traiterait avec respect et dévotion. Il avait répondu que son oncle ne croyait pas en Yogiji mais qu'il était un ardent dévot du Seigneur Muruga. Pourtant, à sa grande surprise, alors qu'il partait pour Aruppukottai, Damayanthi Ammal entra dans son sanctuaire et en sortit avec la photo de Yogi Ramsuratkumar et lui dit qu'elle était pour son oncle. Le changement d'attitude constaté à Damayanthi Ammal était autant un miracle que la façon dont le Dr. Kanagavel Rajan avait changé d'avis demandé la photo.

Le Dr Rajan demanda à son neveu de bien encadrer la photo et de la suspendre dans l'entrée de sa maison. Cela se fit le jour de Pongal en 1986. La mystérieuse transformation du Dr Kanagavel Rajan venait juste de commencer. En février, environ un mois plus tard, il assistait au mariage d'une de ses nièces. Alors que la cérémonie de mariage se déroulait à l'intérieur du temple local de Shiva, il était en train de regarder tout le déroulement de ce qui se passait près de l'idole de Nandi. Tout à coup, quelque chose à l'intérieur de lui le poussa à appeler sa femme, Lalitha, de là où il était dans la foule. Lalitha n'arrivait pas à le croire quand son mari sceptique lui suggéra d'aller rendre visite le lendemain à son guru Yogi Ramsuratkumar. Sa joie ne connut pas de limites. Excitée, elle couru vers sa belle-soeur, Rajeshvari, et lui révéla la décision inattendue de son mari. Les deux réussirent immédiatement à obtenir deux billets de bus pour Tiruvannamalai. La rapidité avec laquelle elles agirent surprit, voire agaça légèrement le Dr. Rajan.

Il était 4h15 du matin le lendemain lorsque Kanagavel Rajan et sa femme descendirent du bus à l'arrêt de Car Street à Tiruvannamalai. Comme par hasard, c'était leur anniversaire de mariage. Dans son empressement à voir le swami, le Dr Rajan ne pouvait pas attendre jusqu'au lever du jour. Après enquête, il découvrit le lieu de résidence de Swami et frappa doucement à trois reprises à la porte, conformément aux instructions de Rajeshvari. Il essaya encore, mais il n'y eut pas de réponse. Il se dit alors que Lalitha pourrait essayer du fait qu'elle avait foi en le swami. À peine avait-elle frappé à la porte extérieure que la porte intérieure en bois de la maison de Yogiji s'ouvrit. Une silhouette robuste au visage rayonnant et barbu en émergea. Son visage avait la couleur vive d'une rose en pleine floraison et il semblait y avoir un halo à derrière lui. La rationalité du Dr Rajan fut reléguée au second plan à la vue de cette personne étrange avec une lueur autour de lui. Swami s'approcha de la grille extérieure et leur demanda qui ils étaient, d'où ils venaient et ce qu'ils voulaient. Ébloui, le Dr Rajan marmonna la réponse à ces questions. Quand il a dit qu'ils étaient là pour Son Darshan, Swami leur dit que ce n'était pas l'heure du Darshan et il leur donna rendez-vous à 7 heures. Alors que Swami rentrait, le Dr Rajan se sentit déçu de ne pas voir le visage de Swami dans la pénombre, ni d'être béni par lui. Comme si Swami pouvait sentir leurs pensées, quand il arriva à la porte en bois, il se retourna et les bénit en levant les deux mains. Ce geste de Bhagavan non seulement rendit le Dr Rajan heureux, mais il donna également donné un coup de fouet à sa foi grandissante.

Ils se rendirent dans un hôtel et se reposèrent brièvement. Après leur toilette et leur rapide petit déjeuner, ils retournèrent chez Swami à 7 heures. À ce moment-là, certains dévots étaient déjà assis dans la sainte présence de Swami et se prélassaient dans Sa Grâce. Le professeur et son épouse furent invités à se joindre à eux et à s'asseoir face au Swami. Puis Bhagavan leur demanda qui ils étaient, pourquoi ils voulaient Le voir, etc. Après avoir répondu respectueusement à ces questions, le Dr Kanakavel et son épouse s'assirent, prenant plaisir à la façon dont Yogiji traitait les autres fidèles. Entre autres choses, ce qu'ils notèrent fut la conversation entre une dévote et Bhagavan. La dévote dit que le mariage de sa fille devait avoir lieu entre mai et juin cette année-là et qu'il était lié à la rédemption d'un document d'une banque. Bhagavan lui dit catégoriquement qu'elle le récupérerait avant le mariage. Le Dr Rajan n'avait guère alors compris que l'affirmation de Yogiji avait un rapport avec le document qu'il avait lui-même engagé dans une banque. À 10h30, Swami les bénit avec du prasadam et Il permit au Professeur et à sa femme de partir., Ils pensaient que rien d'important ne s'était passé au cours des trois heures et demie de bonheur qu'ils avaient passées avec Bhagavan. De retour chez eux, Rajeshvari attendit avec impatience les détails de leur pèlerinage à son guru. Au cours de leur récit, ils expliquèrent comment Bhagavan avait assuré à la dévote qu'elle serait sûrement en mesure de racheter son document de la banque avant le mariage de sa fille. Tout de suite, Rajeshvari a souligna que l'assurance qu'avait donnée Swami était également destinée au Dr Kanakavel. Ce n'est qu'alors que le professeur prit conscience que Bhagavan ne les avait pas fait seulement asseoir inactifs en Sa présence, mais qu'Il résolvait leur problème sans qu'ils aient posé aucune question ! À ce stade, Rajeshvari donné un utile conseil non seulement à son frère, mais à tous les adorateurs du guru. C'est-à-dire que lorsque nous sommes en présence d'un guru illuminé, nous devons scrupuleusement observer chacune de ses paroles et chacun de ses gestes : il peut y avoir pour nous un message caché. Rajeshvari avait raison, car le document de Kanakavel avait été publié par sa banque à la même période que celle stipulée dans l'assurance que Swami avait donnée à la fidèle relativement à son document.

Le visage rayonnant du swami est encore frais dans l'esprit du Dr Kanagavel Rajan. C'était une vision divine que Yogiji lui avait donnée et cette vision réapparaissait dans son esprit à chaque fois qu'il s'asseyait pour une prière ou pour une méditation. La première rencontre marqua un tournant dans l'évolution spirituelle du professeur. À la fin d'une visite ultérieure, Swami le bénit en lui donnant une photo de Lui (photo kolakkarai) et Il lui demanda de lire le nom qui y était imprimé au bas. Ajoutant le titre honorifique 'Sri', il lut Sri Yogi Ramsuratkumar. Swami le désapprouva et le corrigea en disant que c'était simplement Yogi Ramsuratkumar, et Il lui demanda de le répéter plusieurs fois. Le Dr Kanagavel Rajan considère ce geste mémorable du grand gourou comme rien de moins qu'une Mantra Diksha. Pour lui, la photo qu'a donnée Bhagavan est une part de la Grâce du Guru qui fait continuellement parvenir des vibrations protectrices à partir de sa salle de prière et le nom sacré est sa planche de salut.

(Saranagatam, novembre 2019)

Preparation for meeting the Guru appears to begin long before the actual event, in the case of some devotees. Often, their skepticism, especially being averse to worshipping a human being as God, delays the meeting. Man is by and large a rational being. It may take time for him to realize that reason is not a totally dependable tool of perception. As he spiritually progresses, he learns to rely more and more on intuition, his faith becomes deeper, he gets more and more exposed to Guru's grace and begins to feel that Guru is much more than a human being. The providential first meeting touches off his subtle spiritual transformation. Now he begins to rue his initial reluctance and misgivings.

Dr Kanagavel Rajan was a Professor of Zoology who retired as the Principal of a college in Aruppukottai. He believed in God but not in god men, whereas his elder sister Rajeshwari treated her Guru, Bhagavan Yogi Ramsuratkumar, as God. Her deep devotion to the great Master has made her leave her hearth and home and live in Bhagavan's Ashram, ever since it became functional. She is still there, in the service of her Guru, about eighteen years after His Mahasamadhi. Before joining the Ashram, she used to visit Yogiji frequently. On many occasions, after returning from such visits she would advise her brother to pay a visit to the Guru. But Kanagavel Rajan used to make fun of her for being so gullible as to worship bogus, self-styled gurus. Unlike him his wife Lalitha was gradually developing faith, as she listened to Rajeswari's narration of her fascinating experiences with Bhagavan.

In the year 1984 the Professor was faced with some problems in the family, and at the college where he was working. As one who had amply benefited by His Grace, Rajeshwari again persuaded her brother to meet Bhagavan Yogi Ramsuratkumar for relief. But Kanagavel pooh-poohed the idea affirmed that he had Lord Muruga of Tiruchendur to help him and that was enough. As usual he scoffed at his sister for worshipping dubious holy men.

Months passed. In1985 Dr. Rajan's nephew (another sister's son) happened to visit him and his family. He was working in Sivakasi for the Agsar Company of Rajamanicka Nadar, a well-known devotee of Bhagavan Yogi Ramsuratkumar. In the course of family chit-chat, he mentioned that Sri Rajamaicka Nadar and his wife Damayanthi Ammal used to say that it was highly beneficial to have Yogi Ramsuratkumar's picture at home. In this context he went on to suggest to his uncle that he also could have in his house a picture of Yogi Ramsuratkumar and benefit by it. As was expected, Dr.Kanagavel retorted that no other picture was needed at his house, as Lord Muruga's was already there. However, as the nephew was leaving, the Professor told him to ask Damayanthi Ammal for a picture of the swami, as though he was mysteriously prompted by someone from within. The nephew rejoined that if the old lady were to oblige him, she would insist on himself going and receiving it, in person. Then Dr. Rajan dismissed the discussion, saying rather listlessly that he could just make a try, and if the swami was to come to his house, he certainly would.

A few days later the nephew made another visit, this time with a surprise for them. He was carrying a picture of Yogi Ramsuratkumar! Handing it to his uncle, he said he wondered how Damayanthi Ammal changed her mind and sent the picture by him. It appears when he conveyed his uncle's wish for the picture Damayanthi Ammal asked whether his uncle would treat it with due respect and devotion. He replied that his uncle had no faith in Yogiji but was an ardent devotee of Lord Muruga. Yet, much to his surprise, as he was leaving for Aruppukottai, Damayanthi Ammal entered her pooja room and came out with the picture of Yogi Ramsuratkumar, saying that it was for his uncle. The change of attitude found in Damayanthi Ammal was as much a miracle as the way in which Dr. Kanagavel Rajan changed his mind and asked for the picture.

Dr. Rajan asked his nephew to get the picture framed and hang it in the hall of his house. It was done on the day of Pongal in 1986. Dr. Kanagavel Rajan's mysterious transformation had just begun. In February, that is, about a month later, he was attending the wedding of a niece of his.
As the wedding ceremony was going on inside the local Siva temple, he was watching the whole proceedings standing near the idol of Nandi. Suddenly something from within prompted him to call his wife, Lalitha, from the crowd. Lalitha could not believe it when her skeptical husband suggested that both of them could visit her Guru, Yogi Ramsuratkumar the next day. Her joy knew no bounds. Excited, she ran to her sister-in-law, Rajeshwari, and disclosed her husband's unexpected decision. Both of them immediately managed to get two bus tickets for Tiruvannamalai. The hurry in which they acted surprised, and even slightly annoyed, Dr. Rajan.

It was 4.15 in the following morning when Kanagavel Rajan and his wife got off the bus at Car Street stop in Tiruvannamalai. As Grace would have it, it happened to be their wedding anniversary. In his eagerness to see the swami Dr Rajan could not wait till day-break. On enquiry he found out the dwelling place of Swami and gently knocked at the door three times as was instructed by Rajeshwari. He tried again, but there was no response. So he felt that Lalitha could try next, as she had faith in the swami. Hardly had she knocked at the outer door, than the inner wooden door of
Yogiji's house opened. A stocky figure with a glowing, bearded face emerged. His face had the lurid colour of a rose in full bloom and it appeared to have a halo at the back. Dr. Rajan's rationality took a back seat for a while, at the sight of this strange person with a glow about him. Swami came forward to the outer grill door and asked them who they were, where they had come from and what they wanted. Dazed, Dr Rajan mumbled the answer to these questions. When he said they were there for His Darshan, Swami said that was not the time for Darshan and granted them
appointment at 7 am. As Swami was going in, Dr Rajan felt disappointed that in the dim light they could not even see Swami's face clearly or get blessed by him. As if Swami could sense their thoughts, when he reached the wooden door he turned back and blessed them raising both his hands. This gesture of Bhagavan not only made Dr. Rajan happy but also gave a flip to his growing faith.

They went to a lodging house and had a brief rest. After their bath and quick breakfast they went back to Swami's abode at 7 arn. By then some devotees were already seated in the holy presence of
Swami and basking in His Grace. The Pr'ofessor and his wife were asked to join them and sit down facing the Swami. Then Bhagavan asked them who they were, why they wanted to see Him and so on. After reverentially answering these questions, Dr. Kanakavel and his wife sat there just enjoying how Yogiji dealt with the other devotees. Among other things, what they noted was the conversation between one lady devotee and Bhagavan. The devotee said her daughter's wedding was to take place between May and June that year and that it was bound up with the redemption of some document from a Bank. Bhagavan told her emphatically that she would get it back before the wedding. Little did Dr. Rajan realize then that Yogiji's affirmation had relevance to the document he himself had pledged at a bank. At 10.30 Swami blessed them with Prasadam and permitted the Professor and his wife to leave. During the three and a half blissful hours they had spent with Bhagavan, they thought nothing significant had happened. When they returned home, Rajeswari was eagerly waiting to hear from them the details of their pilgrimage to her Guru. In the course of
their narration they mentioned how Bhagavan had assured the lady devotee that she would be surely able to redeem her document from the bank before her daughter's marriage. Immediately Rajeswari butted in to point out that Swami's assurance was meant for Dr. Kanakavel as well. Then only the Professor realized that Bhagavan was not simply making them sit idle in His presence, but solving their problem unasked! At that juncture, Rajeswari happened to come out with a piece of advice helpful not only to her brother, but to all Guru-worshippers. That is, when we are in the presence of an enlightened guru, we must keenly observe every word and gesture of His: there may be some hidden message for us. Rajeswari was right, for Kanakavel's document was released by his bank during the same time as was stipulated in the assurance Swami had given to the lady devotee with regard to her document.

The glowing face of the swami is still fresh in the mind of Dr Kanagavel Rajan. It was a divine vision Yogiji had granted him, which reappears in his mind whenever he sits down for prayer or meditation. The first meeting marked a turning point in the spiritual evolution of the Professor. At the end of a subsequent visit, Swami blessed him with a picture of Himself (kolakkarai picture) and asked him to read the name printed at the bottom of it. Adding the honorific, 'Sri', he read it as Sri Yogi Ramsuratkumar. Swami disapproved it and corrected it as simply Yogi Ramsuratkumar and asked him to repeat it several times. Dr Kanagavel Rajan regards this momentous gesture of the great guru as nothing short of Mantra Deeksha. To him, the picture given by Bhagavan is a slice of Guru's Grace that continuously wafts protective vibrations from his prayer room, and the holy name his lifeline.

(Saranagatam, Novembre 2019)