Comment Shri Alwar et sa femme
ont rencontré Bhagavan Yogi Ramsuratkumar

How Shri Alwar and his wife
met Bhagavan Yogi Ramsuratkumar
K.V. Karunakaran, Salem

 

Ma Krishnabai d'Anandashram à Kanhangad, dans son autobiographie, 'La Grâce du Guru', affirme que sa vie a été influence par son Guru, Papa Ramdas, avant même qu'elle le rencontre. Lorsque nous jetons un œil dans l'histoire de certaines autres brillantes personnalités spirituelles, nous avons l'impression que la Grâce, qui a protégé et guidé leur vie, les a suivis d'incarnation en incarnation. De mystérieuses expériences de pré-illumination de certaines d'entre elles le confirment. On est tenté de penser que cela s'applique aussi à Shri Alwar lorsque l'on étudie la période de formation de sa vie. Il a assuré deux autres emplois avant de rejoindre Neyveli Lignite Corporation (NLC). S'il était resté à l'un d'entre eux, il aurait pu ne pas rencontrer son mentor, Shri Ramanujachari, qui par la suite l'a présenté à Bhagavan Yogi Ramsuratkumar, ce qui a conduit à la magnifique transformation spirituelle de sa vie.

Shri Alwar a rejoint NLC en 1957, comme Lower Division Clerk et en a pris sa retraite en 1990 comme Contrôleur Financier. En tant que photographe amateur, il a eu l'occasion de prendre en photo beaucoup de personnages importants qui venaient rendre visite à NLC. Certains d'entre eux étaient des personnes religieuses devant lesquelles les gens se prosternaient en hommage. Shri Alwar avait alors une telle façon de voir les choses qu'il n'aimait pas voir un être humain tomber aux pieds d'un autre. Il considérait cela comme un outrage envers la dignité humaine. Par éducation c'était un fidèle Vaïshnavite qui se rendait rarement à un autre temple que celui de Perumal (Vishnu).

En 1974, un jour, Shri Ramanujachi, son supérieur, emmena Shri Alwar à Tapovanam à Tirukoilur, pour rassembler et pour travailler sur des photos de Sadguru Gnanananda Giri Swami afin de les publier dans un livre à paraître sur Lui. Le travail nécessitait un séjour de trois jours à l'Ashram du Swami. A la fin de leur travail, le troisième jour, Shri Ramanujachari suggéra de faire un voyage à Tiruvannamalai. Shri Alwar accepta avec plaisir, supposant que l'intention de son officier était probablement de rendre visite au temple d'Arunachaleshvara qui s'y trouvait, car lui-même ne l'avait jamais visité auparavant.

A 6 heures du soir ils étaient à Tiruvannamalai, attendant au croisement qui se trouve en face du temple. Shri Alwar n'avait aucune idée de qui ils attendaient. Après quelques 30 minutes, il vit un curieux groupe de gens venir vers eux. A la tête du groupe se trouvait un vieil homme barbu et enturbanné portant des vêtements sales et qui avait à la main un éventail de feuille de palmier et une coque de noix de coco. Mais son allure et son port étaient trop dignes pour ses vêtements râpés. Chacun des deux autres portait sur la tête un sac à l'allure mystérieuse. En montrant le vieil homme étrange mais impressionnant, Shri Ramanujachari dit sur un ton solennel : "Nous sommes venus ici pour voir ce grand saint, Yogi Ramsuratkumar, l'Enfant-Dieu de Tiruvannamalai. Nous l'appelons affectueusement Ramji." Ni ces paroles ni l'aspect du Sâdhu n'impressionnèrent Shri Alwar.

Mais Shri Ramanujachari lui dit qu'il aimerait le swami et qu'il chérirait l'expérience de sa rencontre. Shri Alwar, bien que dans un état mental plutôt confus, suivit son officier dans la véranda d'une boutique de récipients qui était fermée et où le Swami était en train d'étendre sa couverture pour s'y asseoir. Jusque là, pas mal de gens s'étaient rassemblés avec des guirlandes et des fruits dans les mains pour Lui offrir. La plupart d'entre eux étaient des travailleurs qui retournaient chez eux après leur journée de travail. Ils présentèrent chacun à leur tour leurs respects au sâdhu, certains en se prosternant.

Alors que cela se déroulait, Swami vit Shri Ramanujachari et il lui demanda de venir près de Lui et de s'asseoir à Son coté. L'officier offrit au Maître quelques paquets de cigarettes et un châle, s'inclina et Lui toucha les pieds. Shri Alwar était dans l'embarras, se demandant s'il fallait ou non tomber aux pieds du Sâdhu. Comme son officier l'avait déjà fait, il pensa qu'il ne serait pas convenable de ne pas faire de même. Tout à coup, comme si c'était une réponse à une impulsion inexplicable, il se prosterna devant le Maître et toucha Ses pieds. A son grand étonnement, le toucher apparut charger son être même d'une sorte de sensation bienheureuse. Il tint les pieds de Swami plus fermement pour prolonger l'expérience. Après un moment Swami, comme à Son habitude, lui donna une tape dans le dos, lui suggérant de se lever. Mais même après plusieurs tapes du même genre, Shri Alwar ne répondait pas. Alors Bhagavan donna une tape de plus en disant 'assez'. Ce n'est qu'alors qu'à contrecœur il relâcha ses mains et qu'il se leva. Swami leva Ses deux mains et le bénit.

Ce geste divin du Maître marqua le commencement du flux régulier de Sa grâce dans la vie de Shri Alwar. La meilleure aide que Shri Ramanujachari a pu lui rendre en tant que mentor a peut-être été de le présenter à Bhagavan Yogi Ramsuratkumar et de ce fait de le conduire sur la route du Salut. On peut s'imaginer comme Shri Alwar a pu se sentir embarrassé lors de son expérience totalement inattendue aux pieds du Sâdhu à l'étrange apparence qui lui était d'abord apparu repoussant. Comme il a été amplement récompensé pour sa prosternation réticente !

La Grâce toute-embrassante de Bhagavan ne s'arrêta pas avec Shri Alwar; elle enveloppa petit à petit toute la famille du dévot d'une manière mystérieuse. Sa femme Puvaninthal était une noix plutôt dure à casser. Son éducation dans un couvent, ses amis et d'autres facteurs du même genre l'avaient entraînée très près du Christianisme. De ce fait elle lisait régulièrement la Sainte Bible et faisait chez elle des réunions de prières avec ses amis chrétiens. Elle était elle aussi contre la prosternation devant qui que ce fût, car elle croyait que seul Dieu devait être adoré. Etant d'une telle composition mentale, elle n'accompagnait jamais Shri Alwar quand il partait pour avoir le Darshan du Yogi.

Cinq jours se passèrent. Et puis un jour, au grand étonnement de Shri Alwar, elle dit : "Emmène-moi à Tiruvannamalai quand tu iras la prochaine fois." Voilà comment son obstination s'est évaporée; ce matin-là quelqu'un qui ressemblait à un mendiant était apparu à la porte et avait dit : "Votre famille doit faire face à de nombreux problèmes et à de nombreuses difficultés. Pour surmonter tout cela et retrouver la paix et le bonheur, vous avez la protection, la direction et les bénédictions d'un Sâdhu à Tiruvannamalai." Tremblotante de surprise, Mme Alwar rentra et apporta un peu de riz en guise d'aumônes pour ce 'mendiant'. Mais il n'y était pas ! Elle fit son enquête auprès des maisons voisines. Mais personne ne signala l'avoir vu !

Cet incident fixa sa pensée et mit en elle un désir de voir le Sâdhu à Tiruvannamalai. Shri Alwar, en fait, lui disait habituellement que le Swami la changerait en temps voulu. Aussi, sans perdre de temps, il fit les préparatifs pour leur voyage à Tiruvannamalai. Ils y étaient le lendemain même, après avoir rencontré en chemin Swami Nityananda Giri au Shri Gnanananda Tapovanam. Le Swami fut lui-même surpris de la décision de Smt. Alwar de rendre visite au Yogi, car il avait déjà eu une idée de son attitude. Mais, comme pour renforcer sa résolution, il lui parla en longueur de la dévotion envers le guru et de la grandeur de Bhagavan Yogi Ramsuratkumar. Le petit discours d'encouragement intensifia sans nul doute sa curiosité et son impatience.

A cette époque-là les dévots se rassemblaient pour le Darshan dans le Theradi Mandapam en face de la demeure de Bhagavan Sannadhi street. Lorsque Shri Alwar et Smt. Alwar y arrivèrent, Swami leur demanda de s'asseoir près de Lui parmi les quelques quinze dévots qui y étaient déjà. Shri Alwar fut grandement soulagé de voir sa femme sceptique s'incliner devant Bhagavan avant de s'asseoir. Puis le Maître demanda quel était son nom. Elle dit Puvaninthal. Comme le nom était plutôt peu commun, le Maître ne put apparemment pas en saisir la signification. Aussi Shri Alwar choisit d'intervenir et il l'expliqua : "celle qui porte des fleurs". Immédiatement Bhagavan ramassa le paquet de fleurs qui était près de Lui et le donna à Mme Alwar. Elle l'accepta révérencieusement et en coupa un bout assez long pour mettre dans ses cheveux. Voyant cela, le Maître lui dit, un peu pour rire, de porter toute la guirlande de fleurs pour justifier son nom. Le grand rire caractéristique de Bhagavan s'ensuivit.

Naturellement, Smt. Puvaninthal était maintenant devenue comme chez elle en compagnie du grand guru. Il lui demanda de donner des détails sur son histoire, tels que son lieu de naissance, le nom de ses parents, si elle avait ou non un emploi. Elle dit qu'elle appartenait à un village près de Thiruchendur où existait un temple célèbre à Muruga. La mention de Muruga poussa le Maître à lui demander de chanter une chanson sur Son Père Muruga. En dépit des incitations répétées de Bhagavan, elle ne put chanter. Shri Alwar vint à sa rescousse en révélant l'influence que le christianisme et la Sainte Bible avaient sur elle du fait de son éducation, de sa formation et de ses amis. Le Yogi leva immédiatement ses deux mains et la bénit en disant : "Vous êtes la fille de mon Père, Jésus Christ. Alors permettez-moi de vous demander de dire quelque chose sur Jésus et la Sainte Bible." C'est ainsi qu'une discussion sur la Sainte Bible s'ensuivit pendant quelques dix minutes. A la fin, le Maître les bénit tous les deux et dit : "Si la lecture de la Sainte Bible l'intéresse, qu'elle continue à le faire." Depuis ce jour-là elle a été plus impatiente que son mari pour rendre visite à Bhagavan.

Voyez de quelle manière subtile la dame a été secourue par le grand Maître du tourment d'une foi confuse ! Sa transformation miraculeuse a pavé la voie à l'extension de la Grâce infinie de Yogi à toute la famille. Nombreux sont les moments cruciaux où le grand Maître est intervenu pour redresser les choses. Shri Alwar a joui pendant de nombreuses années de la bénédiction d'être la seule personne à qui Bhagavan ait donné la permission de Le photographier. Après avoir rendu cet aimable et unique service à son Maître, maintenant, afin de perpétuer Sa gloire, il a consacré sa vie de retraité à écrire sur Lui avec un cœur débordant de dévotion et de reconnaissance.

(in Saranagatam, août 2014)

Mother Krishnabai of Anandashram, Kanhangad, in her autobiography, 'Guru's Grace', avers that her life was being influenced by her Guru, Papa Ramdas, even before she had met him. When we look into the history of some other spiritual luminaries too, we get the impression that Grace, which guarded and guided their lives, had been following them from incarnation to incarnation. Mysterious pre-enlightenment experiences of some of them would confirm this. One is tempted to think that this applies dot Shri R.K. Alwar also, as one studies the formative period of his life. He has secured a couple of other jobs before joining Neyveli Lignite Corporation (NLC). If he had stuck to any of those, he might not have met his mentor, Shri Ramanujachari, who in turn introduced him to Bhagavan Yogi Ramsuratkumar, which led to a beautiful spiritual transformation of his life.

Shri Alwar joined NLC in 1957, as a Lower Division Clerk and retired from there in 1990, as the Financial Controller. As an amateur photographer, he had the opportunity to capture in his camera a number of VIPs who used to visit NLC. Some of them were religious personages, before whom people would prostrate in obeisance. Shri Alwar was then of such a mindset that he could not relish one human being falling at the feet of another. He considered it an outrage against human dignity. By upbringing he was a staunch Vaishnavite, who seldom visited any other temple that of Perumal (Vishnu).

In 1974, one day, Shri Ramanujachi, his superior, took Shri Alwar to Tapovanam, in Tirukoilur, for collecting and working on photographs of Sadguru Gnanananda Gii Swami, to be published in a forthcoming book on Him. The work necessitated their stay at the Ashram of the Swami for three days. Shri Ramanujachari, on the third day at the end of their work, suggested a trip to Tiruvannamalai. Shri Alwar readily agreed, assuming that probably his officer's intention was to visit the temple of Arunachaleswara there, for he himself had never visited it before.

By 6. P.M. they were in Tiruvannamalai, waiting at the road junction opposite the temple. Shri Alwar had no idea as to whom they were waiting for. After about 30 minutes, a curious group of three people was found moving towards them. Leading the group was a bearded and turbaned old man in dirty clothes with a palm leaf fan and a coconut shell in hand. His gait and bearing, however, were too dignified for his shabby dressing. Each of the other two was carrying on his head a mysterious looking sack bag. Pointing to the strange, but awe-inspiring old man, Shri Ramanujachari said in a solemn tone, "We have come here to see this great saint, Yogi Ramsuratkumar, the Godchild of Tiruvannamalai. We affectionately call him Ramji." Neither these words nor the appearance of the Sadhu impressed Shri Alwar.

Shri Ramanujachari, however, told him that he would like the swami and cherish the experience of meeting him. Shri Alwar, though in a rather confused state of mind, followed his officer to the verandah of a closed vessel shop, where the Swami was just spreading his blanket to sit on. By then, quite a few people had gathered there with garlands and fruit in their hands to be offered to Him. Most of them were labourers returning home after their day's work. They took turns in paying their respects to the sadhu, some of them prostrating.

As this was going on, Swami noticed Shri Ramanujachari and asked him to go near and sit by His side. The officer offered a few packets of cigarettes and a shawl to the Master, bowed down and touched His feet. Shri Alwar was in a fix, wondering whether to fall at the feet of the Sadhu or not. As his officer had already done it he thought it would not be proper, if he did not follow suit. Suddenly, as if in response to an inexplicable urge, he prostrated himself before the Master and touched His feet. To his wonder, the touch appeared to charge his very being with some sort of blissful sensation. He held Swami's feet more firmly, in order to prolong the experience. After a while, Swami, as was His wont, gave a pat on his back, suggesting that he could get up. But even after several such pats, Shri Alwar did not respond. So, Bhagavan gave one more pat, saying 'enough'. Only then, he reluctantly let go his hands and got up. Swami raised both His hands and blessed him.

That divine gesture of the Master marked the beginning of the steady flow of His grace into the life of Shri Alwar. The best help Shri Ramanujachari could render him, as his mentor, was perhaps, introducing him to Bhagavan Yogi Ramsuratkumar and thereby leading him to the road to Salvation. One can imagine how puzzled Shri Alwar must have felt, during his totally unexpected experience at the feet of the odd-looking Sadhu, who had, at first appeared repulsive to him. How amply rewarded he was for his reluctant prostration!

Bhagavan's all-embracing Grace did not stop with Shri Alwar; it gradually enveloped the whole family of the devotee in a mysterious manner. His wife Puvaninthal, was a rather had nut to crack. Her education at a convent school, friends and other such factors had drawn her very close to Christianity. As a result, she used to read the Holy Bible regularly and conduct prayer meetings at home with her Christian friends. She too was against prostrating before anyone, as she believed that only God was to be worshipped. Being of such a mental make-up, she never used to accompany Shri Alwar when he went for the Darshan of the Yogi.

Five years elapsed. Then one day, she said, much to Shri Alwar's astonishment, "Take me to Tiruvannamalai, when you go there next'. This is how her stubbornness evaporated; that morning one person who looked like a beggar, had appeared at their door and said, "Your family has to face many problems and difficulties. To overcome all that and find peace and happiness again, you have the protection, guidance and blessings of a Sadhu in Tiruvannamalai." Shaking herself out of amazement, Mrs Alwar went in and brought some rice by way of alms for that 'beggar'. But he was not there! She made enquiries at the neighbouring houses. But none reported seeing him!

This incident set her thinking, and instilled a desire in her to see the Sadhu in Tiruvannamalai. Shri Alwar, in fact, used to tell her that the Swami would change her in due course. So, without wasting time, he made arrangements for their trip to Tiruvannamalai. The very next day they were there, after meeting on their way Swami Nityananda Giri at Shri Gnanananda Tapovanam. The swami himself was surprised at Smt. Alwar's decision to call on the Yogi, as he already had an idea of her attitude. However, as if to strengthen her resolve, he talked to her at length on devotion to guru and about the greatness of Bhagavan Yogi Ramsuratkumar. The pep talk, no doubt, intensified her curiosity and eagerness.

In those days the devotees used to gather for Darshan in the Theradi Mandapam opposite Bhagavan's dwelling in Sannadhi street. When Shri Alwar and Smt. Alwar reached there, Swami asked them to sit near Him, among about fifteen other devotees who were already there. Shri Alwar was greatly relieved to see his sceptical wife bow down to Bhagavan before being seated. Then, the Master asked what her name was. She said Poovaninthal. The name being rather uncommon, the Master apparently could not grasp his meaning. Shri Alwar, therefore, chose to butt in and explain it: a 'one who wears flowers". Immediately, Bhagavan picked up the bundle of flowers that was by his side and gave it to Mrs Alwar. She reverentially accepted it and cut off a piece long enough to wear on her hair. Seeing this, the Master told her, partly in jest, to wear the whole garland of flowers, in justification of her name. The characteristic loud laughter of Bhagavan followed.

Naturally, Smt. Poovaninthal now became quite at home in the company of the great guru. She was then asked to give the details of her background such as the place of her birth, names of her parents, whether she was employed and so on. She said she belonged to a village near Thiruchendur, where a famous Murugan temple existed. The mention of Muruga prompted the Master to ask her to sing a song on His Father, Muruga. In spite of the repeated promptings of Bhagavan, she could not sing. Shri Alwar came to her rescue by revealing the influence of Christianity and the Holy Bible on her, due to her upbringing, education and company. The Yogi immediately raised both his hands and blessed her saying, "You are the daughter of my Father, Jesus Christ. Now let me ask you something about Jesus and the Holy Bible." So a discussion on the Holy Bible went on for about ten minutes. At the end, the Master blessed both of them and said, "If she is interested in reading the Holy Bible, let her continue to do so." From that day onwards she has been more eager than her husband to visit Bhagavan.

See in what a subtle manner the lady has been rescued by the great Master from the turmoil of confused faith! Her miraculous transformation paved the way for the extension of Yogi's infinite Grace to the whole family. Several are the crucial moments, at which the great Master had intervened to set things right for them. Shri Alwar, for many years, had enjoyed the blessing of being the only person permitted by Bhagavan to photograph Him. After rendering that unique kind service to his Master, now, in order to perpetuate His glory, he has dedicated his post-retirement life to writing about Him with a heart brimming with devotion and gratitude.

(in Saranagatam, August 2014)