avec Bhagavan Yogi Ramsuratkumar |
with Bhagavan Yogi Ramsuratkumar |
Un véritable aspirant spirituel a des raisons de croire que l'évènement le plus important de sa vie est la rencontre de son Guru, parce qu'elle marque le tournant de la vie de son âme. Des années après cette rencontre importante, s'il regarde en arrière dans sa vie, il sera surpris de prendre conscience de la manière subtile dont tous les aspects de sa vie ont changé pour le mieux. N'est-ce pas une grande bénédiction que de venir au contact de la grâce divine du Guru qui élève et ennoblit la vie de cette manière ! Nombreux sont les dévots que des maladies ont conduits à cette bénédiction et plus tard même à l'illumination spirituelle. Shri Narayana Bhttathiri est un de ces cas. Sa maladie chronique a été ce qui l'a poussé à rechercher l'intervention du Seigneur Krishna. En priant pour la guérison de sa maladie, il s'est mis à composer et à réciter son oeuvre célèbre Narayaniyam, assis dans le Temple de Guruvayurappan. La légende dit qu'il termina l'ouvrage le centième jour et qu'alors qu'il chantait le dernier vers il eut la vision de Guruvayurappan. La guérison miraculeuse de sa maladie suppliciante se produisit en même temps ! Smt. Kamalam Doraiswami fut aussi introduite dans la Grâce de Bhagavan Yogi Ramsuratkumar par une maladie redoutée. C'était en 1987, et Smt. Doraiswami enseignait alors l'anglais au Sri Sarada College de Salem où Ma Devaki était sa collègue. Elle vivait dans les logements du personnel du collège avec sa petite fille de 3 ans et une servante. A cette époque, elle sentit qu'elle développait une sorte de grosseur au sein droit. Comme le conseillèrent les médecins, une biopsie de la zone affectée fut faite et l'échantillon fut envoyé pour étude. Naturellement, Smt. Kamalam était prise par l'agitation et l'angoisse. Alors qu'elle cherchait désespérément de la consolation, elle se souvint que Ma Devaki était en contact avec un guru de Tiruvannamalai. Elle lui rendit un jour visite dans sa chambre au foyer du collège. La Ma s'informa gentiment en voyant l'apparence affolée de sa collègue qui, en réponse, lui confessa son problème. Ma Devaki donna l'impression d'être très confiante, compatissante et pleine d'espoir quand elle conseilla le seul remède qu'elle connaissait, à savoir de s'abandonner à son Maître, Bhagavan Yogi Ramsuratkumar, et de le supplier. Montrant une photo au mur, elle dit : "Voici Bhagavan Yogi Ramsuratkumar de Tiruvannamalai; ne soyez pas trompée par Son apparence. Il peut ressembler à un mendiant, mais c'est Sri Rama Lui-même. Confiez-Lui votre problème et arrêtez de vous inquiéter. Allez demain même à Tiruvannamalai et cherchez son Darshan chez Lui à Sannadhi Street. Mais rappelez-vous, vous ne pourrez Le voir que s'Il le veut." Smt. Kamalam exprima alors son grand désir d'avoir une photo de Bhagavan, comme celle qu'elle voyait sur le mur. La Ma répondit qu'elle ne pourrait l'obtenir que du Maître Lui-même et elle lui suggéra même de Lui en demander une quand elle serait avec Lui à Tiruvannamalai. Le lendemain même à 10 heures du matin, avec son mari et sa fille Anbu Githa, Smt. Kamalam était à la porte du swami. Son coeur palpitait d'anxiété. Des pensées désespérées voltigeaient dans sa tête : sa fille serait-elle bientôt sans mère; le swami sortirait-il et sauverait-il sa vie ainsi que la vie de sa famille, etc. Comme pour répondre à sa fervente prière, la porte s'ouvrit et Bhagavan Yogi Ramsuratkumar surgit avec sa main gauche qui portait l'éventail légendaire et l'autre qui était levée en bénédiction. Sa silhouette étrange mais imposante semblait marquée par une fusion de dignité, de fermeté, de compassion et de courtoisie divines. Après les avoir intensément examinés tous les trois, le Maître leur demanda d'aller au temple et de revenir pour son Darshan à 4 hures de l'après-midi. Bien qu'un peu déçus, ils devaient obéir à l'ordre du Maître. Peut-être Bhagavan voulait-Il qu'ils prennent conscience que l'on ne pouvait pas entrer en Grâce fortuitement. Plutôt à contrecoeur, la famille marcha vers le temple d'Arunachaleshvara. Alors qu'ils marchaient, Kamalam éprouva un énorme soulagement et une rare espèce de paix au coeur. Elle eut en plus au temple un magnifique darshan d'Arunachaleshvara. Après avoir déjeuné, ils se rendirent dans un hôtel et prirent un peu de repos. A 4 heures exactes, ils étaient de nouveau à la porte de Bhagavan. A leur agréable surprise, la porte extérieure était cette fois ouverte et le Maître était assis à la porte intérieure, faisant face à la route, comme s'Il les attendait. Ils furent très courtoisement invités à entrer et Il leur demanda de s'asseoir sur une natte étendue sur le sol. Avec bonheur, le cur battant par anticipation, ils s'assirent en faisant face à Swami. Quelques instants de silence gêné suivirent. En attendant, Kamalam était assise, admirant la noblesse de la simplicité divine du Maître et celle de Son visage qui rayonnait de compassion. Bhagavan brisa le silence en demandant son nom au professeur. Elle répondit que c'était 'Kamala'. Puis le swami voulut savoir si c'était 'Kamala' ou 'Kamalam', l'incitant à corriger comme 'Kamalam'. Pour répondre à d'autres questions de Bhagavan, elle dit qu'elle était de Salem et qu'elle enseignait l'anglais au Sri Sarada College. La question suivante fut : connaissait-elle Ma Devaki qui y enseignait aussi. Smt. Kamalam fut heureuse de révéler qu'en fait c'était elle qui l'avait envoyée ici. Le silence prévalut de nouveau pendant quelque temps, à la fin duquel le Maître omniscient demanda à Kamalam : 'Que voulez-vous de ce mendiant ?' Remplie d'angoisse à cause de sa maladie, Kamalam répondit : "Bhagavan, j'ai une grosseur au sein. Je dois en guérir." Le swami voulut savoir quel sein était affecté. Elle répondit que c'était le sein droit. Immédiatement le Maître compassionné leva les mains et la bénit. Kamalam continua : "Les médecins doutent que ce soit " Avant de pouvoir terminer sa phrase, Bhagavan affirma : "Pourquoi douter; Kamalam ira bien. Mon père bénit Kamalam. Kamalam ira bien." En disant cela, Bhagavan la bénit encore, levant les mains dans son geste caractéristique de bénédiction. Kamalam sentit que ce n'était pas moins qu'une assurance donnée par Dieu Lui-même. Le soulagement et une paix sublime remplirent tout son être; des larmes de gratitude coulèrent sur ses joues. Dans cette disposition bénie, elle décida de faire siéger Bhagavan Yogi Ramsuratkumar dans le temple de son coeur et de L'adorer à jamais comme son Dieu. Brisant le court charme du silence, Kamalam demanda à son nouveau dieu quel traitement elle devait suivre : allopathique ou ayurvédique. Le Maître répondit catégoriquement : "Prenez le traitement que vous voulez. Vous irez bien. Mon Père bénit Kamalam." Il y eut de nouveau une pause que Kamalam brisa plutôt timidement pour demander une photo de Bhagavan. La réponse du grand Maître fut: "Vous avez déjà trois gurus; pourquoi êtes-vous venue voir ce mendiant ?" Kamalam sentit que le Maître parlait de Bhagavan Sri Ramakrishna, de Sri Sarada Devi et de Swami Vivekananda, car sa liaison avec eux s'était approfondie après qu'elle eut rejoint le Sri Sarada College en tant que professeur. Mais elle implora Swami avec ferveur : "Oui, Bhagavan, mais je ne les vois qu'en photos. Ce n'est pas le cas avec vous; je vous vois en personne, vous êtes mon Dieu." Swami entra silencieusement (dans la maison) et revint avec un exemplaire de l'unique photographie que seuls quelques (dévots) choisis avaient eu assez de chance de recevoir de Ses saintes mains. En se tenant sur le seuil de la pièce, le swami tenait le bord supérieur de la photo et il demanda à Kamalam et à son mari d'en tenir le bord inférieur. La position du swami, qui se tenait à la porte de la pièce, les obligeait à s'agenouiller pour la recevoir, leur fille de trois ans, Anbu Githa, se tenant près d'eux. Swami demanda alors à Kamalam de lire la légende en bas de la photo. Elle la lut comme : 'Bhagavan Yogi Ramsuratkumar'. Le préfixe 'Bhagavan' était son ajout à elle, ajout que Swami désapprouva. Il lui demanda donc de répéter le nom seul 'Yogi Ramsuratkumar' trois fois sans le préfixe. Elle et son mari obéirent aveuglément au maître. Ils avaient assez de discernement spirituel pour prendre conscience que ce n'était rien de moins que le grand Guru initiant toute la famille dans le chant du puissant Guru Mantra. Après qu'ils se fussent levés avec la photo dans les mains, Bhagavan leur recommanda instamment : "Prenez-la, faites-la encadrer ici même et rapportez-la à ce mendiant." Ils n'eurent pas à aller loin pour trouver une boutique où ils purent la faire magnifiquement encadrer. Avec la mine d'or spirituelle encadrée, ils se rendirent à la demeure du Maître. Bhagavan la reçut, la mit sur ses genoux et passa la main dessus pendant pas mal de temps. Il semblait la charger de Sa Grâce divine. Puis Il leur rendit, en disant : "Emmenez-la chez vous avec soin" et Il les bénit de nouveau en levant les deux mains. La photo bénie est vénérée par d'innombrables dévots qui assistent aux réunions hebdomadaires de prière et à d'autres cérémonies de ce genre organisées régulièrement chez eux. Encouragée par l'assurance et la bénédiction du Guru, Smt. Kamalam eut recours au traitement chirurgical de sa maladie et fut guérie. Elle affirme avec reconnaissance que toute la santé, tout le bonheur et toute la paix dont elle a joui par la suite ainsi que sa vie même, elle les doit à Bhagavan Yogi Ramsuratkumar. Ceux qui sont éclairés disent que la souffrance et les maladies doivent aussi être considérées comme des bénédictions. Voyez comment le cas de Kamalam le confirme ! Toute la famille a été si complètement transformée par le contact providentiel avec le guru qu'ils ont appelé leur maison 'Yogi Ramsuratkumar Ashram'. En harmonie avec le nom, des réunions hebdomadaires de prières ainsi que d'autre célébrations ont lieu régulièrement, au grand bénéfice de leurs voisins ainsi que d'autres dévots. Bonne en tamil et en anglais, Smt. Kamalam continue d'écrire et de parler avec un zèle de missionnaire de la gloire de son Sadguru, à la lumière de ses expériences personnelles. (Saranagatam, mars 2015) |
A true spiritual aspirant has reasons to believe that the most important event in his life is the meeting with his Guru, because that marks the turning point in the life of his soul. Years after that momentous meeting, if he looks back at his life, he will be surprised to realize how subtly all aspects of his life have been changing for the better. Isn't it a great blessing to come into contact with the divine grace of the Guru that elevates and ennobles one's life in this manner! Many are the devotees whom diseases have led to this blessing and later even to spiritual enlightenment. Shri. Narayana Bhttathiri's is a case in point. His chronic disease was what prompted him to seek the intervention of Lord Krishna. In supplication for the cure of his ailment he started composing and reciting his famous work Narayaneeyam, sitting in the Guruvayurappan Temple. Legend has it that on the hundredth day he completed the work, and as he sang the last verse, he had a vision of Guruvayurappan. A miracle cure of his tormenting disease also happened simultaneously! Smt. Kamalam Doraiswami too was ushered into the Grace of
Bhagavan Yogi Ramsuratkumar by a dreaded illness. It was 1987;
and Smt. Doraiswami was then teaching English at Sri. Sarada
College, Salem, where Ma Devaki was her colleague. She was living
in the staff quarters of the college with her 3year-old baby
girl and a maid. During that period, she felt she was developing
some kind of a lump in her right breast. As was advised by the
doctors, a biopsy of the affected area was done and the sample
sent for investigation. Naturally Smt. Kamalam was gripped by
agitation and anxiety. As she was desperately groping for consolation,
she remembered that Ma Devaki, was in touch with a guru in Tiruvannamalai. The Ma kindly enquired about the distraught appearance of
her colleague, who, in response, made a clean breast of her problem.
Ma Devaki sounded very confident, sympathetic and hopeful, when
she suggested the only remedy she knew, namely, surrender and
supplication to her Master, Bhagavan Yogi Ramsuratkumar. The very next day at 10 in the morning, with her husband and
their daughter, Anbu Geetha, Smt. Kamalam was at the door of
the swami. Her heart was palpitating with anxiety. Desperate
thoughts flitted across her mind: whether her daughter would
be soon without a mother; whether the swami would come out and
save her life and the life of their family and so on. As if in
response to her fervent prayer, the door opened and Bhagavan
Yogi Ramsuratkumar emerged with his left hand holding the legendary
fan and the other, raised in benediction. His strange but imposing
figure appeared to be marked by a fusion of divine dignity, firmness,
compassion and courtesy. After scanning the three of them intently
for a while, the Master asked them to go to the temple and seek
His Darhsan again at 4 p.m. Rather reluctantly, the family of three walked towards the temple of Arunachaleswara. As they did so, Kamalam experienced tremendous relief and a rare kind of peace at her heart. To add to it, at the temple, they had splendid Darshan of Arunachaleswara. After having lunch, they checked into a hotel and had a little rest. Exactly at 4 P.M, they were again at the door of Bhagavan. To their pleasant surprise, this time the outer door was open and the Master was sitting at the inner door, facing the road, as though He was expecting them. They were very courteously called in and asked to sit on a mat spread on the floor. Happily, with hearts throbbing with anticipation, they sat down facing Swami. A few moments of uneasy silence followed. In the meanwhile Kamalam sat admiring the grandeur of the Master's divine simplicity and of His face that radiated compassion. Bhagavan broke the silence by asking the Lecturer what her name was. She replied that it was 'Kamala'. Then the swami wanted to know whether it was 'Kamala' or 'Kamalam', prompting her to correct it as 'Kamalam'. In answer to further queries from Bhagavan she said she was from Salem and was teaching English at Sri Sarada College. The next question was whether she knew Ma Devaki, who was also teaching there. Smt. Kamalm was glad to disclose that it was, in fact, she who had sent her there. Again silence prevailed for some time, at the end of which the all-knowing Master asked Kamalam, 'What do you want from this beggar?' Full of anxiety about her ailment, Kamalam replied "Bhagavan, there is a lump in my breast. I must be cured of it." The swami wanted to know which breast was affected. She replied that it was the right breast. Immediately the compassionate Master raised his hands and blessed her. Kamalam continued, "The doctors doubt it to be "Before she could complete the sentence, Bhagavan affirmed, "Why doubt; Kamalam will be alright. My father blesses Kamalam. Kamalam will be alright". Saying so, Bhagavan blessed her again, raising His hands in his characteristic benedictory gesture. Kamalam felt that it was no less than an assurance given by God Himself. Solace and sublime peace filled her very being; tears of gratitude rolled down her cheeks. In this beatific mood, she resolved to have Bhagavan Yogi Ramsuratkumar seated in the temple of her heart and worship Him as her God ever after. Breaking the short spell of silence, Kamalm asked her new god what system of treatment she should follow: allopathic or Ayurvedic. The Master emphatically replied, "You take any treatment you like. You will be all right. My Father blesses Kamalam." Again there was a pause, breaking which, Kamalam rather timorously asked for a photo of Bhagavan. The great Master's reply was, "You already have three gurus; why did you come to this beggar?"Kamalam felt that the Master was referring to Bhagavan Sri Ramakrishna, Sri Sarada Devi and Swami Vivekananda, for her involvement in them had deepened after she joined Sri Sarada College, as Lecturer. However, she pleaded fervently with Swami, "Yes, Bhagavan, but I see them only in pictures. That is not the case with you; you I see in person, you are my God." Swami silently went in and came back with a copy of the unique photograph which, only a chosen few were fortunate enough to receive from His holy hands. Standing on the threshold of the room, the swami held the upper edge of the picture and asked Kamalam and her husband to hold the lower end. The positioning of the swami, who stood at the door of the room, necessitated their kneeling down to receive it, with their three year-old daughter, Anbu Geetha standing by them. Swami then asked Kamalam to read the caption at the bottom of the picture. She read it as 'Bhagavan Yogi Ramsuratkumar'. The prefix 'Bhagavan' was her own addition, which Swami disapproved. So she was asked to repeat the name 'Yogi Ramsuratkunmar' alone three times without the prefix. She and her husband implicitly obeyed the master. They had enough spiritual insight to realize that it was nothing short of the great Guru initiating the whole family into the chanting of the potent Guru Manthra. After they rose with the picture in their hands, Bhagavan exhorted them,'take this, get it framed here itself and bring it back to this beggar'. They did not have to walk long to find a shop, where they could get it beautifully framed. With the framed spiritual bonanza, they proceeded to the Master's
dwelling. The blessed photo is being worshipped by innumerable devotees who attend the weekly prayer meetings and other such functions organized at their house regularly. Emboldened by the assurance and blessing of the Guru, Smt. Kamalam resorted to surgical treatment of her malady and got well. She gratefully affirms that all the health, happiness and peace she has enjoyed thereafter and her very life she owed to Bhagavan Yogi Ramsuratkumar. The enlightened ones say that suffering and diseases also are to be treated as blessings. See how Smt. Kamalam's case bears this out! The whole family got so thoroughly transformed by the providential contact with the guru that they have named their house 'Yogi Ramsuratkumar Ashram'. In keeping with the name, weekly prayer meetings and other celebrations go on there regularly, much to the benefit of their neighbors and other devotees too. Being good at Tamil and English, Smt. Kamalam keeps writing and speaking with a missionary zeal about the glory of her Sadguru, in the light of her own experiences. (Saraganatam, March 2015) |