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The taxi démarra après qu'il soit parti. Dans les années qui ont suivi et après plusieurs visites pour voir Yogi Ramsuratkumar, j'ai su à un moment donné que d'AVOIR ETE EN SA PRESENCE A ETE LA PREMIERE FOIS OU JE ME SUIS SENTI ENTIEREMENT AIMEE. "Depuis que j'allais en Inde presque chaque année depuis 1987 et que je me rendais habituellement pour quelques jours à Tiruvannamalai, j'ai eu la grande faveur 'avoir un certain nombre de darshans avec Yogi Ramsuratkumar. Il a toujours été très gentil avec moi et je me suis sentie comblée par sa grâce. Quelques vifs souvenirs de plus La première fois que j'y suis allée, j'avais amené un français avec lequel j'avais partagé une banquette de bus depuis Bangalore et qui séjournait aussi au Ramana Ashram. Nous étions assis aux pieds de Yogi Ramsuratkumar depuis peut-être dix minutes et je me détendais dans cette situation quand, soudainement, Yogi Ramsuratkurnar nous dit de partir. Je fus choquée. Sur le chemin du retour, j'ai demandé à mon ami ce qu'il avait pensé. "Je voulais sortir de là", dit-il. Ok ! Une autre fois, alors que Yogi Ramsuratkumar était dans la demeure de la rue à l'extérieur du temple, je me souviens clairement du bruit des rats qui allaient et venaient derrière nous dans la petite forêt de guirlandes séchées amoncelées contre le mur. Cette fois-là - ou était-ce une autre - je suis arrivée avec quelques quatre jeunes touristes du Ramana Ashram. Yogi Ramsuratkumar a fait tomber son attention su un jeune gars qui abait peut-être 20 ans. Il lui a donné des livres et des leurs et il lui a posé des questions et l'a traité comme un roi en visite. J'ai pensé : ouah, ça doit être une âme très élevée qui a atteint une grande évolution spirituelle. Je lui ai parlé plus tard et il s'est avéré n'avoir strictement aucun intérêt à la spiritualité et qu'il était allé Yogi Ramsuratkumar pour s'amuser, 'mais il se peut que je sois intéressé maintenant." Je me rappelle d'une autre fois alors que j'étais un peu troublée. Assise avec Yogi Ramsuratkumar, j'ai soudainement ressenti ces petits péquets d'émotion qui un à un, montaient à travers mon corps et qui me sortaient par la tête. Je lui apportais toujours des nouvelles et parfois des lettres de Seva, et je lui demandais sa bénédictions et ses conseils sur la manière ont nous devions faire les choses maintenant qu'Hilda était "partie". Hélas, ma mémoire est vierge sur les détails; mais je me souviens qu'il demandait toujours plus d'informations et u'il était très généreux dans ses bénédictions. Un jour le lui ai apporté le chapitre qui avait été écrit sur lui et que nous avions inclus dans le livre "Saints Alive", et il m'a demandé de le lire entièrement à haute voix. Alors même qu'il était près de la fin de sa vie, alors qu'il voyait très peu de gens, il me permettait de lui poser des questions pour notre groupe. Un autre souvenir m'a toujours fait rire. Dans la maison de Sannadhi Street où il vivait avant de déménager à l'Ashram, une petite délégation de parlementaires est arrivée de Chennai pour voir son darshan. Un homme à l'allure très distinguée en veste à la Nehru était leur leader et il a demandé la bénédiction de Yogi Ramsuratkumar pur un voyage qu'il faisait aux U.S.A. Yogi Ramsuratkumar a levé la main en bénédiction et a dit sobrement : "Ah, en Amérique. Il y a beaucoup de souffrance là-bas. "
Saranagatam, août 2016 |
The taxi started soon after he left. In the years that followed and after several visits to see Yogi Ramsuratkumar, at some point I knew that BEING IN HIS PRESENCE WAS THE FIRST TIME I HAD FELT COMPLETELY LOVED. "Since I was going to India almost every year from 1987 on and usually went for a few days to Tiruvannamalai, I had the great grace of a number of darshans with Yogi Ramsuratkumar. He was always very kind to me and I felt showered with his grace. A few of the more vivid memories..... The first time I went, I brought along a French man whom I'd shared the bus seat with from Bangalore and who was also staying at Ramana Ashram. We were sitting at Yogi Ramsuratkumar's feet for may be ten minutes and I was relaxing into the situation when abruptly, Yogi Ramsuratkurnar told us to leave. I was shocked. On the way back, I asked my friend what he had been thinking. "I wanted to get out of there," he said Okay! Another time, when Yogi Ramsuratkumar was in his dwelling in the street outside the temple, I remember clearly the sound of rats running back and forth behind us in the small forest of drying-out garlands stacked against the wall. That time - or was it another? - I arrived to and about four young tourists there from Ramana Ashram. Yogi Ramsuratkumar showered attention on one young guy, may be 20 years old - he gave him books and owers and asked him questions and treated him like visiting royalty. I was thinking, geez, this must be a very high soul of great spiritual attainment. I talked to him later and it turned out he had no interest whatsoever in spirituality and had gone to see Yogi Ramsuratkumar on a lark, "but now maybe I am interested." I remember another time when I was in some turmoil. Sitting with Yogi Ramsuratkumar, I suddenly felt these little bundles of emotion, one by one, rising up through my body and exiting out my head. I would always bring him news and sometimes letters from Seva, and ask him for his blessing and advice on how we should do things with Hilda "gone." A1as, my memory is blank on the details, but I do remember him always soliciting more information and being very generous with his blessings. One time I brought him the chapter on him that we had included in the "Saints Alive" book, and he asked me to read it aloud in its entirety. Even near the end of his life, when he was seeing very few people, he would allow me to ask him some questions for our group. Another memory has always made me laugh. In the house on Sannadhi Street where he lived before moving to the Ashram, a small delegation of MPs carne from Chennai for his darshan. One very distinguished looking man in a white Nehru jacket was their leader, and he asked Yogi Ramsuratkumar's blessing for a trip he was taking to the U.S. Yogi Ramsuratkumar raised his hand in blessing and said soberly, "Ah, in America. There is much suffering there."
In Sarnagatam - August 2016 |