Mes Salutations à Yogi Ramsuratkumar |
My Salutations to Yogi Ramsuratkumar |
Je salue la divinité le guru du monde entier, Yogi Ramsuratkumar; qui est le destructeur des désirs matériels et de l'appétit pour les possessions matérielles telles que l'or; et qui donne un bonheur suprême à Ma Devaki. J'ai commencé avec ce shloka que Ma Devaki avait l'habitude de réciter quand Pujya Yogi Ramsuratkumar Godchild Tiruvannamalai m'a demandé de parler aux gens qui s'étaient rassemblés pour l'Akhanda Ramnam la veille du Nouvel An en 1994. Ce jour a été un jour très spécial pour moi car Yogiji a fait pleuvoir Ses bénédictions sur nous. C'étaient les fruits les bonnes actions de nombreuses naissances dont le résultat était une longue association avec Yogiji ainsi que l'occasion inestimable de Le servir quelques jours à Son lieu de résidence. Les dévots connaissent Yogi Ramsuratkumar comme un grand saint qui est né le 1er décembre 1918 dans un petit village près de la rive du Gange. On sait que ces trois gurus ont été Sri Aurobindo, Maharishi Ramana et Papa Ramdas; qu'Il a été initié dans le Ramnam par Papa Ramdas; qu'il a voyage dans toute l'Inde de 1952 à 1959 avant de s'installer à Tiruvannamalai; et que jusqu'à Son mahasamadhi le 20 février 2001 il a mené une vie extrêmement simple, faisant pleuvoir Ses bénédictions sur les dévots avec Son darshan, les encourageant à avoir foi en Dieu en se souvenant constamment de Dieu par le chant de Ses noms. Pour moi Il était bien plus qu'un saint à vénérer et à adorer. Moi et mon frère, Vivekanandan, avons été extrêmement bénis lors de nos jours de jeunesse pour grandir sous l'étroite direction de Yogi Ramsuratkumar. Alors même que nous étions conscients de Sa grandeur, nous avons pourtant fait l'expérience de la chaleur de l'attention personnelle d'un membre âgé de la famille. Je voudrais faire partager quelques exemples de ce genre. Il faisait pleuvoir Son amour et Sa grâce, nous montrant par l'action ce qu'avait dit Sri Krishna : "A eux qui me rendent culte avec dévotion en ne pensant à rien d'autre, je donne de dont ils manquent et je préserve ce qu'ils ont." Lors de mon premier darshan de Yogi Ramsuratkumar le 8 mai 1986, je venais d'avoir 13 ans. J'y étais allé avec mon père Sadhu Rangarajan, mon frère Vivekanandan, et deux autres personnes. Yogiji nous a fait entrer chez lui et a passé un temps considérable avec nous. Faisant remarquer que Sudha veut dire nectar, Il dit à Mme Sudha qu'Il n'avait pas de nectar à nous offrir mais qu'il ne pouvait nous donner que du petit lait. Ce petit lait et toute la nourriture qu'il a partagée avec nous lors de nos visites postérieures, qu'elle vinsse du st nd de thé, d'un restaurant ou qu'elle fût offerte par des dévots pour Sa consommation nous a toujours régalés. Tout ce qui regarde le Seigneur de Douceur est doux et charmant. Moi et mon frère nous réjouissions tant de la compagnie de Yogiji que nous nous sommes mis à lui rendre très souvent visite. Bien que j'aie oublié les conversations, la joie avec laquelle Yogiji nous recevait chez Lui avec son sourire accueillant et l'excitation sur le visage est toujours fraîche dans ma mémoire. Le 3 juin 1994, mon frère, moi-même et notre cousine nous sommes rendus à Tiruvannamalai sans adulte pour nous accompagner. Nous n'avons pas pu trouver de logement convenable. Nous voulions en informer Yogiji. Nous attendions le bon moment. Nous avions alors appris comment nous comporter en Sa présence. Nous l'avons vu dans différentes dispositions : parfois sérieux, parfois en colère, très souvent plaisantant et riant de manière hilare et d'autres fois juste silencieux. Nous ne devins parler que lorsqu'Il nous parlait. Ce jour-là, Yogiji nous demanda de L'accompagner au temple. (Dans un autre exemple du même style, alors que Yogiji nous avait emmenés u temple, Il nous montra, avec beaucoup d'excitation, une Pierre particulière sur le sol sur laquelle était grave le nom Ramji.) Cette fois-là, nous sommes tous aller nous asseoir sur les marches du bassin du temple. Sri Dwaraknath Reddy, propriétaire de Nutrine Confectionary, arriva au temple alors qu'il faisait la Giripradakshina. Il vit Yogiji et se précipita là où nous étions assis. Yogi lui demanda d'aller chez lui pour amener sa voiture et d'emmener Yogiji chez lui près du Ramanashram. Nous nous préparâmes à parti du fait que Yogiji se rendait chez Sri Dwaraknath. Avec toute sa gentillesse Yogiji nous emmena chez Sri Dwaraknath Reddy, quand bien même nous n'avions pas eu la chance d'exprimer notre problème. Il nous fit rester là et Il y passa aussi du temps avec nous et les autres dévots qui venaient Lui rendre visite. Nous n'avions même pas demandé et Il nous accorda un séjour agréable et "doux " plein de bonbons Nutrine. La manière dont il exécutait son plan était fort théâtrale. Krishna n'a-t-il pas fait pleuvoir toutes les bonnes fortunes sur son cher ami Sudama qui n'avait rien demandé à Krishna ? Le voyage le plus mémorable pour moi fut lors du jour du Gurupurnima, le 19 juillet 1985, où Il se concentra beaucoup sur moi et sur mon frère Vivekanandan. Il y eut beaucoup d'expériences ce jour-là en Sa divine présence où nous avons pu ressentir qu'Il travaillait sur nous. Il s'informa de notre grand-mère avec pas mal d'anxiété et il nous fit prier pour qu'elle ait une longue vie. (Elle a maintenant plus de 90 ans). A Sa manière mystérieuse, Il déversait sur nous Son amour et nous conquérait. Quand bien même j'avais sali sa place, Yogiji resta calme et il demanda à Sri Jayaraman de nettoyer. Il nous emmena tous à l'intérieur de Sa maison et il demanda aussi à Sri Jayaraman de prendre quelques bonbons au stand de bonbons en parlant de ma faiblesse pour les bonbons. Il me fit entrer dans une conversation qui se termina de cette manière : comme mon nom Nivedita signifiait sacrifiée à Dieu, je devais me préparer à tout sacrifier en dépit des difficultés et des épreuves auxquelles je devrais faire face, même si cela était très douloureux, comme la souffrance du mouton que l'on emmène à l'abattoir. Il lisait clairement dans notre mental et il menait la conversation qui culmina dans le fait de nous offrir à Lui. Ce jour-là, nous avons été bénis d'avoir un petit aperçu de Sa forme Divine, Vishva Rupa Darshanam. C'est une pratique commune que d'apporter des fruits ou quelque chose d'autre, en marque de respect, lorsque l'on rend visite à une personne que l'on vénère. Mais nous n'avions pas l'habitude d'amener quelque offrande que ce fût. (J'ai envoyé de nombreuses années plus tard quelques mandats que Yogiji a signés et reçus.) Lorsque nos voyages commencèrent à devenir plus fréquents, nous partions les mains vides et nous revenions chargés de prasads de Yogi à distribuer parmi les dévots de Chennai. Il nous disait au revoir avec une grande quantité de fruits et d'autres prasadams comme du sucre candi et même l'argent qu'avaient offert des dévots en mentionnant qu'il serait utile à mon père, Sadhu Rangarajan, pour son travail. Quand nous revenions, c'était comme si nous revenions de chez nos grands parents avec plein de friandises. Alors qu'en revanche mon père nous recevait comme si nous revenions de nos examens. Sans s'inquiéter de la fatigue de notre voyage, il nous faisait raconter tout ce qui était arrivé et le capter pour la postérité. Nous sommes aussi reconnaissants à Sri Rajamanika Nadar qui a insisté pour que les expériences qui nous étaient chères soient consignées. Il y en a de nouvelles disponibles gratuitement en ligne dans les divers volumes du livre "Aperçus d'un Gand Yogi" Sadhu Rangarajan. Lors d'une visite précise le Prasad que Yogiji nous a donné avait une grande signification. Terminant notre conversation d'une manière abrupte, Yogiji nous donna du prasad avec un paquet de fleurs qu'un dévot avait offert et il nous demanda de partir immédiatement pour Chennai. Il nous donna l'instruction précise de remettre tout de suite les fleurs à ma mère en arrivant à Chennai. C'est plus tard que nous avons appris qu'à ce moment précis, mon père, Sadhu Rangarajan, s'était pratiquement noyé dans le Gange et qu'un batelier l'avait sauvé. Habituellement, Yogii n'encourageait aucune discussion sur les miracles qui lui étaient attribués, même si nous entendions beaucoup de dévots qui nous rendaient visite à Triplicane parler de l'aide miraculeuse qu'ils avaient reçue. Cet incident particulier a pourtant été reconnu par Yogiji Lui-même et il a même vérifié que cela soit imprimé dans la revue de mon père, Tattva Darshana. Yogiji a dit que Son Père avait instantanément envoyé de l'aide du fait que Rangaraja avait crié le nom, Yogi Ramsuratkumar, à l'aide. Sri Krishna n'a-t-il pas sauvé Draupadi quand elle s'est rendue totalement à lui ? L'un des moments les plus heureux lors de mon séjour à Sudama en 1994 a été lorsque Yogiji m'a fait asseoir devant lui avec le fils de Smt. PrabhaSundararaman, Balasubramanian, à l'heure du dîner. Devaki Amma avait servi un chapatti à Yogiji et était partie pour en ramener un autre de la cuisine. La cuisine était juste attenante à la pièce où nous étions assis. Avant que Ma Devaki apporte le chapatti suivant, Yogiji prit des morceaux de chapatti et nous nourrit en mettant les morceaux tour à tour dans nos mains. Avec une très joyeuse humeur, il se mit à taper sur le plat vide, émettant un son pour presser Devaki Amma d'amener rapidement le chapatti suivant. Une fois le chapatti servi, il le distribua encore entre nous. Après que quelques chapattis eussent disparu instantanément de cette manière, Ma Devaki nous prit tous, pour ainsi dire, dans Son Jeu Divin. N'était-ce pas pour son propre divertissement que Shri Krishna fit soupçonner Yahoda qu'il avait mangé de la boue et qu'il lui montra le cosmos tout entier ? Un autre évènement mémorable se passa encore le 7 janvier 1990 quand Yogiji nous donna à chacun un châle pour rester au chaud. Ce jour-là, Vivek, le Prof. C.V. Radhakrishnan et moi-même eûmes le darshan de Yogiji jusqu'à l'heure du déjeuner. Yogiji nous demanda de revenir à 4 heures de l'après-midi. Juste pour passer le temps, nous avons grimpé la colline et rendu visite à notre ami Narikutti Swami. Au moment de descendre pour le darshan de Yogiji, il se mit à pleuvoir beaucoup. Nous étions trempés. Nous ne nous sommes pas arrêtés en chemin du fait que nous voulions être présents à 4 heures chez Yogiji. Quand Il nous dit quelque chose, nous devons juste nous y conformer. Il n'aimait pas que Ses instructions ne fussent pas suivies comme il fallait. Lorsque nous sommes arrivés à la grille de la maison de Sannadhi street, Vivek a commencé à trembler. Yogiji est venu ouvrir la grille. L'état de Vivek l'a beaucoup perturbé. Yogiji nous a vite emmenés à l'Udipi Brindavan et a demandé à Sri Upadyaya de nous trouver de nouveaux vêtements. Sri Upadyaya a dit que les vêtements de ses enfants nous iraient et il les a tout de suite ramenés de chez lui. Il a aussi pris ses propres vêtements pour CVR. Yogiji est resté avec nous dans la chambre de l'hôtel et ce n'est qu'après s'être assuré que nous allions tous bien qu'Il est reparti chez lui. Il a exprimé sa préoccupation du fait qu'étant venus pour Son darshan nous avions été trempés sous la pluie. Il parlait comme si c'était Sa faute d'avoir permis que cela nous arrive. Krishna n'a-t-il pas soulevé le Mont Govardhan pour protéger les familles de ses bien-aimés gopas de la pluie torrentielle ? Yogi Ramsuratkumar nous attirait par son amour simple et inconditionnel. Il ne nous donnait pas d'ordre ni ne nous forçait d'aucune manière à faire quoi que ce fût. Il nous faisait pourtant faire ce qu'il voulait. Au lieu de faire ressembler Ses messages à un sermon ou à un conseil, Il les faisait ressembler à une conversation désinvolte entre amis. Oui, nous étions Ses "amis". Il a un jour dit en s'excusant au Prof. C.V.R. qu'il avait ignore le professeur et qu'il n'avait parlé qu'aux enfants. Dans un autre cas, j'ai appris du célèbre directeur musical Sri Ilayaraja que Yogiji lui avait demandé de venir plus tard du fait qu'il était "occupé avec des amis de ce mendiant." Comme j'étais très bavarde, au fil du temps je faisais même la course avec Vivek pour attier toute l'attention de Yogiji. Mais personne ne peut prendre Yogiji pour acquis. Il y a eu aussi des cas où il a semblé que Yogiji ne me reconnaissait même pas quand j'entrais chez lui et il me posait sa question caractéristique : "Votre nom ?" Nous avons petit à petit appris comment nous comporter en sa présence, quand être sérieux et disciplines et quand être plus désinvoltes. L'exemple typique était de ne pas bouger les verres quand nous avions du lait qui venait des stands locaux de thé. Habituellement, quand nous ne parlions pas, Yogiji nous faisait répéter des chansons, des shlokas ou le namavali. Il prenait parfois un livre et nous faisait lire à haute voix. J'ai eu des occasions de l'éventer avec son éventail à main en feuilles de palmier. J'ai allumé ses cigarettes. Il avait l'habitude de reculer sa tête et de me dire en souriant qu'il avait peur que j'approche le feu trop près de sa barbe. Une de ses manières indirectes d'enseigner était de nous faire lire les paroles de grands hommes, comme celle-ci de Vivekananda: " Qu'a fait la nation hindoue pendant des milliers d'années, à part produire des sages ?" Pendant cette période de notre vie les dilemmes étaient évités et les décisions personnelles étaient rapides, car nous avions juste à demander à Yogiji ce qu'Il voulait que nous fissions. Il nous a dit, à moi, à Vivek et à Bhaskar, le fils du Prof. C.V.R., que nous ne devions donner "ni notre sang, ni nos os, ni notre chair ni rien pour une cause supérieure." Un jour, alors que je faisais part de mon envie de me rendre à Anandashram, Yogiji s'est senti très heureux. Revenant sur ce point, je suis allée de multiples fois à Anadashram. Il encourageait les membres de la Yogi Ramsuratkumar Youth Associationà répandre le Ramnam et à aider à atteindre le but de 15.500 crores de Ma Krishnabaï. Yogiji avait un style très personnel pour entraîner. Il suggérait les choses qu'il voulait que nous fissions d'une manière très amicable. Il nous motivait à nous fixer des idéaux élevés en disant des paroles encourageantes telles que "vous ferez l'histoire." Les messages clés étaient : de toujours avoir la foi (Il disait F_O_I avec beaucoup de force); de se souvenir de Lui dans les moments difficiles; de dire la vérité; de manger régulièrement du nellikai (amla); d'avoir toujours à l'esprit que le but le plus élevé de la vie n'est pas de gagner de la richesse même si nous avons besoin de faire le travail qui nous est assigné. Il y a eu aussi d'autres choses ordinaires que tout grand parent dirait affectueusement à son petit enfant, comme : ne pas rester avec la main sous le menton; et apprendre à cuisiner, particulièrement des douceurs, du chef (cuisinier) du quartier. Plutôt que de combler tous nos souhaits, Il nous enseignait à accepter la situation, comme dans le cas où Il conseilla à Vivek d'adopter le Génie Civil qui lui avait été attribué alors que Vivek voulait entrer dans l'ingénierie informatique qui était possible à un certain prix. Un jour, alors qu'il répondait à mes prières à Sudama, Yogiji assura qu'il serait toujours avec moi. Il provoquait un sentiment de courage et de force, que Son bouclier protecteur était toujours là. Même la vérité la plus haute sur Sa divinité a été un long et joyeux dialogue entre moi et lui qui s'est étendu sur de nombreuses visites où il demandait : "Sais-tu que je suis un mendiant ?" Et je finissais par indiquer les raisons pour lesquelles Il était un Grand Yogi. Il aimait profondément ma louange pleine d'innocence. Ces échanges ont été méticuleusement capturés dans la revue de mon père, Tattva Darshana, qui servait alors de porte-parole de Yogiji. Une des possessions qui m'est chère est une lettre de Yogi Ramsuratkumar où Il a écrit : "Om. Mon Père bénit Rangaraja. Mes bénédictions à Nivedita ! Yogi Ramsuratkumar Tiruvannamalai Om". Arjuna n'a-t-il pas juste été pour Krishna un intermédiaire pour communiquer Son enseignement, la Bhagavad Gita, à toute l'humanité ? Le jeu divin de Yogi Ramsuratkumar avec nous n'était pas seulement pour notre plaisir. Il s'est fait au profit de Ses nombreux ardents dévots qui ont envie d'en savoir de plus en plus sur la divinité qui a vécu parmi nous : Yogi Ramsuratkumar. Puisse Sri Yogi Ramsuratkumar, le roi des gurus et le Seigneur bien-aimé Rama, nous protéger ! Yogi Ramsuratkumar Yogi Ramsuratkumar Jaya Guru Raya ! Saranagatam, mars 2016 |
I salute the divinity, the guru of the entire world, Yogi Ramsuratkumar; who is the destroyer of worldly desires and the craving for material possessions like gold; and who causes supreme happiness to Ma Devaki. I started with this shloka that Ma Devaki used to recite, when Pujya Yogi Ramsuratkumar Godchild Tiruvannamalai asked me to speak to the people who had gathered for Akhanda Ramnam on the New Year's Eve in 1994. That day was very special to me as Yogiji showered His blessings on us. It was the fruits of the good deeds of many births that resulted in a long association with Yogiji and also the priceless opportunity of serving Him at His place of residence for a few days. Devotees know Yogi Ramsuratkumar as a great saint who was born on 1st Dec, 1918 in a small village near the bank of Ganges. It is known that his three gurus were Sri Aurobindo, Maharishi Ramana and Papa Ramdas; that He was initiated into Ramnam by Papa Ramdas; that he travelled all over India from 1952 to 1959 before settling down at Tiruvannamalai; and that until His mahasamadhi on 20th Feb. 2001, he led an extremely simple life, showering His blessings on devotees with His darshan, encouraging them to have faith in God with constant remembrance of God through chanting of His names. To me, He was much more than a saint to be revered and worshipped. I and my brother, Vivekanandan, were extremely blessed during our days of youth to grow up under the close guidance of Yogi Ramsuratkumar. Even while being aware of His greatness, we still experienced the warmth of an elderly family member's personal care. I would like to share some such instances. He showered his love and grace, showing us in action what Sri Krishna has said. "To those who worship me with devotion thinking of nothing else, I carry what they lack and preserve what they have." During my first darshan of Yogi Ramsuratkumar on May 8, 1986, I was just thirteen years old. I had gone with my father Sadhu Rangarajan, my brother, Vivekanandan, and another couple of people. Yogiji took us inside his house and spend considerable time with us. Pointing out that Sudha means nectar, He told Ms. Sudha that he did not have nectar to offer us but he could only give us buttermilk. That buttermilk and all the food that he shared with us in our later visits whether it was procured from the tea stall or a hotel or it was offered by devotees for His consumption was always relished by us. Everything about the Lord of Sweetness is sweet and charming. I and my brother enjoyed Yogiji's company so much that we started visiting him very often. Though I have forgotten the actual conversations, the joy with which Yogiji received us at His place with his welcoming smile and the excitement in the face, remains ever-green in my memory. On June 3, 1994, my brother, myself and our cousin sister, went to Tiruvannamalai, without any adult accompanying us. We could not get any proper accommodation. We wanted to inform Yogiji about this. We waited for the right moment. By this time, we had learnt how to behave e in His presence. We have seen Him in different moods - sometimes serious, sometimes angry, many a times cutting jokes and laughing hilariously and at other times just silent. We should speak only when He talked to us. On that day, without beginning any conversation, Yogiji asked us to accompany Him to the temple. (In another such instance, when Yogiji took us to the temple. He showed us, with a lot of excitement, a particular stone on the ground having the name Ramji carved in it). This time, we all went and sat on the steps of the temple tank. Sri Dwaraknath Reddy, Nutrine Confectionary proprietor, came to the temple while performing Giripradakshina. He saw Yogiji and rushed to the place here we were sitting. Yogi asked him to go home to bring his car and take Yogiji to his house near Ramanashram. We were mentally getting prepared to take leave as Yogiji was going to Sri Dwaraknath's house. Yogiji in all his kindness took us to Sri Dwaraknath Reddy's house, though we did not even get a chance to express our problem. He made us stay there and He also spent time there with us and the other devotees who came to visit him. We had not even asked and He provided us with an enjoyable and "sweet" stay filled with Nutrine sweets. The way He carried out His plan was so dramatic. Didn't Sri Krishna shower all fortunes on his dear friend, Sudama who had not even asked Krishna for anything? The most memorable trip for me was on Gurupurnima Day, July 19,1985H, where His focus was so much on me and my brother, Vivekanandan. There were many experiences on that day in His divine presence where we could feel that He was working on us. He enquired about our grandma with a lot of anxiety and made us pray for her long life. (She is over 90 years now). In His mysterious way He poured out His love and conquered us. Even though I spoiled his place Yogiji was calm and He made Sri Jayaraman clean the place. He took us all inside His house and also asked Sri Jayaraman to get some sweets from the sweet stall, mentioning my fondness for sweets. He got me into a conversation which concluded in this way - since my name Nivedita means sacrificed to God, I should be prepared to sacrifice everything, in spite of the difficulties and hardships that have to be faced, even if it is very painful like the suffering of a sheep taken for slaughter. He was clearly reading our minds and carried out the conversation which culminated in us offering ourselves unto Him. On that day, we were blessed to have a small glimpse of His divine form, Vishva Rupa Darshanam. It is a common practice to carry some fruits or something else, as a mark of respect while visiting any revered person. But we did not have the habit of carrying any offering. (Many years later I had sent a few money orders which Yogiji had signed and received.) When our trips started becoming more frequent, we would go empty handed and return with loads of prasads from Yogiji for distribution amongst the devotees in Chennai. He used to see us off with a lot of fruits, other prasadams like sugar candy and even the money that was offered by devotees mentioning that it will be helpful for my father, Sadhu Rangarajan in his work. When we return, it would seem like we are returning from our grand parent's house with a lot of goodies. While, on the other hand, my father would receive us as though we are coming back after writing the board exams. Without bothering about the tiredness of our travel, he would make us narrate all that happened and capture it for posterity. We are also grateful to Sri Rajamanika Nadar who insisted that the cherished experiences should be documented. There are new freely available online in the various volumes of Sadhu Rangarajan's book "Glimpses of a Great Yogi". On one specific visit the Prasad that Yogiji gave us had a great significance. Abruptly terminating our casual conversation, Yogiji gave us some prasad along with a pack of flowers that had been offered by a devotee and asked us to leave immediately for Chennai. He gave us specific instruction to hand over the flowers immediately to my mother on reaching Chennai. It was later that we got to know that at that specific point of time, my father, Sadhu Rangarajan, happened to almost drown in Ganges and was saved by a boat man. Usually Yogii did not encourage any discussion about miracles attributed to him, even though we got to hear a lot from the devotees visiting our house at Triplicane, about the miraculous help received by them. Yet this particular incident was acknowledged by Yogiji Himself and He even checked if this was going to be printed in my father's magazine, Tattva Darshana.Yogiji said that His Father instantly sent help as Rangaraja was calling out the name, Yogi Ramsuratkumar. Didn't Sri Krishna save Draupadi when she surrendered herself totally unto him? One of the happiest moments during my stay in Sdama, in 1994, was when Yogiji made me and Smt. PrabhaSundararaman's son, Balasubramanian, sit before him during dinner time. Devaki amma served a chapatti to Yogiji and left to collect the next one from the kitchen. The kitchen was just adjacent to the room in which we were sitting. Before Ma Devaki brought the next chapatti, Yogiji took pieces of chapatti and fed us by placing the pieces alternatively on our hands. In a very joyful mood, he started tapping the empty plate, making a sound to hurry up Devaki amma to quickly get the next chapatti. Once the chapatti was served, he again distributed it to us. After some chapattis disappeared instantly in this way, Ma Devaki caught us all as it were, in His Divine Play. Wasn't it for His own amusement that Sri Krishna made Yashoda suspect that he had eaten mud and showed her the entire cosmos? Yet another memorable event happened on 7, Jan 1990 where Yogiji gave each of us a shawl to keep ourselves warm. On that day, Vivek, Prof. C.V. Radhakrishnan and I had Yogiji's darshan until lunch time. Yogiji asked us to come back again at 4 PM Just to pass time, we climbed up the mountain and visited our friend, Narikutti Swami. By the time we came down for Yogiji's darshan, it started raining profusely. We got drenched in rain. We did not stop on the way as we wanted to be present at 4 PM at Yogiji's place. When He tells us something, we just had to abide by it. He would not like it if His instruction is not followed properly. When we reached the gate of Sannadhi street house Vivek started shivering. Yogiji came to open the gate. He became very much disturbed at Vivek's condition. Yogiji hurriedly took us to Udipi Brindavan and asked Sri Upadyaya to get us new clothes. Sri Upadyaya told that his kids' clothes would fit us and he immediately fetched them from his house. He also got his own clothes for CVR. Yogiji remained with us in the hotel room and only after ensuring that we were all doing fine He left for His place. He expressed his concern that having come for His darshan we had got drenched in the rain. He sounded as though it was His fault that He allowed this to happen to us. Didn't Krishna lift Mount Govardhan to protect his beloved gopa families from the torrential rain? Yogi Ramsuratkumar attracted us by his simple and unconditional love. He would not order us or force us in any way to do any thing. Yet he got us to do what he wanted. Rather than making His messages sound like a lecture or advice He made it seems like a casual conversation between friends. Yes, we were His "friends". He once apologetically told Prof. C.V.R. that he has been ignoring the professor and has been talking only to the kids. In another instance, I got to know from the famous music director Sri Ilayaraja that Yogiji asked him to come later as he was "busy with this beggar's friends." As I was very talkative, in course of time, I even raced Vivek in grabbing Yogiji's full attention. But no one can take Yogiji for granted. There were also instances when it would seem like Yogiji didn't even recognize me when I entered his abode and he would ask his typical question "Your name?" Gradually we learnt how to behave in his presence, when to be serious and disciplined and when to be more casual. The typical example was to not shift the glasses when we got us milk from the local tea stalls. Usually, when we were not conversing Yogiji would make us repeat some songs, shlokas or namavali. Sometimes, he would get some book and make us read them aloud. I have had the opportunities to fan Him with his Palm hand fan. I had lit his cigarettes. He used to move his face backwards and tell smilingly that he was afraid as I brought the fire too close to his beard. One of his indirect ways of teaching was to make us read the words of great men like this one from Vivekananda: " For what has the Hindu nation been doing for thousands of years except producing sages?" During that period of our life dilemmas were averted and personal decisions were quick, as we just ask Yogiji what He wanted us to do. He told me, Vivek and Prof. C.V.R.'s son, Bhaskar, that we should not be donating "blood, bones, flesh and everything for a higher cause. One day, when I conveyed my interest to visit Anandashram, Yogiji felt very happy. Picking up on that I visited Anandashram multiple times He encouraged the members of Yogi Ramsuratkumar Youth Association to spread Ramnam and help in achieving Mataji Krishnabai's target of 15,500 crores. Yogiji had a style of coaching that was very personal. He would suggest things that he wants us to do, in a very friendly manner. He motivated us to set high ideals for ourselves by saying encouraging words like "you will make history". The key messages were: to always have faith (he would say F_A_I_T_H with a lot of emphasis); to remember Him in difficult times; to speak the truth; to eat nellikai (amla) regularly to keep in mind that the highest goal of life is not earning wealth even though we need to carry out the job assigned to us. There were other ordinary things too that any grandparent would lovingly tell their grandchild like: not to rest the chin on the palm; and to learn cooking, especially sweets, from the chef uncle in the neighbourhood. Rather than fulfilling every wish of ours, He instructed us to accept the situation like the case when He advised Vivek to take up Civil Engineering that was allotted to him while Vivek wanted to go in for Computer Engineering that was available at a price. Once, while answering my prayers at Sudama, Yogiji assured that he would always be with me. He induced a feeling of courage and strength that His protective shield is ever present. Even the highest truth about His divinity was a lengthy jovial dialogue between me and him spanning across many visits wherein e would ask "Do you know that I am a beggar?" And I would end up giving reasons as to why He is a Great Yogi. He thoroughly enjoyed my praise that was filled with innocence. These interactions were meticulously captured in my father's magazine, Tattva Darshana, which served as Yogiji's mouth piece during that period. One of my prized possessions is a letter from Yogi Ramsuratkumar where he wrote "Om. My Father blesses Rangaraja. My blessings to Nivedita! Yogi Ramsuratkumar Tiruvannamalai Om". Wasn't Arjuna just a medium for Krishna to communicate His teachings, the Bhagavad Gita to the entire humanity? The divine play of Yogi Ramsuratkumar with us was not meant for us alone to enjoy. It is for the benefit of His numerous ardent devotees who are eager to know more and more about the divinity that lived in our midst, Yogi Ramsuratkumar. May Sri Yogi Ramsuratkumar the king of preceptors and the beloved Lord Rama protect us! Yogi Ramsuratkumar Yogi Ramsuratkumar Jaya Guru Raya! In Saranagatam, March. 2016 |