devant celui qui a renoncé |
before the renunciate |
Je pense que c'était en 1981. Shri Gnanagiri Ganesan était fou de Yogi Ramsuratkumar Maharaj; je voulais découvrir ce qui pouvait être si spécial à son sujet et je lui ai rendu plusieurs fois visite .Swamiji ne m'a même pas donné quelques aperçus de sa grandeur. Ce jour-là, aussi, je me suis assis en face de lui avec la question de savoir s'il était un Swamijji ou un Mahatma. Swamiji m'a plusieurs fois demandé : "Pourquoi
venez-vous très souvent voir ce mendiant, gaspillant votre
temps et votre argent. Ce mendiant n'a rien." Il essayait
ainsi de m'irriter et de me renvoyer. À ce moment-là, seuls Swamiji et moi étions dans cette pièce. Peut-être a-t-il pensé que le fils de dévots de Muthukutti Swamigal (Iyya Vaikundar) était lui aussi son dévot ; il a arrêté d'essayer de se débarrasser de moi et il est devenu plus amical. Il a dit: " Père a envoyé Didi (Melle Circar, doctoresse à Pondichéry) et Maheshvari (la fille de Sri Ganagiri Ganesan) avec cette papaye pour la donner à ce mendiant. Maintenant, mon Père a envoyé Tirumalai pour couper le fruit et le donner à ce mendiant " ; et il m'a tendu une grosse papaye et un couteau avec lequel je l'ai coupée et je lui ai donné les morceaux. Il a mangé le fruit en entier. Quelqu'un a frappé à la porte de Swamiji et est entré après que la permission lui ait été accordée. C'était un homme bien bâti avec, sur lui, de l'or et des diamants qui brillaient. Il a tendu sa carte de visite à Swamiji et il a dit que son ascendance était originaire du Tamil Nadu, qu'il était installé à Singapour où il était dans les affaires d'exportations et d'importations. Il a dit qu'il avait des dizaines de millions de biens et qu'il faisait généreusement des dons à plusieurs temples et ashrams. En ce moment même, en chemin, il s'était arrangé pour faire un Koti Archanai pour l'amélioration de la santé de Mata Ananda Mayi. Il a dit qu'il était venu offrir toute l'aide dont Swamiji avait besoin. Il a invité Swamiji à Singapour, lui proposant d'acheter le billet d'avion, de l'héberger dans une maison d'hôtes séparée et il a promis de présenter Swamiji à ses amis millionnaires. J'ai vu des gens venir voir Swamiji pour lui demander de l'aide
pour les soulager de leurs souffrances. Mais cet homme parlait
comme s'il pouvait acheter Swamiji lui-même. Le millionnaire s'est demandé comment il se faisait que ce Swamiji qui n'avait pas une pièce de dix paise, qui ne pouvait même pas acheter une bonne cigarette mais y allait pour la cigarette la moins chère, quelqu'un qui faisait des dettes en achetant du thé et du caillé pour les visiteurs, qui vivait dans la maison de quelqu'un d'autre, qui n'avait même pas l'argent pour laver les locaux à la chaux, 'il m'a dit, à moi millionnaire, qu'il ne voulait rien!' Et il était assis là, témoin de tout cela ! Mais, bon marchand qu'il était, il a demandé à plusieurs reprises à Swamiji de lui demander quelque chose. Swamiji a de nouveau dit que son Père lui avait tout donné. Après un certain temps, Swamiji lui a donné du prasad et lui a donné congé. Le millionnaire qui était allé jusqu'à la porte est revenu et a de nouveau demandé à Swamiji de lui demander quelque chose. Alors Swamiji a dit : "Puisque vous persistez tant, ce mendiant va vous demander une très grande aide. " L'homme fut très heureux et sortit le chéquier de sa poche, pensant que Swamiji allait en exiger une très grande somme. Mais Swamiji a dit: " Le nom du Père de ce mendiant est Rama. Après votre retour à Singapour, dites " Rama, Rama, Rama " trois fois dès que vous vous levez le matin. C'est la grande aide que ce mendiant vous demande ! " Le grand et fort millionnaire, debout avec un chéquier et un stylo à la main, un choc visible et de la honte sur le visage, est tombé la tête la première aux pieds de Swamiji. Il sanglotait littéralement en disant de manière incohérente : " J'ai commis une erreur. Vous êtes un grand Mahatma." J'ai aussi compris ce jour-là à quel point nous sommes chanceux de pouvoir nous asseoir avec un si grand Mahatma. A partir de la traduction anglaise par Ravi de cet article
paru dans 'Deivakkulandayin Tiruvilayadalgal' ( Saranagatam, avril 2021) |
I think it was the year 1981. Shri Gnanagiri Ganesan was crazy about Yogi Ramsuratkumar Maharaj; I wanted to find out what could be so special about him and visited him a few times. Swamiji give not give me even a few glimpses of his greatness. That day also I sat in front of him with the question running through my mind whether he was a Swamijji or a Mahatma. Swamiji was repeatedly asking me, "Why are you coming repeatedly to this beggar, wasting your time and money. This beggar has nothing." Thus he was trying to irritate me and send me out. In the course of the conversation when he found that my ancestors were devotees of Iyya Vaikundar, he asked me details about Akilathirattu (Iyya Vaikundar's major treatise) and about the rishis from 56 lands who had been mentioned in that text. He said that even if "Akilathirattu" is kept in the pooja room, we are sure to get the Grace of Iyya. At that time only Swamiji and I were in that room. Perhaps he thought that the son of devotees of Muthukutti Swamigal (Iyya Vaikundar) was also his devotee, and he stopped trying to get rid of me and became friendlier. He said "Father has sent Didi (Pondicherry Dr. Miss Circar) and Maheswari the daughter of Sri Ganagiri Ganesan) with this papiah to be given to this beggar. Now father has sent Tirumalai to cut the fruit and give this beggar" and he handed me a large papaiah fruit and a knife with which I cut and gave the pieces to him. He ate the entire fruit. Somebody knocked at Swamiji's door, entered after permission was given. He was a well built man with gold and diamonds glittering on his person. He extended his visiting card towards Swamiji and said that his ancestry is from Tamil Nadu, settled in Singapore where he is engaged in the business of exports and imports. He said that he has crores worth of property and he was generously donating to several temples and ashrams. Even now, on the way here he had arranged for Koti Archanai for the improvement n the health of Mata Ananda Mayi Ma. He said that he had come to offer whatever help was needed by Swamiji. He invited Swamiji to Singapore, offering to purchase the plane ticket, housing him at a separate guest home and promised to introduce his millionaire friends to Swamiji. I have seen people coming to Swamiji with a request for help to relieve them of their suffering. But this man was talking as though he could buy Swamiji himself. Swamiji laughed in his characteristic way and said that his Father has given him everything, and there was nothing that he wanted from this person. He exclaimed, as if in wonder, Oh you have had archana of one crore made for the well being of Mata Ananda Mayi! He meanwhile signed to and that Mahatmas do not need persons doing archanas and prayers and that they can look after themselves. The millionaire wondered how was it that this Swamiji without so much as a ten paise coin, a person who cannot even buy a good cigarette but goes in for the cheapest cigarette, a person who has become a debtor buying tea and curds for the visitors, - staying in somebody else house, does not even have the money to white wash the premises - He has told me, a millionaire, that he does not want anything! And here he is sitting as a witness to all this! However, the good merchant that he was, he repeatedly requested Swamiji to ask something of him. Swamiji again said that his Father has given him everything. After some time Swamiji gave him prasad and gave him leave. The millionaire who went up to the door returned and again asked Swamiji to ask something of him. Then Swamiji said, "Since you are so persistent, this beggar will seek a very big help from you." The man was very happy and whipped out the chequebook from his pocket, thinking that Swamiji was going to demand a very large amount. But Swamiji said, "The name of this beggar's Father is Rama. After you return to Singapore, please say 'Rama, Rama, Rama' three times as soon as you get up in the morning. This is the big help that this beggar begs of you!" The tall and hefty millionaire standing with chequebook and pen in hand, with visible shock and shame on his face and fell headlong at Swamiji's feet. He was literally sobbing as he said incoherently' "I have committed a mistake. You are a great Mahatma." I also understood that day how fortunate we are to be able to sit with such a great Mahatma. English rendering by Ravi of this article in 'Deivakkulandayin
Tiruvilayadalgal' |