Mardi 2 juin 1997, un jour que nous ne pourrons jamais oublier. De nombreux lecteurs peuvent avoir appris par les journaux et les médias qu'un avion qui arrivait à Chennai de Dharan a atterri sur la piste de l'Air Force à Tambaram azprès avoir manqué la piste de l'aéroport de Minambakkam airport. Le vol saoudien s'était envolé dans la nuit du dimanche 1er juin de l'aéroport de Dharan. L'avion était rempli de passagers qui retournait dans leur patrie pour des vacances avec de grandes espérances de voir leurs parents et leurs proches. Moi-même, ma femme et mes deux enfants étions parmi les passagers de ce vol. Nous avions informé par lettre comme d'habitude Bhagavan que nous venions à Chennai par ce vol particulier. Tout était normal jusque 6 heures du matin le mari quand le vol est arrivé à Chennai.

Nous avons compris que le pilote n'avait pas reçu l'autorisation d'atterrir sur la piste et qu'il lui avait été conseillé de rester en l'air encore dix minutes. L'avion tournait autour de la ville de Chennai. Quelques minutes après l'avion est descendu pour atterrir. Tout à coup, il s'est mis à descendre très rapidement et nous avons tous senti que quelque chose tournait mal. Tous les passagers sont devenus pales et se sont mis a prier pour un atterrissage en douceur. J'ai dit à ma femme et à mes enfants de chanter le nama de Swami : 'Yogi Ramsuratkumar, Yogi Ramsuratkumar, Yogi Ramsuratkumar Jaya guru raya' et ils ont commencé à chanter le Nama. Je criai moi-même à tue-tête : 'Yogi Ramsuratkumar, Yogi Ramsuratkumar, Yogi Ramsuratkumar, Jaya Guru Raya'. J'avais mon trousseau de clés avec une photo de Bhagavan dans la poche de mon pantalon. J'ai tenu sa chaîne dans la main très fermement et j'ai crié : "Oh, Bhagavan, s'il vous plaît sauvez-nous de cette situation critique."

A ce moment-là, l'avion a atterri avec un bruit phénoménal et s'est arrêté net du fait d'un freinage brutal. Tous les passagers ont senti l'odeur de brûlé du pneu due à la friction. Quelques minutes après nous avons pris conscience que tout allait bien et le pilote nous a dit que nous avions atterri sur la piste de l'Air Force à Tambaram et non à l'aéroport de Minambakkam. Ils nous ont dit aussi que nous étions tous saufs. Il était alors 7h30 du matin et nous suffoquions tous car l'air conditionné ne fonctionnait pas. Comme nous étions tous des gens qui devions être contrôlés à l'Immigration, la porte n'était pas ouverte. Les enfants pleuraient car ils avaient faim et ils suffoquaient. Les gens de l'Air Force sont venus à notre aide. Après avoir contacté l'aéroport par radio, ils ont obtenu la permission d'ouvrir la porte. L'air frais est entré et nous avons tous été soulagés de pouvoir respirer l'air frais. C'est à environ midi qu'une échelle a été amenée de l'aéroport et que l'on nous a demandé à tous de descendre. Nous avons tous sauté doucement de l'avion, oui, nous avons littéralement sauté hors de l'avion.

Ce n'est que lorsque nous sommes sortis que nous avons pris conscience à quel point la situation avait été mauvaise. L'avion avait atterri à la fin d'une petite piste et 60 mètres devant se trouvait la piste en gravas et encore 150 mètres plus avant se trouvait le mur d'enceinte. Qu'aurait été notre sort si le vol ne s'était pas arête net ? Tous les passagers en parlaient et nous avons été emmenés en bus à l'aéroport de Minambakkam pour terminer les formalités. "Aujourd'hui, ça a été pour nous tous un sauvetage miraculeux. Cela grâce à quelqu'un qui a prié pour avoir de l'aide et Dieu est venu à notre aide et nous a sauvés." J'ai tout de suite pensé que c'était Swamiji qui était venu nous sauver.

Deux jours après, quand nous sommes allés à Tiruvannamalai, nous avons voulu voir Bhagavan et Lui dire tout ce qui était arrivé. Nous avons donné nos noms et nous avons attendu que Bhagavan nous appelle. Jusqu'à midi Bhagavan ne nous a pas appelé et même le Mangala Arti était terminé après les bhajans. Nous avons pensé que Bhagavan ne nous appellerait pas. Nous avons pensé : 'Il sait tout ce qui est arrivé' et nous avons donc marché verts la grille principale de l'Ashram. A ce moment-là Ravi est arrivé en courant et nous a dit que Bhagavan voulait nous voir. Nous nous sommes précipités à l'endroit en face du Darshan Mandir là où Bhagavan s'asseyait et rencontrait habituellement les dévots. Bhagavan nous a offert un siège et nous a regardés quelque temps avec un sourire sur le visage. Quelques secondes après j'ai commencé à dire à Swamiji : "Quand nous sommes venus en avion…" Swamiji a soudainement interrompu et a dit : OK, Venkatarama, ce mendiant pense que vous devriez retourner vous établir à Chennai." J'ai opiné de la tête et ai de nouveau commencé à parler à Swamiji .... Il a interrompu, nous a offerts des prasadams et a dit : "Je vous laisse tous", en disant : "Mon Père vous bénit tous, Venkatarama".

Bhagavan savait tout ce qui était arrivé et Il n'a pas voulu rediscuter de ce qu'Il avait fait pour Ses dévots. Nous offrons nos Ananthakoti Namaskarams aux pieds de lotus de Sri Swamiji, qui nous a donné cette renaissance.

(in Saranagatam, Numéro spécial Mahakumbhabhishekam 2016)

1997 June 2nd Monday, the day which we can never forget. Many of the readers may be aware through the newspapers and media, that an aircraft, which came to Chennai from Dhahran, landed in the Air Force run-way at Tambaram missing the runway at
Meenambakkam airport. The Saudi fight took off on the night of Sunday lst June 1997 frorn Dhahran airport. The aircraft was full of passengers returning to their motherland for vacation with lot of hopes to see their parents and relatives. Myself, my wife and my two children were among the passengers of that fight. As usual we informed Bhagwan through a letter that we will be coming to Chennai by that particular fight. Every thing was normal till 6 A.M. on Monday morning when the fight reached Chennai.

We understand that the Pilot did not have clearance to land in the runway and was advised to be in air for ten more minutes. The aircraft was in air going around Chennai city. After a few minutes the aircraft was coming down for landing. Suddenly it started coming down very fast and we all felt something had gone wrong. All the passengers had become pale and started praying for a smooth landing. I told my wife and my children to start chanting Swamy nama Yogi Ramsuratkumar, Yogi Ramsuratkumar, Yogi Ramsuratkumar Jaya guru raya' and they started chanting the Nama. I Myself on top of my voice cried 'Yogi Ramsuratkumar, Yogi Ramsuratkumar, Yogi Ramsuratkumar, Jaya Guru Raya'. I had my key bunch in my pant packet and it had a picture of Bhagwan. I held the key chain in my palm so tight and cried "Oh, Bhagwan, please save us from this crisis".

At that moment the aircraft landed with a thundering sound and came to a grinding halt due to sudden brake. All the passengers felt the burning smell of the tyre due to friction. After a few minutes we realized that things were normal and we were told by the Pilot that we had landed in Tambaram Air Force runway and not in Meenambakkam airport. They also told us that we were all safe. By that time, it was 7.30 A.M., and we all felt suffocated, as the AC was not functioning. Since we were all immigration controlled people the door was not to be opened. Children were crying due to hunger and suffocation. The air force people came to our help. After they contacted the airport through radio they obtained permission to open the door. Fresh air came in and we were all relieved to breathe in fresh air. it was around 12 noon that a ladder was arranged from the airport and we were all asked to get down. Slowly all of us jumped out of the aircraft, yes, literally we jumped, out of the aircraft.

Only when we came out we understood how bad the situation was. The aircraft had landed at the end of the small runway and 200 feet in front was the rubble masonry runway and another 500 feet in front was a compound wall. What could have been our fate if the flight had not come to a grinding halt? Every one of the passengers was talking about this and we were taken by a bus to the Meenambakkam airport to finish the formalities. It was at that time that we could hear a few passengers talking "Today it was a miraculous escape for all of us. It was due to someone who prayed for help and God came to our help and saved us". I immediately felt that is was Swamiji who had come to save us.

After two days when we went to Tiruvannamalai we wanted to meet Bhagwan and tell Him all that had happened. We gave our names and waited for the call from Bhagwan. Till 12 noon
Bhagwan did not call us and even Mangala Arthy was also over after the Bhajans. We thought Bhagwan would not call us. We felt, He knew everything that had happened and so we walked towards the main gate of the Ashram. At that time Ravi came running and told that Bhagwan wants to see us. We rushed to the place in front of Darshan Mandir where Bhagwan usually sat and met devotees. Bhagwan offered us a seat and looked at us for some time with a smile on His face. After a few seconds I began to tell Swamiji, "When we were coming by aeroplane" ... Swamiji suddenly interrupted and said "OK, Venkatarama, this Beggar feels you should come back and settle in Chennai". I nodded my head and again started telling Swamiji .... He interrupted and offered prasadams to us and said 'I leave you all' saying, "My father blesses all of you Venkatarama".

Bhagwan knew every thing that had happened and He did not want to discuss again about what He had done to His devotees. We offer our Ananthakoti Namaskarams to the lotus feet of Sri Swamiji, who gave this rebirth to us.

(in Saranagatam Special Issue Mahakumbhabhishekam 2016)