|
|
Bien que je n'aie pas beaucoup à revendiquer, j'ai
connu des expériences immortelles et fascinantes par
la Grâce du Maître. Tout arrive selon la seule "volonté
du Maître." Un autre saint que j'ai le rare privilège de fréquenter m'a demandé un jour : "Où voulez-vous être posté, du fait que vous allez bientôt être muté ?" Dans mon enthousiasme, j'ai demandé à être posté à l'endroit où résidait ma famille ou dans un endroit près du saint. Il m'a alors demandé : "N'irez-vous nulle part ailleurs ?"J'ai répondu que l'on me demandait d'exprimer mon désir et que c'est ce que j'avais fait, mais que je devais aller là où mon bienfaiteur le souhaitait. On me dit que je devais aller à et rejoindre Tiruvannamalai pour remplir une Mission. En réalité, dans le cercle officiel, j'allais avoir un poste dans un endroit lointain. J'ai rejoint la nouvelle place comme Officier de Division en charge de 9 Panchayat Development Blocks. Je n'ai jamais pensé que j'allais rencontrer mon Maître, mais c'est ce que Dieu voulait. Avant d'entrer en fonction, mon ami m'a emmené la veille au soir au Temple de Sri Arunachaleshvara. Juste en passant la Tower Gate, mon ami m'a dit que Sri Yogi Ramsuratkumar, un grand saint vivant, se tenait devant nous. J'ai juste touché les Pieds de Lotus de Sri Swamiji. Le toucher même et le regard même, le sourire, tout si fort éloquent, capable de communiquer et si expressif que même des mots bien pensés seraient tout à fait inadéquats pour exprimer mes sentiments. Lorsque le saint a entendu mon nom, Il m'a demandé si j'étais la même personne que celle qui avait traduit le livre tamil de Sri Periyavar Ramamurthy de Krishnagiri, que Swamiji avait vu dans la chambre d'un autre dévot. J'ai juste fait oui de la tête. Sri Swamiji a alors dit que la traduction du livre intitulé "ANMA PAHAIYIL ENNA VAARCHI" que j'avais faite était bonne. J'ai remercié Sri Swamiji pour le compliment. Ça a été notre première rencontre. J'ai rencontré Sri Swamiji à sa résidence. C'était vraiment un pèlerinage que d'y aller et de m'asseoir en Sa Présence. J'ai eu la grande chance d'y aller pratiquement tous les jours alors que j'étais au siège (social) et d'obtenir Ses bénédictions. Je me suis fait un devoir d'y aller et de m'asseoir aux Pieds de Lotus du Grand Maître. Un jour j'ai demandé fortuitement à Sri Swamiji la permission d'amener une fois à manger. Sri Swamiji a été assez gentil pour accepter, mais à une condition : la condition était que seule ma femme ou des membres de la famille et personne d'autre cuisent la nourriture et l'apportent. J'ai accepté avec joie et j'ai demandé à ma femme de préparer des chapatis avec du dhall à côté et je les ai apportés et nous avons tous été très contents car notre humble offrande a été acceptée et Swamiji nous a ainsi bénis. Puis j'ai tenu à apporter à manger le lendemain matin et tous les jours suivants. Après deux jours Sri Swamiji a demandé : "Oh ! Ce mendiant pensait que vous n'amèneriez à manger que pour un jour. Mais vous voulez maintenant que je l'accepte tous les jours et cela deux fois par jour. Très bien, c'est le souhait de mon Père. Vous pouvez amener à manger tant que vous le voulez." J'ai ainsi obtenu une occasion en or de servir la Biksha à un grand saint vivant, et par là de m'élever et de m'enrichir physiquement, mentalement et spirituellement, rare privilège dont on pourrait jamais rêver. A ce propos je dois mentionner ici que l'acceptation de la Biksha par Sri Swamiji ne peut pas être prise comme quelque chose de systématique. Parfois Sri Swamiji ne touchait jamais la nourriture et ce n'est que si quelqu'un de l'entourage lui rappelait qu'Il la prenait. Même alors Il laissait quelque chose qui était mangé par le chien fidèle, "Sai Baba" que Sri Swamiji avait avec lui depuis longtemps. Il y a eu des cas où Sri Swamiji a rendu la nourriture que mes deux filles qui étudiaient dans le lycée proche avaient été apportée. Sri Swamiji touchait seulement la nourriture et demandait à mes filles de l'emporter à la maison pour qu'elle nous soit distribuée. Elles venaient pleurer en disant que Sri Swamiji n'avait rien mangé. Nous les consolions en leur disant que la Biksha avait été acceptée et bénie, que c'était quelque chose d'important. Il pouvait parfois y avoir du retard dans le renvoi de mes filles qui devaient assister à leurs classes à 9 heures du matin. Alors, dans ces cas-là, même les cours réguliers ne commençaient que tard, comme s'ils attendaient mes enfants. Tout cela est du aux bénédictions de Sri Swamiji, que mes filles étaient aidées même dans des choses aussi petites que d'être à l'heure à l'école. Un jour, quand un dévot lui demanda d'accepter la nourriture offerte, il remarqua que si elle était mise devant la photo de Sri Swamiji, elle était acceptée sans le moindre doute. Tout ce qui était offert avec "Sraddha" ou sincérité était accepté indépendamment de la distance et du temps. Cela me rappelle la parole du Seigneur Krishna dans la Gîta : "Pathram, pushpam, Palam, Thoyam yo may Bkathiya Prayachathi, thadaham " C'est l'esprit avec lequel le travail est fait et non le semblant extérieur ou superficiel. Sri Swamiji qui a vécu quelque temps au Kerala aimait le "Kanji" qui est fait avec du gruau de riz. Nous le servions le soir et c'était un spectacle agréable de voir Sri Swwamji le boire dans Sa coque de noix de coco. Cela nous remplissait l'esprit de satisfaction autant que de plaisir de voir que nos offrandes étaient acceptées, aussi petites qu'elles fussent. C'était comme "Sudama" (Kuchelar) offrant de l' "Aval" (riz battu) au Seigneur Krishna. Nous ne pouvons pas dire que Sri Swamiji acceptait tout le temps. Un jour j'ai offert du "Pongal" le jour propice. Sri Swamiji était allé quelque part. Je parlais donc avec un ami du voisinage. Sri Swamiji, en me voyant là, est devenu furieux sans raison et a dit : "Vous pouvez le remporter." Mais dans mon extrême désarroi j'ai pleuré et Sri Swamiji a eu pitié de moi et a accepté la nourriture. Parfois, lorsque nous troublions sa disposition mentale, Sri Swamiji agissait comme s'il était affecté et il nous réprimandait mais tout cela ne durait qu'une seconde. Il se calmait et nous consolait. Les conseils et l'aide de Sri Swamiji dans la vie quotidienne de fonctionnaire à Tiruvannamalai étaient tout à fait exceptionnels. Avant de commencer mon travail, j'ai tenu à rencontrer Sri Swamiji pour obtenir des BENEDICTIONS DIVINES pour mener à bonne fin la cause nationale. Je ne peux pas dire que j'y ai réussi tout le temps. La plupart du temps Sri Swamiji était préoccupé par un problème ou un autre qui touchait un dévot ou le pays. En de telles occasions il était même très difficile d'avoir le Darshan. Pour avoir le darshan tout était une question de chance. Quand j'allais voir Sri Swamiji le matin, Il me demandait : "Quelque chose de spécial ?" Si j'avais un problème, je l'expliquais et la réponse était simple mais imprégnée de GRÂCE DIVINE. Les mots : "Père est avec vous ou Père vous guidera" sont cent pour cent vrais. Tous les problèmes administratifs, aussi difficiles ou compliqués qu'ils fussent, ont été résolus d'une manière miraculeuse que personne ne pourrait expliquer ou développer. On pourrait se demander quel usage terrestre nous obtenons en en parlant à de tels SAINTS HOMMES, quand cela doit être solutionné ou par des fonctionnaires ou par des politiques. Mais seuls ceux qui connaissent la vérité ou l'expérience d'un saint vivant pourraient en sonder la profondeur. Comme il a été dit plus tôt dans un autre contexte, même les affectations sont influencées par la "GRÂCE DIVINE". Pendant la campagne des "Petites Economies', ou lors des objections soulevées lors de la vérification des comptes, ou lors d'une visite de l'Honorable Ministre, je priais seulement pour avoir les Bénédictions. Le résultat obtenu était spectaculaire. Dans cette Division du Développement du Panchayat, alors que je m'y trouvais, le résultat obtenu a vraiment été digne d'éloges selon le rapport officiel d'inspection. Tout cela a été du à la GRÂCE DIVINE. Pour la Campagne des "Petites Economies", Sri Swamiji m'a donné 1 roupie en me disant que c'était "La contribution de ce mendiant à la cause nationale." Par un tel acte de gentillesse, j'ai dépassé l'objectif de la division. Tout par GRÂCE DIVINE. Quant à l'établissement des objections de l'audit, qui étaient depuis longtemps en instance, c'était un véritable casse-tête pour les fonctionnaires à tous les niveaux. Cela était du au fait que les enregistrements appropriés devaient avoir été perdus ou détruits avec le passage du temps ou qu'ils avaient été mal placés pour ne plus jamais voir la lumière du jour. Même ces objections ont été réglées par la GRACE DIVINE à l'étonnement des commissaires aux comptes. Le règlement de l'audit des fonds locaux aussi bien que l' 'Accountant General Section' s'est fait à 98 %, chiffre dont il n'avait jamais été rêvé dans les annales de l'histoire de cette division. Tout cela du à la Grâce du Maître. Une performance très importante qui a eu lieu alors que j'étais à la division a été la réalisation de l'objectif donné dans le "Programme de Développement Rural Intégré" - un nouveau projet introduit par le Gouvernement de l'Inde. Tiruvannamalai était aussi l'une des quelques régions choisies pour la mise en uvre du programme. J'ai comme d'habitude préparé les plans et je les ai publiés sous forme de fascicules en volumes reliés. J'ai mis le fascicule devant Sri Swamiji pour obtenir Ses Divines Bénédictions. Swamiji a juste mis sa paume tendue sur le tas en disant : "VOTRE DIVISION SERA LA PREMIERE DE L'ETAT." "Père vous aidera à le faire." Mais à l'étonnement de tous, Tiruvannamalai eu la troisième place dans le pays - le plus grand honneur dont un fonctionnaire du gouvernement pouvait jamais rêver. Tout par la GRÂCE DIVINE. Les grands hommes comme mon Maître aident ceux qui sont engagés dans les Activités de Construction de la Nation. A ce sujet, je dois faire une mention spéciale d'un aspect important qui constitue vraiment un grand exploit, même selon les gens du ministère. Parmi les différents plans il y a un article : "Fourniture d'Animaux Laitiers " aux bénéficiaires choisis de par les 'Animal Husbandry Schemes'. Pour cela, la Central Co-operative Bank de Vellore devait ratifier un prêt aux bénéficiaires des villages éparpillés par l'intermédiaire de leurs unités de village. C'est un processus lourd et long. Le bénéficiaire doit préparer une demande de prêt après avoir observé toutes les formalités telles que la production des enregistrement des revenus se rapportant à la terre à mettre en gage, la production de l'Encumbrance Certificate pour treize années à obtenir du bureau du teneur de Registre délégué concerné (note : sorte de greffe) Il doit produire une caution qui n'a ni charge hypothécaire ni retard de paiement pour satisfaire aux Règles de la Co-operative Bank. Ces demandes doivent recevoir un consentement individuel au niveau du village et ensuite au niveau de l'union concernée et finalement par le Fonctionnaire Spécial (alors) de la Co-operative Central Bank de District à Vellore. Même selon la pratique normale cela prendrait un mois pour autoriser un prêt. Je devais obtenir l'autorisation pour 106 demandes et cela en 24 heures. Une grande tâche en vérité. Ce MIRACLE s'est produit. Tous les bulletins de demande au niveau du village sont arrivés à la Banque du District le même soir après avoir observé toutes les formalités demandées selon les normes du département et de la banque. Les 106 prêts ont été autorisés par le Fonctionnaire Spécial et il nous a donné un DD (?) pour 1,06,000/-, somme énorme en vérité. Il a été remis au Directeur de l'Animal Husbandry qui a délégué un homme du département pour aller en Haryana dans l'Inde du Nord pour avoir le nombre requis de 105 vaches. Seule la GRÂCE DE NOTRE MAÎTRE a pu faire tout cela. Le Secrétaire adjoint de la District Co-operative Bank de Vellore, Sri Viswanathan, qui a rencontré Sri Swamiji, a dit qu'un tel épisode n'était jamais arrivé dans les annales du Co-operative department. Le même fonctionnaire a été le témoin de toutes les démarches concernées depuis le niveau du village jusqu'au niveau du district et il ne pouvait ainsi pas croire en sa propre exploit. Il était fasciné à l'achèvement de ce processus. En entendant le récit ci-dessus raconté par le fonctionnaire de la Co-operative Bank, Sri Swamiji a ri bruyamment à sa manière inimitable en disant : "TOUT EST LA LILA DE PERE." Père fait tout pour ses dévots. - à suivre. (in Saranagatam, Mai 2014) |
Though I have not much to claim, I got such everlasting, enthralling experiences by the Grace of Master. All happens by "Masters will" alone. The very first idea of meeting Master and thereby enjoying the 'Bliss of Master's Grace' is nothing but my good fortune. The Saints, who are the well wishers of mankind, utilise human beings to serve the cause of Almighty. Such was my case. In fact it is really strange that even in official work Master's Will is always predominant. In the case of a Gazetted Officer, the concerned departmental Chief does the postings. But the saints who know the womb of time, at times intervene in the case of devotees to fulfil the "Will of God". We are mere tools just like chess coins in their hands in the game of life. The same happened with me also. Another Saint with whom I have the rare privilege of association, one day asked me "where do you want posting as you are to be shifted soon." In my enthusiasm I requested posting to the place where my family was staying or to the place nearby that of the Saint. Then he asked me, "Won't you go to any other place?" I replied that I was asked to express my desire so I did it, but I have to go where my benefactor wishes. I was told that I should go and join at Tiruvannamalai to fulfil a Mission. In fact, in the official circle I was about to be posted in a distant place. I joined in the new station as Division Officer in-charge of 9 Panchayat Development Blocks. I never thought that I was to meet my Master, but God willed so. Before joining duty, on the previous evening I was taken to Sri Arunachaleswara Temple by my friend. Just on entering the Tower Gate my friend told me that Sri Yogi Ramsuratkumar, a great living Saint is standing before us. I just touched the Lotus Feet of Sri Swamiji. The very touch and the very look, the smile all so very meaningful capable of communicating and self expressive that even well thought out words would be quite inadequate to express my feelings. When the Saint heard my name, I was asked, whether I was the same person who has translated the Tamil Book of Sri Periyavar Ramamurthy of Krishnagiri, which Swamiji happened to see at another devotee's room. I just nodded. Sri Swamiji then said that the translation of the book entitled "ANMA PAHAIYIL ENNA VAARCHI" done by me was good. I thanked Sri Swamiji for the compliment. That was our first meeting. I met Sri Swamiji at his residence. It was really a pilgrimage to go there and sit in His Presence. I had the good fortune to go there almost on all days while I was at the Head Quarters and get His Blessings. I made it a duty to go and sit at the Lotus Feet of the Great Master. One day I casually asked Sri Swamiji's permission to bring some food for one time. Sri Swamiji was kind enough to accept it, but with a condition: The condition was, that my wife or family members alone should cook the food and bring it and not any other person. I gladly accepted the same and requested my wife to prepare some chappathi with dhall as a side dish and brought it and we were all much pleased since our humble offerings were accepted and thereby Swamiji Blessed us. Then I made it a point to bring food the next day morning and everyday thereafter. After to days Sri Swamiji asked, "Oh! This beggar thought you will bring food for only one day. But now you want me to accept it daily and that too for two times a day. All right, It is my Father's Wish. You can bring food till you desire." Thus I got a golden opportunity to serve Biksha to a great Living Saint thereby elevating and enriching myself physically mentally and spiritually, a rare privilege one could ever dream of. In this connection I have to mention here that the acceptance of Biksha by Sri Swamiji cannot be taken as a matter of course. At times, Sri Swamiji would never touch the food kept and only if anyone nearby reminded Him it would be taken. Even then something would be left behind to be eaten by the faithful dog, "Sai Baba" Sri Swamiji had with him for a long time. There were occasions when Sri Swamiji has returned the food carried by my two daughters who were studying in the nearby High School. Sri Swamiji would simply touch the food and ask my daughters to take it home to be distributed to us. They used to come and cry that Sri Swamiji had not eaten anything. We would console them by saying that the Biksha has been accepted and blessed. That was a great thing. At times there might be delay in sending back my daughters who had to attend their classes by 9.00 A.M. On such occasions even the regular classes would commence only late as if to wait for my children. It was all due to the Blessings of Sri Swamiji that even in small things such as attending school in time my daughters were helped. On one occasion when a devotee requested them to accept the food offered, he remarked that if the same is placed before Sri Swamiji's photo that will be accepted without any doubt. Anything offered with "Sraddha" or sincerity would be accepted irrespective of distance and time. This reminds me of Lord Krishna's utterance in Geetha, "Pathram, pushpam, Palam, Thoyam yo may Bkathiya Prayachathi, thadaham " It is the spirit with which the work is done and not the utter or superficial show. Sri Swamiji who lived for some time in Kerala is fond of "Kanji" made of rice gruel. We used to serve this in the night and it would be a pleasant sight to see Sri Swamiji drink the same in His coconut shell. This filled our mind with satisfaction as well as pleasure to see that our offerings were accepted however small it was. It as like "Sudama" (Kuchelar) offering "Aval" (beaten rice) to Lord Krishna. We cannot say Sri Swamiji would accept every time. Once I offered "Pongal" on the auspicious day. Sri Swamiji had gone somewhere. So I was speaking with a friend in the neighbourhood. Sri Swamiji who saw me there got furious without any reason and said," you can take back the same." But in my utter helplessness I simply cried and Sri Swamiji who took pity on me accepted the food. At times when we disturb his mental disposition Sri Swamiji would act as if affected and scold one but it was all just for a second. He would compose himself and console us. Sri Swamiji's guidance and help in my daily official life at Tiruvannamalai was quite remarkable. Before starting my official work I made it a point to meet Sri Swamiji to get DIVINE BLESSINGS to carry out the national cause. I cannot say I succeeded every time. Most of the tie Sri Swamiji would be preoccupied with one problem or other of the devotees or of the nation. On such occasions it would be very difficult even to have Darshan. All depended upon our luck to have the Darshan. When I went to Sri Swamiji in the morning, He would ask me, "Anything special?" If I had any problem I used to explain it and the reply would be simple but impregnated with DIVINE GRACE. The words, "Father is with you or Father will guide you" are cent per cent correct. All official problems however difficult or complicated were solved in a miraculous way, which could not be explained or reasoned by any one. One would wonder what earthly use we get just by telling this to such HOLY MEN, when it has to be solved either by officials or political persons. But only persons who know the truth or experience of a living saint could sound the depth of this. As mentioned earlier in another context even the official postings are influenced by "DIVINE GRACE." During the "Small Savings" drive or the settlement of audit objections, or Hon. Minister's visit I would simply pray for the Blessings. The result obtained would be spectacular. In this Panchayat Development Division during my period the result achieved was really commendable as per the official inspection report. It is all because of the DIVINE GRACE. For the "Small Savings Drive, Sri Swamiji would give me Re. 1/ saying it was, "This beggar's contribution for the National cause." By such act of kindness I had surpassed the target in the division. All by DIVINE GRACE. As for the settlement of Audit Objections, which were long pending, it was a real headache to the officers at any level. It was due to the fact that the relevant records might have been lost or destroyed due to passage of time or misplaced never to see the light of day. Even such objections were settled by DIVINE GRACE to the astonishment of the auditors. The settlement of local fund audit as well as Accountant General Section was to the tune of 98 % a figure never dreamt of in the annals of the history of that division. All due to Master's Grace. A most important achievement that happened during my period in the division was the accomplishment of target given under "Integrated Rural Development Programme" - a new scheme introduced but the Government of India. Tiruvannamalai was also one of the selected areas among the few for the implementation of the programme. As usual I prepared the schemes and published in the shape of booklets in bound volumes. I placed the booklet before Sri Swamiji for getting His Divine Blessings. Sri Swamiji just placed His stretched palm over the bundle saying, "YOUR DIVISION WILL STAND FIRST IN THE STATE." "Father will help you to do this." But to the astonishment of all, Tiruvannamalai stood as Third in the nation - the greatest honour any Government official could dream of. All by the DIVINE GRACE. Great men like my Master help those who are engaged in the Nation Building Activities. At this juncture I have to make a special mention about an important aspect which is really a great feat even according to departmental people. Of the various schemes there was one item as "Supply of Milch Animals" to selected beneficiaries under Animal Husbandry Schemes. For this, the Central Co-operative Bank Vellore had to sanction loan to the beneficiaries in the scattered villages through their village units. This is a vast cumbersome and long drawn process. The beneficiary should prepare a loan application after observing all formalities like the production of revenue records elating to land to be mortgaged the production of Encumbrance Certificate for 13 years getting it from concerned sub-registrar's office. He has to produce a surety who has no encumbrance or over-due, etc., to satisfy the Co-operative Bank Rules. These applications have to be accorded individual sanction at the village level and then by the concerned union level and finally by the Special Officer (then) of Co-operative Central Bank of District at Vellore. Even as per the normal practice it would take a month to sanction one loan. I had to get sanction for 106 such applications and that too within 24 hours. A great task indeed. That MIRACLE did happen. All the application forms from the village level reached the District Bank the very same night after observing all the formalities as per department and bank norms. The 106 loans were sanctioned by the Special Officer and he gave us a DD for Rs. 1,06,000/- a huge sum indeed. It was handed over to the Animal Husbandry Director who deputed a special department man to Haryana in North India to get the required number of 105 cows. Only the GRACE OF OUR MASTER could do all this. The Assistant Secretary of the District Co-operative Bank Vellore, Sri Viswanathan, who met Sri Swamiji, informed that such an episode never happened in the annals or the Co-operative department. The same officer was an eyewitness to all the proceedings involved from the village level to the district level and so he could not believe his own achievement. He was spell bound on the completion of this process. On hearing the above account as narrated by the Co-operative Bank Official Sri Swamiji laughed loudly in His own inimitable manner saying, "ALL FATHER'S LILA." Father does everything for the sake of devotees. - to be continued. (in Saranagataam, May. 2014) |