1.- RAMA ajouta : Quelle beauté y a-t-il dans la personne d'une femme, composée de nerfs, d'os et d'articulations ? Elle n'est qu'une statue de chait et un e ossature d'un mécanisme qui bouge avec ses côtes et ses membres.
2.- Pouvez-vous trouver quelque chose de beau dans une forme féminine qui soit en dehors de sa chair, de sa peau, de son sang et de son eau qui soit digne d'être regardé ? Alors pourquoi en être fou ?
3.- Cette charpente féérique qui consiste en cheveux d'une part et en sang de l'autre ne peut retenir l'attention d'un homme à l'esprit élevé sur ses imperfections.
4.- Le corps des femmes, tant couvert de vêtements et à maintes reprises barbouillé de couleurs et de parfums est (à la fin) dévoré par les carnivores (animaux et vers).
5.- Les seins des femmes décorés de chapelets de perles apparaissent aussi charmants que les sommets du Sumaru lavé par l'eau de Ganga qui leur tombe dessus.
6.- Regardez ces seins d'une femmes qui en fin de compte deviennent un morceau de nourriture dévoré par les chiens dans les cimetières et sur le sol nu.!
7.- Il n'y a aucune différence entre une femme et un jeune éléphant qui vit dans la jungle, les deux sont faits de sang, de chair et d'os. Alors pourquoi courir après elle ?
8.- Une femme n'est charmante qu'un court moment et cela ne dure pas longtemps. Je ne la vois que comme une cause d'illusion.
9.- Il n'y a aucune différence entre du vin et une femme, les deux ont également tendance à produire une gaité et une réjouissance pompeuse et à créer rivalité et luxure.
10.- Les hommes trop dévoués aux femmes sont comme des éléphants enchaînés au milieu de l'humanité qui n'en viendront jamais à comprendre, quand bien même ils seraient piqués par les pointes de la raison.
11.- Les femmes sont les flammes du vice, leurs cheveux et leur oeil teints de noir sont comme leurs fumée et leur suie. Elles sont aussi intangibles que le feu quoique plaisantes à la vue. Elles brûlent l'homme comme le feu consume la paille.
12.- Elles brûlent de loin et elles sont aussi sèches que des os bien qu'elles apparaissent douces et fondantes à la vue. Elles servent de combustible au feu de l'enfer et sont dangereuses par leur charme.
13.- La femme ressemble à une nuit de clair de lune, voilée par ses cheveux défaits et qui regarde de ses yeux brillants. Elle montre son visage semblable à la lune au milieu de ses sourires fleuris.
14.- Son doux badinage détruit toute énergie virile et ses caresses maîtrisent le bon sens des hommes comme l'ombre de la nuit fait dormir (le monde).
15.- La femme est aussi belle qu'une plante grimpante au temps de sa floraison. Sa paume constitue les feuilles et ses yeux les abeilles noires (dessus). Ses seins sont les sommets relevés de la plante.
16.- La belle demoiselle est comme une plante grimpante vénéneuse, féérique comme le filament d'une fleur mais destructrice de vla vie en causant l'ébrité et l'inconscience
17.- Comme l'attrapeur de serpents attire le serpent par sa respiration et le fait sortir de son trou, la femme attire l'homme par ses amabilités zélées et l'amène sous son contrôle.
18.- Comme un chasseur, la concupiscence a jeté son filet sous la forme des femmes dans le but de prendre les hommes illusionnés comme des oiseaux stupides.
19.- Le mental de l'homme, quoiqu'aussi redoutable que celui d'un éléphant furieux, est vite assujetti par la chaîne de l'amour au pivot des femmes, touit comme un éléphant est attaché au pieu où il demeure engourdi et faible à jamais.
20.- La vie humaine est un étang dans lequel le mental remue dans sa boue et sa fange. Il y est pris par le'appât de la femme et entraîné par le fil de ses désirs impurs.
21.- La demoiselle aux beaux yeux est un esclavage pour l'homme, comme l'écurie l'est pour le cheval, le pieu d'attache pour l'éléphnant et comme les charmes le sont pour les serpents.
22.- Ce monde merveilleux, avec tous ses plairis et ses jouissances, a commencé avec la femme et dépend des femmes pour sa continuation.
23.- Une femme est le coffret de tous les diamants du vice, elle est la cause de la chaîne de notre misère éternelle et elle ne m'est d'aucune utilité.
24.- Que ferai-je de sa poitrine, de ses yeux, de ses reins, de ses cils, dont la substance n'est que chair, et qui est donc tout à fait insubstancielle.
25.- Ici et là, ô brahmane, sa chair, son sang et ses os subissent un changement pour le pir en peu de jours.
26.- Tu vois, ces chères belles maîtresses, qui sont stant caressées par les hommes fous, qui à la fin reposent au cimetière, et les membres de leurs corps tous mutilés et tombant de leurs places.
27.- Ô Brahmane, ces chers objets d'amopur - les vis ages des demoiselles, si tendrement décorés par leurs amants de couleurs et de pâtes, doivent à la fin être brûlés sur le bûcher.
28.- Leurs cheveux tressés pendent alors comme des lambeaux de chouri sur les arbres du cimetière, et leurs os blanchis sont répandus comme des étoiles brillants après quelques jours.
29.- Voyez leur sang absorbé par la poussière de la terre, les bêtes voraces et les vers qui se nourrissent de leur chair, par les chacals qui déchirent leur peau, et leur prana transporté dans le vide.
30.- C'est le stade où les membres du corps féminin doivent venir à disparaître rapidement; tu dis que toute existence est une illusion, alors dis-moi pourquoi vous vous permettez vous-mêmes de topmber dans l'erreur ?
31.- Une femme n'est rien d'autre qu'une forme composée des cinq éléments, alors pourquoi des hommes intelligents doivent-ils être tendrement attachés à elle ?
32.- L'ardent désir des hommes pour les femmes se compare à la plante grimpante qui s'appelle Suta, qui étend ses brindilles jusqu'à une grande longueur mais qui portre plein de fruits amers et aigres.
33.- Un homme aveuglé par l'avarice (pour subvenir aux besoins de sa compagne) est comme un cerf égaré loin de son troupeau et qui, ne sachant où aller, se perd dans le labyrinthe de l'illusion.
34.- Un jeune homme sous le contrôle d'une jeune femme est aussi lamentable qu'un éléphant tombé dans une fosse de la montagne Vindhya en, cherchant sa femelle.
35.- Celui qui a une femme a un appétit de jouissance sur terre, mais celui qui n'en a pas n'a pas d'objet de désir. L'abandon de la femme équivaut à l'abandopn du monde, et le renoncement au monde est la voie du véritable bonheur.
36.-Je ne me satisfait pas, ô brahmane, de ces plaisirs difficiles à manoeuvrer qui sont aussi vacillants que les ailes des abeilles et qui meurent dès qu'ils sont nés. Je ne désir que l'état de bonheur suprême du fait de ma peur de naissance répétées, de la décrépitude et de la mort.