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La résurrection de la légendaire Sarasvati

(voir aussi : 'N'enterrez pas le Projet Sarasvati')

 

La résurrection de la Sarasvati se produit tant historiquement que scientifiquement. Depuis un certain nombre d'années, ce puissant fleuve dont parle les Vedas et les autres écritures a donné lieu à des études très poussées. La Sarasvati était jusqu'alors ce fleuve 'subtil' qui, à Prayaga, rejoint la Ganga et la Yamuna pour former le fameux Triveni.

Eh bien, on sait maintenant, au-delà de toute certitude, que la Sarasvati a bel et bien existé et qu'elle était un puissant et majestueux fleuve prenant sa source dans l'Himalaya et se jetant au Gujarat. Elle baignait la fameuse 'civilisation' d'Harappa etc... On a ainsi découvert que la Sarasvati, en s'asséchant, en disparaissant dans le sol, avait sonné le glas de ladite 'civilisation'. Les recherches ainsi menées ont été parmi celles qui ont permis de mettre un terme au mythe de l'invasion de l'Inde par un peuple venu d'ailleurs, mythe bâti par les occidentaux.

"La Sarasvati est adorée dans le Rig Veda comme ambitame, naditame, devitame (la meilleure des mères, la meilleure des rivières, la meilleure des déesses). Elle est une mère car elle a nourrit une civilisation sur ses rives. C'est un fleuve qui a coulé de l'Himalaya jusqu'à la mer d'Arabie, portant les eaux du glacier qui sont actuellement portées par le Sutlej et la Yamuna. Plus de 1.200 des 1.600 sites archéologiques de la civilisation découverts pendant les 70 dernières années ont été trouvés dans le bassin de la Sarasvati.. Par exemple, les sites de Ropar, Rakhigarhi, Kunal, Banavali, Kalibangan, Ganverivala, Kotdiji, Chanhudaro, Dholavira (Kotva), Rojid, Lothal, Bet Dvaraka où les objets façonnés typiques, comme des sceaux portant des inscriptions, des armures et des outils en métal, des bijoux, des colliers, des poids et des mesures, des systèmes d'irrigation ont été découverts.

C'est une déesse adorée depuis toujours partout en Inde comme la déesse des arts et des métiers, comme la déesse de l'érudition. C'est la déesse de la région du Saptasindhu; son vahana (monture, véhicule) est un paon ou un hamsa (cygne). Elle porte une vina (sorte de luth indien).


Le fleuve s'est asséché pour plusieurs raisons géologiques : la Yamuna (appelée jadis la Chambla) a creusé un canal plus profond et capturé un affluent de la Sarasvati, le Tons, à Paonta Sahib (Himachal Pradesh). De là les souvenirs chéris des gens du Triveni Sangam à Prayaga. Le Sutlej, qui prenait sa source au lac Mansarovar près du Mont Kailash, et qui était un affluent de la Sarasvati en la joignant à Shadrana (Punjab), prit un virage à 90° à Ropar (du fait de perturbations tectoniques) et s'éloigna de la Sarasvati pour joindre le Sindhu (Indus). Le phénomène appelé andhi (tempêtes de sable), commun encore aujourd'hui, a eu pour résultat la construction de dunes sur le lit de la Sarasvati dans les régions proches de Jaisalmer (déser de Thar). La Sarasvati se trouva ainsi obstruée et perdit les eaux qui venaient du glacier Har-ki-dun (massif du Bandarpunch, Garhwal Himalaya). Lorsque le fleuve fut à sec, beaucoup de gens migrèrent vers la région de Ganga-Yamuna et au sud vers la Godavari.

Les techniques scientifiques comme la datation au carbone 14, l'analyse au tritium des prélèvements d'eau dans des puits profonds tout le long des paléo-canaux que montrent les images satellite ont aidé à établir que le fleuve était un fleuve puissant avant 3.000 av. J.C. et qu'il se déssecha vers 1.500 av. J.C.

Aussi avons nous à réécrire l'histoire de notre ancienne civilisation.

Balarama, le frère aîné de Krishna, va en pélerinage le long de la Sarasvati de Dvaraka à Mathura, après avoir visité Plakshuprushravana et Yamunotri (source de la Yamuna). Lors du pélerinage, il rend hommage à ses ancêtres. (Même à cette époque, le fleuve était navigable sur une distance de 1.600 kms) de Paonta Saheb à Lotha-Dvaraka). Le pélerinage est décrit avec beaucoup de détails dans le Salya Parva du Mahabharata Ainsi, nos épopés contiennent des informations historiques et géographiques de valeur sur notre ancienne Bharat. Les preuves ardhéologiques ont fermement établi la continuité et l'évolution en substance indigène de la civilisation de 3.000 av. J.C. jusqu'à nos jours." L'invasion de l'Inde par un peuple extérieur à elle est entièrement prouvé être un mythe occidental, complétement démoli maintenant.

Un projet pour faire revivre la légendaire Sarasvati a vu le jour.. "La Sarasvati" a été décrite comme un fleuve himalayen puissant dans l'ancienne littérature indienne (Rig Veda) et plusieurs mythes ont été tissés autour de son existence de de sa disparition. Maintenant, grâce au travail accompli par nombre importants de scientifiques et de chercheurs, le cours complet de la Sarasvati, comprenant plus de 1.600 kms à partir du glacier Har-ki-dun dans le Bandarpunch (Himachal Pradesh), en passant par Jagadhri (Haryana) et Kalibangan (Rajasthan) jusque Somnath (Gujarat) avec une largeur moyenne de 5 à 8 kilomètres a été pleinement retracé et les ressources en eau ont été identifiées. Ghaggar (Punjab) est aussi un affluent de ce puissant système fluvial. Les scientifiques atomistes du Bhabha Atomic Research Center ont aussi établi que des cours souterrains de ce fleuve (appelés aquifères) maintiennent toujours leur connexion avec le glacier himalayen et forment des sanctuaires d'eau souterraines dont l'exploitation pourrait bénéficier à plus de 200 millions d'habitants dans les états de l'Haryana, du Punjab, du Rajasthan et du Gujarat.

Des images satellite ont été utilisées pour retracer le cours de la Sarasvati que l'on regardait comme un fleuve plus puissant que le Sindhu, cela même dans les temps védiques et pré-védiques, il y a environ 10.000 ans. Son cours commençait dans les plaines au pied des montagnes de la chaîne des Sivalik, Adi Badri, près de Jagadhri, Yamunanagar.

Le stade initial de la résurrection de la Sarasvati commence avec le Sarasvati Creek Project qui fera couler le fleuve 365 jours par an d'Adi Badri à Pehoa et au-delà. La résurrection de ce fleuve légendaire est rendue possible grâce aux technologies actuelles de récolte d'eau, de contrôle de drainage souterrain, de détournement de ressources d'eau souterraine, de rechargement d'eau souterraine, de réduction de salinité etc... L'étude des paléo-canaux (cours de l'ancien fleuve) a conduit à des découvertes d'une grande importance économique, par exemple : la découverte de pétrole, d'uranium et d'or, en dehors de l'identification de sanctuaires d'eau souterraine. L'extension des eaux du Rajasthan Canal à partir du Sutlej jusqu'au Rann of Kuch aidera aussi à la recharge d'eau souterraine.

La découverte du cours de l'ancien fleuve et de centaines d'anciens établissements sur les rives du fleuve ont sonné le glas des théories erronées des historiens occidentaux sur l'invasion aryenne de l'Inde. Il est maintenant tout à fait établi, au-travers les études pluri-disciplinaires, que la civilisation indienne est apparue est a fleuri de manière continue à partir de 3.300 av. JC sur les rives de la Sarasvati."

Un superbe site WEB a été créé avec plus de 30.000 fichiers relatifs à la Sarasvati, aux découvertes archéologiques, aux langues de la région, une présentation multi-media du Rg Veda etc... L'adresse de ce site est : " http://sarasvati.simplenet.com.

Nombre d'ouvrages existent aussi. Pour ce qui nous concerne, nous nous référons à "Sarasvati River" du Dr. S. Kalyanaraman (1997) du Sarasvati Sindhu Research Centre.