Demblée le Râmâyana nous introduit à la grande dynastie solaire qui a toujours produit des nobles, vertueux et illustres ancêtres qui ont uvré sans relâche pour le bien, la vertu et la justice[Dharma]. La parole donnée est plus sacrée que lattachement à la vie- cest la devise du clan des Raghus:
Les conditions essentielles à réunir afin de provoquer la descente de la Grâce seront à présent traitées. Les huit conditions à satisfaire avant la manifestation de la Grâce sont les suivantes:
1. Sûryavamshi : ceux qui appartiennent à la dynastie (Vamsha) solaire (Sûrya) ou ceux qui marchent vers et dans la lumière de lâme. Par ailleurs, le soleil représente la lumière du monde, le destructeur de lobscurité et le bienfaiteur de tout le monde [Svastikâ]. Donc le Sûryavamshi est celui qui brille dans le monde grâce à ses vertus et à sa charité. Il est aussi celui qui lutte constamment pour repousser les forces du mal et de lignorance, qui sont représentées par lobscurité. Un autre nom védique du soleil est Savitur, la Source Cosmique. Le Sûryavamshi est par conséquent celui qui entretient une connexion mystique avec la Source de toute lexistence. Cette connexion mystique est apparemment effectuée par la pratique de Gâyatri Abhyâsa. Une prière védique très populaire qui reflète la démarche du Soûryavamshi est la suivante:
De lirréel mène moi à la vérité, de lobscurité élève moi à la lumière et de la mort conduit moi à limmortel.
2. Dasharatha : un roi Sûryavamshi qui est animé par la droiture, la vertu, la bravoure, la justice et la charité, caractéristique des Raghus. Il vient dune grande famille qui porte un héritage noble et glorieux[daivi sampada]. Cela indique les bonnes actions[karmas] des ancêtres ou un bon héritage génétique dans le langage biologique. Puisquil a recueilli cet excellent héritage spirituel, Dasharatha personnifie un caractère pieux, noble, juste et harmonieux. Symboliquement, il représente lharmonie (ratha ou ritam) qui existe entre les dix sens (dasha) et le mental. Le bon roi (la personnalité) a trois reines ou shaktis [états desprit dynamiques], qui constituent sa force, sa vitalité:
3. Kaushalyâ : la richesse spirituelle, l'abondance, la prospérité (kaushalam), les qualités nobles qui se manifestent par la pensée, qui est considérée comme étant lélément positif de lesprit. Kaushalyâ est la mère de Râma. Kaushalya représente létat desprit pur (Sattva) de Dasharatha.
4. Sumitrâ : la charité et laltruisme, la bonté(su) et lamitié(mitra) qui se manifestent par laction, qui est lélément neutre de lesprit. Laction, qui est neutre, est soit inspirée par la pensée soit par les sentiments ou la parole(par exemple, une promesse). Cest pour cela que Sumitrâ est considérée comme létat desprit actif (Rajas) de la personnalité (Dasharatha). Les deux fils jumeaux de Sumitrâ sont Lakshmana et Shatrughna.
5. Kaikeyi : la joie de vivre, la sensitivité, le besoin de loptimisme et de la sécurité qui se manifestent par les sentiments et la parole, qui représentent lélément négatif de la conscience. Cest un secret pour personne que la personnalité est très dépendante de cet élément de sécurité et démontre une prédilection plus quévidente pour elle. On voit cet élément de sécurité et de dépendance dans le soutien et la protection que Kaikeyi apporte à Dasharatha pendant la guerre. Lélément de prédilection pour, et de faiblesse face à, elle se traduit par la parole ou la promesse de Dasharatha à Kaikeyi et par son souci constant de toujours la satisfaire. Cest Kaikeyi qui contribue à la gloire aussi bien quà la chute de Dasharatha. Elle constitue létat desprit négatif(Tamas) de Dasharatha. Elle est la mère de Bharata.
6. Vashishtha : la vision(rishi) pure et intuitive(vashishtha) qui guide la conscience dans son itinéraire vers la réalisation de sa nature profonde et éternelle. Cest la raison pour laquelle, il est le précepteur royal, le Râja Guru. Ceci indique aussi la nécessité dun guru dans le chemin qui mène vers la réalisation de la divinité intérieure. Mais à défaut dun maître ou dun adepte authentique, on peut le remplacer par la vision pure et lintuition qui existent déjà au fond de chaque individu .
7. Sumantra : la bonne(ou) conscience(mana), le bon état d'esprit qui protège (tra) les intérêts de la cité, la bonne orientation, lhonnêteté. Celui qui obéit aux exigences de la personnalité harmonieuse et les traduit en actes concrets. Nul doute que Sumantra soit le Premier Ministre du royaume dirigé par Dasharatha.
8. Ayodhyâ : la cité où il ny a pas de guerre ni de conflit, la cité de la paix et de lharmonie (Jérusalem en hébreu ou Prashânti Nilayam en sanscrit). Le bonheur suprême. Ayodhyâ signifie également létat de conscience qui est imprenable ou inviolable (Vaikuntha et Aparâjita) manifesté sur la Terre. Avant la descente de Râma, Ayodhyâ qui représente le supraconscient de Dasharatha était harmonieux, puissant mais incomplet et quelque peu terne. Selon le récit du Râmâyana, Dasharatha et Kaushalyâ ont une fille quelque temps après leurs noces. Cette fille s'appelle Shântî, la paix. Mais fidèle à sa promesse, Dasharatha remet son premier enfant, Shântî, à Romaharshana, le beau-frère de Kaushalyâ qui n'avait pas d'enfant après plusieurs années de mariage. Romaharshana qui signifie litéralement 'les cheveux dréssés' ou le "frisson extatique" représente un aspect externe de Dasharatha, son aspect vital. Le fait qu'il donne Shânti à Romaharshana signifie qu'au niveau vital de sa personnalité, Dasharatha la paix est présente. Mais elle s'arrête à ce niveau-là car au plus profond de son être il est malheureux et frustré. Quand Shânti grandira, elle épousera Rishyashringi, la vision spirituelle qui provoque une mutation dans la conscience. Shânti est donc la sur aînée de Râmachandra et des ses trois autres frères. Ceci nous donne une indication de l'importance de Shânti dans la préparation de l'avènement de Râma.
9. Râmâvatâra : [Navami- le neuvième facteur] la manifestation de la conscience divine ou de lâme (Atmarâma) en compagnie de ses quatre aspects inséparables(Chaturvyouha): la vigilance (Lakshmana), labnégation(Bharata), la moralité (Shatrughna) et la foi exclusive (Hanumân). Cette manifestation de la Grâce ne peut se faire sans les huit conditions précédentes. Il ny a que celui qui a réussi à accomplir ces huit conditions qui est apte à célébrer le Râma-Navami, la descente de la Grâce dans son supraconscient.
Mais avant daller plus loin avec la manifestation de la Grâce, qui est un rayon omnipotentnt et omniscient de la Divinité, faisons un petit survol de lapproche philosophique du Râmâyana. Parmi les légendes associées à la nécessité de la manifestation de la grâce divine sur la Terre (Karmabhoûmî) et dans une personnalité humaine(Jîva), figure celle de Jaya et Vijaya. Cette légende pouranique définit la création comme un jeu cosmique[Lîlâmritam] dans lequel Dieu[Vishnou] sengage partiellement afin de passer créativement son temps.
Au début, il ny a que Dieu ou LUnique Être Suprême qui décide de se multiplier et de se diversifier par la création de lunivers(Ekoham bahousyâmi: Je suis Unique, Je veux me multiplier). De ce sacrifice(Yagnya) de Son Être, le plan du Devenir se manifeste à partir duquel lunivers dans toute sa diversité a émergé et a commencé à évoluer. Mais au plan Prédevenir ou avant la manifestation, règnent lordre et lharmonie parfaites (Ritam) entre les éléments qui vont participer au jeu de la création. Le plan du Prédevenir est décrit comme Vaikountha [Bonheur Parfait] et LEtre Suprême est représenté par Vishnou [Âme Suprême Omniprésente]. Dans ce monde ou royaume parfait, il y a deux portiers qui surveillent lentrée principale. Ils sappellent Jaya et Vijaya; leurs noms signifient la gloire et la victoire de Dieu ou de LÊtre Suprême. Et ils sont en vérité deux aspects de LÊtre Suprême. LÊtre choisit Jaya et Vijaya pour participer à l'un de Ses pièces cosmiques dans le but de démontrer la gloire et la victoire de LÊtre Éternel sur le Devenir Éphémère. Dans ce même contexte, les Védas nous illuminent sur la nature de lÊtre et du Devenir dans un style inégalable:
Lhistoire continue avec larrivée des Sanat Koumâras, les quatre fils jumeaux éternels de Brahmâ, qui sont représentés par quatre enfants[koumâra]. Bien quils soient les fils de Brahmâ (Mânasa poutra), la Substance Créatrice à partir de laquelle lunivers est construit, ils restent cependant éternellement dévoués à Vishnou, quils reconnaissent comme LÊtre Suprême, la Source de toute lexistence (Nârâyana).
Les quatre Koumâras symbolisent les quatre unités de base de la création: 1. LAtome, la base de la matière, 2. Le Photon, la base de la lumière, 3. La Cellule, la base de lêtre vivant, et, 4. La Conscience, la base de lexpérience. Il ny a que celui qui a pu réaliser et transcender ces quatre unités de base de la création qui a le droit dentrer et de demeurer dans le royaume de lÊtre. Les quatre Koumâras représentent aussi les quatre états éternels[Pâda] de Dieu: Etre, Devenir, Etre et Devenir, Au-delà de lEtre et du Devenir. Le Maître Satya Sai Baba identifie les quatre réalisations de base qui doivent être le fondement de la spiritualité comme suit:
Or, il se trouve que malheureusement Jaya et Vijaya nont pas eu cette réalisation et ils font obstacle à lentrée des Koumâras, la jeunesse éternelle, l'innocence, au royaume divin. Leur ignorance (Agnyâna ou Avidyâ) les contraint à descendre dans le monde imparfait du devenir afin de terminer leur leçon. LÊtre cependant fait la promesse à Ses deux serviteurs loyaux quIl viendra à leur rescousse et à la fin du jeu ils vont réintégrer le royaume divin. Pour accomplir Sa parole, l'Être sincarne comme Râma, la grâce, tandis que Jaya et Vijaya sont nés comme des Nishâcharas, les forces de lobscurité. Ils deviennent des rudes adversaires de la grâce. Cest la guerre entre lEtre pur(Râma) et LEgo obsessionnel et matériel (Râvana, Kumbhakarna). Dans la Bible, cette situation est illustrée par la chute de LArchange Lucifer(force de lumière), qui devient Satan, ladversaire de Dieu et une force de lobscurité et du mal (Nishâchara, Râkshasa). La descente de la Grâce est représentée par la naissance du Christ, le fils ou lincarnation de Dieu. Le Christ est aussi appelé Emmanuel, qui signifie Dieu est parmi nous. Il est associé avec une conscience humaine, Jésus, le fils de lhomme.
Selon le Râmâyana, la manifestation de la grâce divine a pu se réaliser à travers le sacrifice officié par un adepte, Rishya-Shringi. Cest le processus de la concentration profonde grâce auquel le feu mystique[Agni] est allumé, et dans lequel les organes de sens et les états desprit sont sacrifiés(rendus sacré) afin de permettre au Sacré de se manifester. Le sacrifice correspond aussi à linitiation par un adepte, qui effectue un transfert dénergie spirituelle, le Shaktipât, sur linitié ou le disciple (Dasharatha). Si on suit bien les événements, on aperçoit au départ la gloire du soleil [Sûrya]. Ensuite, il y a la glorification du feu [Agni]. Finalement, avec la naissance de Râma, cest la gloire de la lune (Chandra) car le nom complet de Râma est Râmachandra. Le soleil indique létat déveil spirituel, le feu symbolise la flamme ardente du désir de la réalisation qui brûle dans le cur dun aspirant[Mumukshutva] tandis que la lune représente la descente de la Grâce (Râma) dans lesprit (Chandra).
Dans les Purânas, un des aspects(langues) du feu (Agni) est représenté par la déesse Kâlî. Kâlî est la soif spirituelle dévorante qui, avec larme éclairée du discernement (lépée qui a un oeil), détruit tout ce qui fait obstacle à sa fusion avec lâme (Shivam). Un nom commun de la lune est Soma. Soma correspond au mental supérieur (Soma Chakra) qui se situe au sommet du front au dessus du Troisième oeil de Shiva [Agnyâ Chakra ou Trikuti]. Soma correspond aussi à lélixir de limmortalité qui découle du Soma Chakra et qui descend sur le palais de la bouche.
Le sacrifice officié par Shringi sappelle le Putra Kâmeshti Yagnya. Littéralement, cela signifie le sacrifice(Yagnya-la pratique) par lequel le désir intense (Kâmeshti) davoir un fils(poutra) peut se réaliser. Mais ésotériquement parlant, Poutra signifie la libération (Tra) de lenfer du monde de la souffrance et de lillusion (Pu). Donc, Poutra Kâmeshti Yagnya symbolise le moyen mystique de réaliser le désir intense de se libérer de lillusion et de la souffrance ( du Samsâra). Nul doute que le sacrifice soit associé au feu sacré. Un autre nom dAgni est Vahni, une force qui transporte et élève quelque chose dun niveau inférieur à un niveau supérieur. Au début, le Sacré [la graine de la Grâce ou de lÊtre] se manifeste comme un potentiel (les graines ou payasam) quil faudra actualiser au sein des trois états desprit (reines) de Dasharatha, qui ont été purifiés et harmonisés par le désir daccueillir le Sacré en eux.
Le yajna est un des saints sacrements recommandés dans les Védas. Le mot comporte deux syllabes: Ya ou satya(la vérité) et jna ou prajna(la connaissance spirituelle). Yajna signifie la connaissance spirituelle qui conduit à la réalisation de la Vérité. Pendant le yajna, le feu est allumé, les morceaux de bois, le beurre clarifié et les graines sont offerts dans le feu sacré. Il y a avant tout la purification des sens, qui sont ensuite offerts à Dieu en chantant le Svâhâ (offrande pure) en reconnaissant que rien nappartient à lhomme. Tout est à Dieu et rien nest à moi- Idam na mama. Le feu sacré est le désir ardent de réaliser Dieu ou la flamme de la méditation dans laquelle il faut volontairement sacrifier les organes du corps physique(bois), lesprit fluidique ou le corps subtil(le beurre clarifié) et le corps causatif ou le potentiel psychique(les graines qui potentiellement contiennent des arbres au fond delles). Il ny a que par ce sacrifice mystique et par le service désintéressé que quelquun peut attirer un rayon de lÊtre Suprême (Râma) dans sa personnalité bénie et disciplinée (Dasharatha). Le rayon va ensuite entreprendre la mission de libération et de victoire.
Avant la descente de la Grâce, la vie de Dasharatha était intérieurement vide, terne et stérile. Il avait toutes les richesses du monde mais il se sentait cependant malheureux et inaccompli. Cela est une indication que la conscience ou la personnalité de lhomme ne peut jamais trouver le bonheur complet dans les choses éphémères. Cela démontre aussi limperfection au niveau du supraconscient de Dasharatha. Il ne faut pas oublier de souligner quavant la descente de la Grâce, la foi (Hanoumân) est transportée dAyodhyâ [du supraconscient] pour être implantée dans un espace pur (Anjanâ) du subconscient (Kishkinda). Selon la légende, le payasam est initialement divisé en trois parties et chacune des reines reçoit sa part. Malheureusement, celle de Soumitrâ est enlevée par un aigle[la Volonté Divine] qui la dépose chez Anjanâ. Les deux autres reines offrent joyeusement à Soumitrâ une partie de leur part respective et cest pourquoi elle donnera naissance à deux jumeaux. Comme déjà expliqué, cela démontre également que laction[Soumitrâ] reçoit ses directives de la pensée et des sentiments.
La foi, qui est représentée par Hanoumân, est comme une force du vent ou une impulsion(Vâyou, Marouta, Prâna) qui nous pousse à agir et aussi à prendre notre envol. Cest pour cela quil est aussi appelé Vâyounandana ou Mârouti, fils du vent. Puisquil est aussi une impulsion vitale (Prâna) et quil y a cinq forces vitales qui animent un individu, il est également décrit comme Panchamukhi Hanumân. Etant donné que cest le Prâna qui est le médium par lequel la conscience de lâme circule, Hanoumân devient inévitablement le véhicule de Râma. Selon la mythologie hindoue, Prâna est généralement représenté par le Dieu Shiva, qui a aussi cinq facettes (Panchânana). Et cest pour cette raison que Hanoumân est aussi appelé Shankarasuvana, l'émanation ou lincarnation de Shiva. Les impulsions vitales, comme on le sait, opèrent plus particulièrement sur le plan du subconscient. Initialement, Hanumân est très immature et fait toutes sortes de bêtises car il ne reconnaît pas encore sa véritable grandeur. Mais quand il rencontre Râma, bien des années plus tard, il se transforme en une très grande puissance et un allié indispensable dans la divine mission.
La manifestation de la grâce divine se fait à midi, cest à dire quand la lumière de la conscience est à son apogée; et à linstant où lesprit ordinaire, le mental (la Lune) est entré sous linfluence de la lumière qui assure la victoire ou de la lumière de la supraconscience (Abhijit). Dès le début de la manifestation, la vigilance spirituelle (Lakshmana) reste toujours associée avec létincelle de la conscience divine (Atmârâma/Bâla-Râma) tandis que la moralité (Shatroughna) ne se détache jamais de lesprit de sacrifice (Bharata). Peut-il y avoir de vigilance sans la conscience éclairée (Awareness) ou de moralité sans le sacrifice? Comme déjà indiqué, les deux jumeaux, Lakshmana et Shatroughna, ne sont en fait quune partie de Râma et de Bharata respectivement. Ils nopèrent jamais seuls.
Sous un angle différent, Râma et ses trois frères symbolisent les quatre buts de la vie, Purushârthas. Râma est le Dharma (la vertu), Lakshmana est le Artha (laccumulation de la richesse), Bharata est le Kâma (le plaisir moral) tandis que Shatrughna est le Moksha (la recherche de la libération spirituelle). En combinant les quatre frères en deux paires inséparables, le Râmayana donne une toute autre dimension aux Purushârthas. En combinant Râma et Lakshmana on arrive à Dharmârtha: laccumulation de la richesse de la vertu ou de la richesse spirituelle. De la combinaison de Bharata et Shatroughna est né le Pouroushâtha Mokshakâma: le désir intense de la libération spirituelle.
Létincelle de la conscience ou de la grâce divine(Râma ou Soubrahmanya) qui sest manifestée en compagnie de ses trois aspects principaux grandissent dans une atmosphère de paix, dharmonie, de bonheur et de spiritualité(Ayodhyâ ou Satyaloka, au Sahasrâra, le supraconscient) sous linstruction de lintuition ou de la pure conscience intuitive (Vashishtha). Sur le plan mystique, le Sahasrâra se situe à un niveau qui correspond au sommet de la tête. Cest pendant une communication entre lintuition et létincelle de la conscience divine(jeune Râma) qui s'agite pour connaître la suprême vérité sur la nature de la conscience absolue quest né le très célèbre chef duvre spirituel, Le Yogâ Vashishtha.*(Voir Appendice I). Le Yoga Vashishtha est l'enseignement suprême d'un Brahmarishi, adepte suprême.
Il faut se rappeler que la Shakti de la Grâce (Sîtâ ou Devasenâ) qui sest manifestée presque en même temps que Râma a initialement pris la forme dune fleur de lotus dans le royaume de Lankâ. Réalisant quelle constitue un véritable danger pour sa vie, Râvana la bannit loin de son royaume au fond de la terre.